Dans le secteur du podcast, les événements se succèdent et s’enchainent. Ce secteur, comme beaucoup d’autres, a pourtant subi une période de vaches maigres durant plusieurs mois, période de l’après-Covid. Pour autant, il semble à nouveau connaître une certaine ébullition avec des rencontres et des festivals de plus en plus en nombreux. C’est plutôt bon signe même si, il faut l’avouer, c’est un peu l’arbre qui cache la forêt.
Il y aura bientôt un PodcasTour proposé par l’équipe de Podcast Magazine. Première étape à Lyon, le mercredi 5 avril prochain. D'autres rencontres sont prévues sur toutes les étapes du RadioTour qui passera, ensuite, par Nantes (4 mai), Lille (1er juin), Toulouse (5 octobre) et Marseille (16 novembre). Pour y participer, c'est par ICI.
D’ici là, l’événement RC Odhio au Canada se déroule du 16 qui 18 mars. En France, un Podcasthon est annoncé du 25 au 31 mars. PodRennes se déroulera les 8 et 9 avril prochain et Bordeaux fêtera le podcast le 13 avril. Notons aussi le Podcast Show à Londres en mai prochain. De l’autre côté de l’Atlantique, il faut évoquer le She Podcasts du 19 au 22 juin à Washington. N’oublions pas non plus le Dinard Podcast Festival (à la fin du mois de juillet). On ne parlera pas des concours de podcasts qui sont actuellement organisés : on pense au concours régional de podcasts lancé par Radio Campus Besançon ou encore à l’opération Pod’Casting, lancée par Radio France.
Un terrain à défricher...
Bref, la planète podcast bouge. Et, c’est une bonne chose. Plus encore, pourrait-on dire, cette vitalité est surtout un gage de bonne santé, la preuve que le marché se structure, doucement mais surement et qu’il y a une réelle appétence pour ce format et une vraie curiosité. Plus encore, dans le cadre de ces manifestations (principalement en B2B), il y a aussi un besoin, selon moi, d’obtenir des réponses. C’est tout fait logique, il s’git d’un jeune marché qui voit évoluer des gens qui n’ont souvent aucune connaissance des us et des coutumes de l’audio digital, qui font le pari, sans expérience, de se lancer dans l’aventure et qui ont donc besoin de réponses aux problématiques qu’ils rencontrent. C’est aussi la preuve que le secteur est encore un terrain à défricher.
On n’évoquera pas non plus ces rencontres plus informelles qui semblent se multiplier dans des bars, autour d’un verre, comme ce fut récemment le cas à Toulouse grâce à un collectif de passionnés.
D’ici là, l’événement RC Odhio au Canada se déroule du 16 qui 18 mars. En France, un Podcasthon est annoncé du 25 au 31 mars. PodRennes se déroulera les 8 et 9 avril prochain et Bordeaux fêtera le podcast le 13 avril. Notons aussi le Podcast Show à Londres en mai prochain. De l’autre côté de l’Atlantique, il faut évoquer le She Podcasts du 19 au 22 juin à Washington. N’oublions pas non plus le Dinard Podcast Festival (à la fin du mois de juillet). On ne parlera pas des concours de podcasts qui sont actuellement organisés : on pense au concours régional de podcasts lancé par Radio Campus Besançon ou encore à l’opération Pod’Casting, lancée par Radio France.
Un terrain à défricher...
Bref, la planète podcast bouge. Et, c’est une bonne chose. Plus encore, pourrait-on dire, cette vitalité est surtout un gage de bonne santé, la preuve que le marché se structure, doucement mais surement et qu’il y a une réelle appétence pour ce format et une vraie curiosité. Plus encore, dans le cadre de ces manifestations (principalement en B2B), il y a aussi un besoin, selon moi, d’obtenir des réponses. C’est tout fait logique, il s’git d’un jeune marché qui voit évoluer des gens qui n’ont souvent aucune connaissance des us et des coutumes de l’audio digital, qui font le pari, sans expérience, de se lancer dans l’aventure et qui ont donc besoin de réponses aux problématiques qu’ils rencontrent. C’est aussi la preuve que le secteur est encore un terrain à défricher.
