Dans le monde du podcast, c’est une drôle d’idée de penser qu’il est nécessaire de prioriser l’écriture à la voix. D’ailleurs pourquoi perdre du temps à écrire alors qu’il faudrait d’abord se concentrer sur tout ce qui concerne la production sonore ? Voilà le postulat de départ. Je vais essayer de vous démontrer l’inverse. Que l’écriture d’un podcast doit toujours être la première étape d'une longue aventure…
Pour bien comprendre la démarche, il faut répondre à cette question : que peut-on écrire avant d’enregistrer son podcast ? La question amène tes réponses hétéroclites. Quelques exemples… On peut rédiger un conducteur (c’est-à-dire le plan minute par minute de son podcast), on peut écrire le synopsis de son podcast. L’étape suivante, on peut même rédiger le scénario. On peut écrire le lancement, les articulations entre les différentes parties. Des dialogues aussi. On peut écrire les questions que l’on posera. On peut même écrire tout ce que l’on dira dans son podcast. Que peut-on écrire d’autre ? On peut rédiger le titre de l’épisode. On peut écrire le teasing de cet épisode… Vous le constatez, on peut écrire une multitude de textes.
Si vous êtes de ceux qui pensent être convaincus que produire un podcast c’est simplement et seulement lancer l’enregistrement et se laisser aller en papillonnant pendant 5, 10, 15, 20 minutes ou davantage encore, cela va vous être très compliqué de consacrer du temps à l’écriture. Oui, l’écriture, c’est d’abord du temps. Parfois, beaucoup de temps. C’est la base. Les fondations du podcast et ça évite d’être en roue libre. C’est un peu comme la carte géographique du marin. Pas de carte, et c’est l’inconnu.
Alors, il y a autant de façons d’écrire qu’il existe de styles de podcast. Tout dépend ce que vous avez choisi d’enregistrer. Prenons l’exemple de l’interview. Oui, il faut d’abord fouiller le sujet, prendre des notes et s’en inspirer. Oui, il faut réfléchir à des questions et les rédiger. Oui, il faut rédiger le lancement, ses relances, sa conclusion. La rédaction est partout.
Néanmoins, les podcasts ont tous un point commun auxquels ils ne peuvent échapper : le conducteur. On y trouve une multitude d’informations en fonction de l’avancement de l’enregistrement : le défilement du temps, le nom des invités, la durée des différentes parties, les extraits qui y sont intégrés. C’est un vrai travail. Un vrai plan de combat.
Si vous êtes de ceux qui pensent être convaincus que produire un podcast c’est simplement et seulement lancer l’enregistrement et se laisser aller en papillonnant pendant 5, 10, 15, 20 minutes ou davantage encore, cela va vous être très compliqué de consacrer du temps à l’écriture. Oui, l’écriture, c’est d’abord du temps. Parfois, beaucoup de temps. C’est la base. Les fondations du podcast et ça évite d’être en roue libre. C’est un peu comme la carte géographique du marin. Pas de carte, et c’est l’inconnu.
Alors, il y a autant de façons d’écrire qu’il existe de styles de podcast. Tout dépend ce que vous avez choisi d’enregistrer. Prenons l’exemple de l’interview. Oui, il faut d’abord fouiller le sujet, prendre des notes et s’en inspirer. Oui, il faut réfléchir à des questions et les rédiger. Oui, il faut rédiger le lancement, ses relances, sa conclusion. La rédaction est partout.
Néanmoins, les podcasts ont tous un point commun auxquels ils ne peuvent échapper : le conducteur. On y trouve une multitude d’informations en fonction de l’avancement de l’enregistrement : le défilement du temps, le nom des invités, la durée des différentes parties, les extraits qui y sont intégrés. C’est un vrai travail. Un vrai plan de combat.
Plus le podcast est élaboré, plus il exigera un travail d’écriture. Mais n’allez pas pour autant penser que des podcasts de 60 secondes n’exigent aucun travail rédaction. Le podcast Culture Générale du réseau Choses à Savoir en est l’exemple parfait. C’est très court (souvent moins de deux minutes) mais cela demande un travail de recherche colossal et un travail rédactionnel tout aussi colossal qui sont la base du succès de son podcast.
Enfin, je rappelle que la mise en ligne d’un podcast ne peut pas seulement se résumer au titre et aux trois lignes de présentation. Rien ne vous empêche d’y joindre le synopsis, l’histoire complète ou même le conducteur que vous pourrez réécrire pour le rendre plus digeste. Si vous aimez ça, rien ne doit vous empêcher à écrire un article dédié qui va plus loin que le contenu du podcast, qui apporte une valeur ajoutée à la production sonore. Un texte accolé à un podcast, c’est bon pour l’auditeur (celui qui est curieux et qui veut se donner la peine d’aller plus loin pour chercher une plus-value). C’est bon aussi pour améliorer votre visibilité sur les moteurs de recherche, renforcer votre présence sur les réseaux sociaux ; c’est bon pour votre image aussi.