On n’évoquera pas non plus ces rencontres plus informelles qui semblent se multiplier dans des bars, autour d’un verre, comme ce fut récemment le cas à Toulouse grâce à un collectif de passionnés.
Pourquoi participer à un événement ?
#1 Sortir de chez soi
D’abord, on gagne toujours à sortir de chez soi ou à sortir de son bureau et de son studio. C’est un peu comme à la radio : parler de la société qui vous entoure en demeurant cloîtré et claquemuré dans son studio, endroit relativement hermétique à la société extérieure, n’est, vous l’avez compris, absolument pas adéquat pour humer l’air du temps et surtout le retranscrire à l'antenne ou dans un podcast. Sortir de chez soi, c’est s’oxygéner dans tous les sens du terme.
#2 Prendre le pouls du secteur
Soyez curieux mais, plus encore, soyez aussi observateurs. Observez le nombre de podcasteurs présents durant un événement. Observez l’engouement suscité, leur état d’esprit, les catégories qu’ils occupent. Jaugez la disposition des uns et des autres, leur humeur, leurs intentions… Plus globalement, leur mentalité ainsi que l’ambiance et l’atmosphère. C’est le bon moment pour comparer vos craintes, vos joies, vos peines, vos sources de motivation… avec celles des autres. Et vous aurez que le points commun sont nombreux.
#3 Faire connaître ses podcasts
La bouche-à-oreille est la plus publicité la plus loyale. Donc, parlez de votre podcast. Demandez aux hébergeurs de le mettre en avant. Mais plus encore, vous devriez aussi avoir du culot c’est-à-dire exiger des organisateurs qu’ils vous invitent à participer à des stables rondes, des conférences, des ateliers… Ça fonctionne souvent de cette façon et seuls ceux qui osent sont parfois récompensés pour bénéficier d’une visibilité.
#4 Tisser un réseau professionnel
Sur un événement, on peut rencontrer tous les acteurs de la chaine du podcast : du concepteur de micro, à l’hébergeur en passant par le diffuseur jusqu’à l’auditeur… C’est une opportunité pour prendre des contacts, soigner des relations, provoquer des rencontres… C’est ce que l’on appelle des opportunités. Il faut savoir les saisir.
#1 Sortir de chez soi
D’abord, on gagne toujours à sortir de chez soi ou à sortir de son bureau et de son studio. C’est un peu comme à la radio : parler de la société qui vous entoure en demeurant cloîtré et claquemuré dans son studio, endroit relativement hermétique à la société extérieure, n’est, vous l’avez compris, absolument pas adéquat pour humer l’air du temps et surtout le retranscrire à l'antenne ou dans un podcast. Sortir de chez soi, c’est s’oxygéner dans tous les sens du terme.
#2 Prendre le pouls du secteur
Soyez curieux mais, plus encore, soyez aussi observateurs. Observez le nombre de podcasteurs présents durant un événement. Observez l’engouement suscité, leur état d’esprit, les catégories qu’ils occupent. Jaugez la disposition des uns et des autres, leur humeur, leurs intentions… Plus globalement, leur mentalité ainsi que l’ambiance et l’atmosphère. C’est le bon moment pour comparer vos craintes, vos joies, vos peines, vos sources de motivation… avec celles des autres. Et vous aurez que le points commun sont nombreux.
#3 Faire connaître ses podcasts
La bouche-à-oreille est la plus publicité la plus loyale. Donc, parlez de votre podcast. Demandez aux hébergeurs de le mettre en avant. Mais plus encore, vous devriez aussi avoir du culot c’est-à-dire exiger des organisateurs qu’ils vous invitent à participer à des stables rondes, des conférences, des ateliers… Ça fonctionne souvent de cette façon et seuls ceux qui osent sont parfois récompensés pour bénéficier d’une visibilité.
#4 Tisser un réseau professionnel
Sur un événement, on peut rencontrer tous les acteurs de la chaine du podcast : du concepteur de micro, à l’hébergeur en passant par le diffuseur jusqu’à l’auditeur… C’est une opportunité pour prendre des contacts, soigner des relations, provoquer des rencontres… C’est ce que l’on appelle des opportunités. Il faut savoir les saisir.
Rédigé par Brulhatour le Jeudi 16 Mars 2023 à 13:50
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Dans les années qui viennent, les professionnels de la radio devront, plus que jamais, jouer la carte de l’authenticité. Placer probablement la sincérité et la spontanéité bien au-dessus de toutes les valeurs fondatrices de la radio. Être authentique sera la réponse à l’engouement et la place que vont prendre autour de nous les intelligences artificielles. Pas une semaine depuis le début de cette année 2023 sans qu’un nouvel outil ne vienne bousculer nos – presque – déjà vieilles habitudes. Et, si l’on en croit les spécialistes de ce Léviathan, ce n’est d’ailleurs que le début d’une lente mais inexorable évolution.
Cette société du sans effort qui monte en puissance touchera vraisemblablement une grande partie du monde du travail, y compris le secteur de la radio, et, plus encore, on s’en doute, celui de l’audio digital. On peut s’arc-bouter autant que l’on veut, autant que l’on peut, face à la Bête, cela n’empêchera pas de nombreux métiers de faire les frais du développement exponentiel des intelligences artificielles. Et la note sera salée. On pense aux programmateurs musicaux, aux planificateurs et aux rédacteurs publicitaires, aux animateurs et même aux journalistes comme aux métiers liés aux voix : les avancées dans ce domaine sont spectaculaires.
Soyons sûrs d’une chose. Ce ne sont ni les intelligences artificielles qui doivent provoquer la crainte, d’ailleurs légitime, ni leur rapidité ou leurs raccourcis agiles mais les coûts auxquels elles les proposeront. Si le coût d’un outil lié à une IA est moins important que le coût pour salarier un individu, soyez certain que l’IA sera le dernier outil que le Diable aura créé.
On se sent quand même un peu obligés de rappeler qu’à La Lettre Pro de la Radio, tout est fait maison et que cet édito n’a pas encore été rédigé par une intelligence artificielle. Celle-ci serait d’ailleurs bien incapable d’organiser le prochain RadioTour dont la première étape aura lieu ce 6 avril à Lyon.
Addendum :
Dépêchez-vous de télécharger le n° 150 de La Lettre Pro de la Radio, ICI
Cette société du sans effort qui monte en puissance touchera vraisemblablement une grande partie du monde du travail, y compris le secteur de la radio, et, plus encore, on s’en doute, celui de l’audio digital. On peut s’arc-bouter autant que l’on veut, autant que l’on peut, face à la Bête, cela n’empêchera pas de nombreux métiers de faire les frais du développement exponentiel des intelligences artificielles. Et la note sera salée. On pense aux programmateurs musicaux, aux planificateurs et aux rédacteurs publicitaires, aux animateurs et même aux journalistes comme aux métiers liés aux voix : les avancées dans ce domaine sont spectaculaires.
Soyons sûrs d’une chose. Ce ne sont ni les intelligences artificielles qui doivent provoquer la crainte, d’ailleurs légitime, ni leur rapidité ou leurs raccourcis agiles mais les coûts auxquels elles les proposeront. Si le coût d’un outil lié à une IA est moins important que le coût pour salarier un individu, soyez certain que l’IA sera le dernier outil que le Diable aura créé.
On se sent quand même un peu obligés de rappeler qu’à La Lettre Pro de la Radio, tout est fait maison et que cet édito n’a pas encore été rédigé par une intelligence artificielle. Celle-ci serait d’ailleurs bien incapable d’organiser le prochain RadioTour dont la première étape aura lieu ce 6 avril à Lyon.
Addendum :
Dépêchez-vous de télécharger le n° 150 de La Lettre Pro de la Radio, ICI
Je vais être franc avec vous, je n’ai pas vraiment eu le temps de réfléchir à ce billet pour ouvrir cette Room sur Clubhouse. La raison ? C’est le manque de temps. C’est un constat que tout le monde fait ici ou là-bas. Mais c’est un constat intéressant qui devrait d’ailleurs nous interroger non pas sur notre rapport au travail en général mais sur notre façon à vouloir en permanence être sur les charbons ardents. Et, en cela, l’Intelligence Artificielle peut, probablement, nous y aider.