Est-ce que l’écriture de l’architecture de son podcast ou l’écriture consacrée à donner naissance à tout autre texte finiront obligatoirement aux oubliettes ? Non, justement. C’est là où il faut être imaginatif et essorer son travail comme on pourrait essorer une éponge afin d’en extraire tout le contenu, jusqu’à la dernière goutte. Ne rien perdre. Tout exploiter. Un exemple concret : ce que je suis en train de vous raconter, vous allez pouvoir, dans quelques secondes, le retrouver sous la forme d’un article mis en ligne, dans la foulée. Je vous démontre ici que rien ne se perd et que tout se transforme. Il faut comprendre cette philosophie. Dans ma démarche rédactionnelle, il n’y a pas de petits profits. Si vous deviez retenir une chose issue de ce billet acidulé, c’est bien celle-ci…
Enfin, je rappelle que la mise en ligne d’un podcast ne peut pas seulement se résumer au titre et aux trois lignes de présentation. Rien ne vous empêche d’y joindre le synopsis, l’histoire complète ou même le conducteur que vous pourrez réécrire pour le rendre plus digeste. Si vous aimez ça, rien ne doit vous empêcher à écrire un article dédié qui va plus loin que le contenu du podcast, qui apporte une valeur ajoutée à la production sonore. Un texte accolé à un podcast, c’est bon pour l’auditeur (celui qui est curieux et qui veut se donner la peine d’aller plus loin pour chercher une plus-value). C’est bon aussi pour améliorer votre visibilité sur les moteurs de recherche, renforcer votre présence sur les réseaux sociaux ; c’est bon pour votre image aussi.
Est-ce que l’écriture de l’architecture de son podcast ou l’écriture consacrée à donner naissance à tout autre texte finiront obligatoirement aux oubliettes ? Non, justement. C’est là où il faut être imaginatif et essorer son travail comme on pourrait essorer une éponge afin d’en extraire tout le contenu, jusqu’à la dernière goutte. Ne rien perdre. Tout exploiter. Un exemple concret : ce que je suis en train de vous raconter, vous allez pouvoir, dans quelques secondes, le retrouver sous la forme d’un article mis en ligne, dans la foulée. Je vous démontre ici que rien ne se perd et que tout se transforme. Il faut comprendre cette philosophie. Dans ma démarche rédactionnelle, il n’y a pas de petits profits. Si vous deviez retenir une chose issue de ce billet acidulé, c’est bien celle-ci…
Des conseils pour faciliter votre travail rédactionnel
#1 Ayez toujours un support rapidement accessible pour y noter une idée de sujet, le nom d’un potentiel invité, une possible question à poser… Une idée ne se présente pas toujours deux fois. Autant ne pas l’oublier.
#2 Ecrivez avec régularité. Choisissez un jour de la semaine ou un moment de la journée qui seront exclusivement consacrés à un travail d’écriture. Fixez-vous des objectifs en termes de quantités de textes à produire.
#3 Ceux qui lisent beaucoup sont ceux qui écrivent vite. Lisez tout. Pas forcément ce qui vous intéresse. Posez-vous des questions sur le style, les mots, les tournures… employés.
#4 Ne négligez pas votre confort d’écriture. Une bonne assise, un plan de travail qui vous ressemble, un traitement de texte que vous aimez utiliser… sont autant d’éléments qui impactent sur la qualité du rédactionnel.
#5 Comme pour toute aventure humaine, il faut de l’auto-discipline. Ni trop, ni trop peu. Autrement dit, il faut trouver un bon équilibre. Se fixer des objectifs atteignables pour éviter la frustration et générer de la satisfaction du travail accompli.
#1 Ayez toujours un support rapidement accessible pour y noter une idée de sujet, le nom d’un potentiel invité, une possible question à poser… Une idée ne se présente pas toujours deux fois. Autant ne pas l’oublier.
#2 Ecrivez avec régularité. Choisissez un jour de la semaine ou un moment de la journée qui seront exclusivement consacrés à un travail d’écriture. Fixez-vous des objectifs en termes de quantités de textes à produire.
#3 Ceux qui lisent beaucoup sont ceux qui écrivent vite. Lisez tout. Pas forcément ce qui vous intéresse. Posez-vous des questions sur le style, les mots, les tournures… employés.