Très clairement, on se fout de savoir si vous êtes pour ou contre l’Intelligence Artificielle au même titre que l’on se fout de savoir si vous êtes pour ou contre la chasse, pour ou contre la Réforme des retraites ou pour ou contre la prochaine canicule. Il faut être plus malin que cela parce que si vous ne l’êtes pas, d’autres le seront à votre place, plus malins.
Pour commencer, il faut se demander ce que pourrait apporter une Intelligence Artificielle dans le secteur du podcast. On va prendre un exemple issu du secteur du livre pour illustrer cet apport possible de l’IA pour les podcasteurs. Depuis quelques jours, plusieurs centaines d’ouvrages sont disponibles dans le boutique Kindle d’Amazon. Leur point commun : ils ont tous été écrits par une Intelligence Artificielle. Le titre, la préface, les titres de chapitres, les paragraphes, les épilogues, les postfaces, la quatrième de couverture… bref, tout ce qui fait un bouquin, y compris sa première de couverture (c’est-à-dire le graphisme) tout a été générée par une IA.
Amazon a récemment créé un nouveau genre dans la catégorie Livres, nouveau genre qui répertorie donc tous les livres produits par une IA, qui sont donc ici clairement identifiés. C’est bien, c’est pas bien. C’est pas la question. La question est de savoir si vous pouvez dupliquer ce qui se fait actuellement dans le secteur du livre au secteur du podcast.
La réponse est oui. Avec une IA, vous pouvez créer le visuel de votre podcast (beaucoup d’entre nous n’auraient pas pu le faire seuls faute de connaissances artistiques et techniques suffisantes), trouver facilement un titre, affuter et muscler un contenu rédactionnel et même, utiliser une voix artificielle pour générer votre fichier sonore. Voilà ce que vous pouvez faire si vous voulez produire du podcast à pas cher.
Dans quelques mois, dans quelques années, on peut imaginer que les potentialités auront pris une autre dimension. On peut, sans prendre trop de risques affirmer que l’on en est qu’aux débuts de grands bouleversements. On peut penser même que ce seront les podcasteurs les plus riches qui pourront utiliser les IA les plus puissantes pour obtenir les meilleurs résultats. L’Histoire est souvent un éternellement recommencement.
Mais comme à la radio, l’IA, dans le secteur du podcast, a aussi ses limites. Si vous produisez un podcasts constitués d’interview, l’IA ne vous permettra pas, par exemple, de générer les réponses de vos invités.
Avec l’émergence rapide des Intelligences Artificielles, on va vite s’apercevoir que de nombreuses professions sont inutiles. Beaucoup de salariés vont être remplacés. À la radio, les planificateurs publicitaires, les programmateurs musicaux, les animateurs feront les frais du développement des IA de même que les journalistes.
Quend cela va-t-il arriver ? Cela arrivera lorsque le coût d’une utilisation d’une IA sera moins élevé que le coût annuel d’un employé. C’est aussi simple que ça. Ce n’est donc pas l’IA qui décidera mais le financier.
Je l'ai déjà dit mais je préfère le rappeler : la sensibilité des individus, dans un studio ou ailleurs, fait toujours la différence notamment dans les systèmes créatifs. C’est ainsi que l’individu se démarque, certes de moins en moins, de la machine. Mais, l’homme de radio ou du podcast a aussi d’autres qualités, d’autres traits et d’autres vertus. Au-delà de la seule sensibilité qui caractérise un animateur ou un podcasteur, il y aussi la sensitivité, l’affectivité (cette aptitude que vous avez à dire "j’aime" ou "je n’aime pas"), la clairvoyance, le ressenti, la finesse, le bon goût, voire l’amabilité… Tous ces traits de caractère, qui composent l’homme de radio et de podcast, sont des attributs très subjectifs pour l’algorithme. De facto, la subjectivité ne peut faire et être la machine qui, elle, repose sur un fondement strictement mathématique. Moralité : soyez créatif et sensible pour ne pas être remplacé.
Pour commencer, il faut se demander ce que pourrait apporter une Intelligence Artificielle dans le secteur du podcast. On va prendre un exemple issu du secteur du livre pour illustrer cet apport possible de l’IA pour les podcasteurs. Depuis quelques jours, plusieurs centaines d’ouvrages sont disponibles dans le boutique Kindle d’Amazon. Leur point commun : ils ont tous été écrits par une Intelligence Artificielle. Le titre, la préface, les titres de chapitres, les paragraphes, les épilogues, les postfaces, la quatrième de couverture… bref, tout ce qui fait un bouquin, y compris sa première de couverture (c’est-à-dire le graphisme) tout a été générée par une IA.
Amazon a récemment créé un nouveau genre dans la catégorie Livres, nouveau genre qui répertorie donc tous les livres produits par une IA, qui sont donc ici clairement identifiés. C’est bien, c’est pas bien. C’est pas la question. La question est de savoir si vous pouvez dupliquer ce qui se fait actuellement dans le secteur du livre au secteur du podcast.
La réponse est oui. Avec une IA, vous pouvez créer le visuel de votre podcast (beaucoup d’entre nous n’auraient pas pu le faire seuls faute de connaissances artistiques et techniques suffisantes), trouver facilement un titre, affuter et muscler un contenu rédactionnel et même, utiliser une voix artificielle pour générer votre fichier sonore. Voilà ce que vous pouvez faire si vous voulez produire du podcast à pas cher.
Dans quelques mois, dans quelques années, on peut imaginer que les potentialités auront pris une autre dimension. On peut, sans prendre trop de risques affirmer que l’on en est qu’aux débuts de grands bouleversements. On peut penser même que ce seront les podcasteurs les plus riches qui pourront utiliser les IA les plus puissantes pour obtenir les meilleurs résultats. L’Histoire est souvent un éternellement recommencement.
Mais comme à la radio, l’IA, dans le secteur du podcast, a aussi ses limites. Si vous produisez un podcasts constitués d’interview, l’IA ne vous permettra pas, par exemple, de générer les réponses de vos invités.
Avec l’émergence rapide des Intelligences Artificielles, on va vite s’apercevoir que de nombreuses professions sont inutiles. Beaucoup de salariés vont être remplacés. À la radio, les planificateurs publicitaires, les programmateurs musicaux, les animateurs feront les frais du développement des IA de même que les journalistes.
Quend cela va-t-il arriver ? Cela arrivera lorsque le coût d’une utilisation d’une IA sera moins élevé que le coût annuel d’un employé. C’est aussi simple que ça. Ce n’est donc pas l’IA qui décidera mais le financier.
Je l'ai déjà dit mais je préfère le rappeler : la sensibilité des individus, dans un studio ou ailleurs, fait toujours la différence notamment dans les systèmes créatifs. C’est ainsi que l’individu se démarque, certes de moins en moins, de la machine. Mais, l’homme de radio ou du podcast a aussi d’autres qualités, d’autres traits et d’autres vertus. Au-delà de la seule sensibilité qui caractérise un animateur ou un podcasteur, il y aussi la sensitivité, l’affectivité (cette aptitude que vous avez à dire "j’aime" ou "je n’aime pas"), la clairvoyance, le ressenti, la finesse, le bon goût, voire l’amabilité… Tous ces traits de caractère, qui composent l’homme de radio et de podcast, sont des attributs très subjectifs pour l’algorithme. De facto, la subjectivité ne peut faire et être la machine qui, elle, repose sur un fondement strictement mathématique. Moralité : soyez créatif et sensible pour ne pas être remplacé.
Cette question liée à l’accessibilité des podcasts est assez ténébreuse. Je vais néanmoins partager avec vous quelques pistes de réflexion autour de cette accessibilité. Parions d’ailleurs que vous n’allez pas forcément être d’accord ni avec mon ressenti, ni avec ma vision de ce que représente l’accessibilité dans le monde du podcast.
Un rapide aparté avant de débuter cette nouvelle room sur ClubHouse. Ça tombe bien parce qu’on dit et on répète que cet espace conversationnel est le réseau social de la bienveillance. Je n’ai pas vérifié. Ceci dit, aujourd’hui (nous sommes le mercredi 1er mars, je le précise pour celles et ceux qui nous écoutent en replay), c’est la Journée mondiale du compliment. C’est d’ailleurs assez curieux qu’il faille une journée spécifique pour rappeler aux individus des comportements qui devraient être, par nature, intégrés à chacun d’entre nous et essentiels.
J’évoque cette Journée mondiale du compliment parce que j’apprends ces dernières heures que un quart des employés (25%) affirme ne jamais recevoir de compliments par rapport à leur travail. Pourtant, lorsque l’on est poussé, encouragé, félicité, récompensé, salué… on est toujours davantage motivé et donc, davantage productif. Alors aujourd’hui, on peut complimenter les uns et les autres mais ce qui serait bien, le reste de l’année, ce serait aussi de préserver ce qui fait cette spécificité des individus intelligents : la bienveillance et la sympathie (pas forcément avec n’importe qui, je vous l’accorde).
Bon, l’accessibilité. Qu’est-ce que vous voulez que je vous raconte sur l’accessibilité des podcasts ? Honnêtement quand on me parle d’accessibilité, je pense d’abord à celle qui consiste à rendre accessible le contenu en rebondissant sur la formule désormais bien connue et un peu fatigante du "partout et tout le temps". Faire que vos podcasts soient présents, et donc accessibles partout, c’est probablement le premier défi à réaliser. Quand on me parle d’accessibilité, je pense aussi et toujours au contenu mais sous un autre angle. Un contenu accessible, c’est un contenu compréhensible par un maximum d’auditeurs. Concrètement, cela veut dire utiliser le même vocabulaire que ceux qui pourraient vous écouter afin de favoriser l’accessibilité. Plus encore, cela veut dire que vous ne partez pas dans tous les sens : un podcast / une idée. C’est un peu comme à la radio : une intervention entre deux disques / une information simple, claire, nette et donc efficace.
Voilà, pour moi, ce que représente l’accessibilité des podcasts. En creusant davantage, on peut tenter d’entrer dans des interstices moins significatifs pour une très importante majorité d’auditeurs. Mais, comme "Le Diable est dans les détails", on va donc aller dans les détails. J’utilise cette expression qui signifie qu’une faute dans un détail peut compromettre tout un ensemble. À vous de me prouver que des podcasts qui ne seraient pas accessibles aux déficients visuels, aux personnes malentendantes ou encore aux analphabètes (ceux qui n’ont pas appris à lire ou à écrire) peuvent déstabiliser l’ensemble de la pyramide. Si c’était le cas, il y a fort à parier que l’ensemble des entreprises qui gravitent autour de ce monde du podcast auraient pris la mesure de cette problématique qui met obligatoirement de côté ceux qui n’entendent pas (ou mal), ceux qui ne voient pas (ou mal) et ceux qui ne savent pas lire (ou mal).
Sauf qu’il ne suffit pas de le dire. Il faut aussi prendre son bâton de pèlerin et convaincre les acteurs du podcast pour qu’ils impulsent des améliorations techniques et donc, qu’ils y consacrent un budget. Oui, parce que claironner sur tous les toits qu’il faut rendre accessible les podcasts, tout le monde peut le faire, c’est facile, ça mange pas de pain, ça donne bonne conscience et ça coûte pas cher. En revanche, réfléchir à des évolutions techniques, les financer et les mettre en oeuvre pour faciliter la consommation des podcasts chez des auditeurs porteurs de handicap, c’est le pallier au-dessus.
Plus encore que dans le monde de la radio, le monde du podcast est parfois (un peu trop) donneur de leçons avec des podcasteurs qui sont davantage dans un rôle d’éditorialiste et dans un fauteuil de moralisateur. Souvent ce sont des leçons "à pas cher" pour, je le répète, se donner facilement une bonne conscience et faire sa B.A. Si "Rome ne s’est pas faite en un jour", on peut également supposer, prédire, prévoir et imaginer que les producteurs de podcasts mettront du temps pour répondre aux doléances et aux exigences (et elles sont nombreuses) des auditeurs. Ils le feront, c’est une certitude.
J’évoque cette Journée mondiale du compliment parce que j’apprends ces dernières heures que un quart des employés (25%) affirme ne jamais recevoir de compliments par rapport à leur travail. Pourtant, lorsque l’on est poussé, encouragé, félicité, récompensé, salué… on est toujours davantage motivé et donc, davantage productif. Alors aujourd’hui, on peut complimenter les uns et les autres mais ce qui serait bien, le reste de l’année, ce serait aussi de préserver ce qui fait cette spécificité des individus intelligents : la bienveillance et la sympathie (pas forcément avec n’importe qui, je vous l’accorde).
Bon, l’accessibilité. Qu’est-ce que vous voulez que je vous raconte sur l’accessibilité des podcasts ? Honnêtement quand on me parle d’accessibilité, je pense d’abord à celle qui consiste à rendre accessible le contenu en rebondissant sur la formule désormais bien connue et un peu fatigante du "partout et tout le temps". Faire que vos podcasts soient présents, et donc accessibles partout, c’est probablement le premier défi à réaliser. Quand on me parle d’accessibilité, je pense aussi et toujours au contenu mais sous un autre angle. Un contenu accessible, c’est un contenu compréhensible par un maximum d’auditeurs. Concrètement, cela veut dire utiliser le même vocabulaire que ceux qui pourraient vous écouter afin de favoriser l’accessibilité. Plus encore, cela veut dire que vous ne partez pas dans tous les sens : un podcast / une idée. C’est un peu comme à la radio : une intervention entre deux disques / une information simple, claire, nette et donc efficace.
Voilà, pour moi, ce que représente l’accessibilité des podcasts. En creusant davantage, on peut tenter d’entrer dans des interstices moins significatifs pour une très importante majorité d’auditeurs. Mais, comme "Le Diable est dans les détails", on va donc aller dans les détails. J’utilise cette expression qui signifie qu’une faute dans un détail peut compromettre tout un ensemble. À vous de me prouver que des podcasts qui ne seraient pas accessibles aux déficients visuels, aux personnes malentendantes ou encore aux analphabètes (ceux qui n’ont pas appris à lire ou à écrire) peuvent déstabiliser l’ensemble de la pyramide. Si c’était le cas, il y a fort à parier que l’ensemble des entreprises qui gravitent autour de ce monde du podcast auraient pris la mesure de cette problématique qui met obligatoirement de côté ceux qui n’entendent pas (ou mal), ceux qui ne voient pas (ou mal) et ceux qui ne savent pas lire (ou mal).
Sauf qu’il ne suffit pas de le dire. Il faut aussi prendre son bâton de pèlerin et convaincre les acteurs du podcast pour qu’ils impulsent des améliorations techniques et donc, qu’ils y consacrent un budget. Oui, parce que claironner sur tous les toits qu’il faut rendre accessible les podcasts, tout le monde peut le faire, c’est facile, ça mange pas de pain, ça donne bonne conscience et ça coûte pas cher. En revanche, réfléchir à des évolutions techniques, les financer et les mettre en oeuvre pour faciliter la consommation des podcasts chez des auditeurs porteurs de handicap, c’est le pallier au-dessus.
Plus encore que dans le monde de la radio, le monde du podcast est parfois (un peu trop) donneur de leçons avec des podcasteurs qui sont davantage dans un rôle d’éditorialiste et dans un fauteuil de moralisateur. Souvent ce sont des leçons "à pas cher" pour, je le répète, se donner facilement une bonne conscience et faire sa B.A. Si "Rome ne s’est pas faite en un jour", on peut également supposer, prédire, prévoir et imaginer que les producteurs de podcasts mettront du temps pour répondre aux doléances et aux exigences (et elles sont nombreuses) des auditeurs. Ils le feront, c’est une certitude.
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