#4 Ne négligez pas votre confort d’écriture. Une bonne assise, un plan de travail qui vous ressemble, un traitement de texte que vous aimez utiliser… sont autant d’éléments qui impactent sur la qualité du rédactionnel.
#5 Comme pour toute aventure humaine, il faut de l’auto-discipline. Ni trop, ni trop peu. Autrement dit, il faut trouver un bon équilibre. Se fixer des objectifs atteignables pour éviter la frustration et générer de la satisfaction du travail accompli.
Rédigé par Brulhatour le Mercredi 29 Septembre 2021 à 13:22
|
Commentaires (0)
Une nouvelle fois, je vais m'appuyer sur cette phrase de Michel Déon : "La lecture n'est pas un acte facile. Elle exige un engagement, de la solitude, de l'attention, de la curiosité, une disposition d'esprit". Pour le podcast, c'est la même chose...
Primo, j’aurais tendance à croire qu’avoir des projets, est une bonne chose. C’est une façon de se motiver et de sortir de la routine. Il y a deux moments dans l’année où l’on peut élaborer des projets et surtout les enclencher : en septembre pour la nouvelle saison et en janvier pour la nouvelle année. Ce sont les deux moments de l’année qui sont les plus emblématiques pour prendre ce que l’on appelle des bonnes résolutions. Et, parmi, ces bonnes résolutions, il y a celle qui consiste à lancer son et ses podcasts.
Secondo, je vous dirais que se décider à lancer un podcast, ce n’est pas une résolution insurmontable. Il y a des paris bien plus difficiles à tenir. D’abord, vous avez le choix entre deux possibilités. La première, c’est la série classique : un podcast quotidien, hebdomadaire, bimensuel, mensuel, bimestriel, trimestriel, semestriel… À vous d’en définir le rythme, et même si celui-ci est à ranger dans la catégorie des "irrégulomadaires". C’est, il me semble, et très largement, une parution régulière qui est la plus envisagée par les podcasteurs.
La seconde, c’est le podcast dont le sujet, la forme, le ton et la régularité changent à chaque fois. Là, c’est beaucoup plus rare. En septembre, vous pouvez produire un podcast sur la bande dessinée. Ce sera le seul. Et puis, le mois suivant, vous pouvez enchainer avec une interview sur un sujet aux antipodes de la BD. Dans ce second cas, c’est vous qui incarnez totalement le podcast. Et puis, tant mieux, parce que le podcast, c'est la liberté.
`
Tertio, comme tout lancement, il est nécessaire de connaître un peu le marché. C’est même le minimum syndical. Pour lancer un podcast, il y a modus operandi à respecter. On ne va pas le répéter ici mais il faut penser à sa chronicité, à son appellation, aux visuels qui l’accompagnent, aux plateformes qui l’hébergeront, parfois à un site dédié… Ce n’est pas très compliqué. Mais, cela demande du temps. Le volume de temps consacré à cette aventure est très important. Croyez-en mon expérience, le monde du podcast est un monde qui privilégie davantage les coureurs de fond que les sprinters…
Pour le reste, si vous voulez vous démarquer sur ce marché, ne faites pas comme à la radio. Les podcasts natifs qui fonctionnent sont ceux qui justement se démarquent des productions radiophoniques. L’auditeur de podcasts est très exigeant. Beaucoup plus que ne l’est un auditeur d’une radio. Si celui-ci fait le choix de vous écouter, c’est généralement pour ne pas entendre ce qu’il entend déjà à la radio.
Quatro, très sincèrement, il faut savoir de quoi on parle. Si par exemple, vous parlez de bande dessinée c’est que vous connaissez bien ce marché. Vous en êtes probablement même un acteur ben positionné ce qui vous confère une sorte de légitimité, ou mieux, une vraie crédibilité qui porte votre message auprès d’une communauté.
Ne vous souciez pas de la problématique technique. Elle ne doit surtout pas être un frein. Tout se qu’on vous demande, c’est que l’auditeur bénéficie d’un confort d’écoute. Autrement dit que le son soit de bonne qualité. Tout le reste vient après. Ce qui est important c’est plus le contenu que le contenant. Si vous êtes intéressant, vous serez écouté. Pour être écouté, pour être regardé ou pour être lu, il y a une règle immuable que l’on a trop tendance à oublier : ne jamais être ennuyeux. Si vous l’êtes, vous ne serez pas engagé et donc pas engageant.
On le dit souvent ici : faites peu mais faites-le bien. Les auditeurs y sont toujours sensibles.
Pour terminer, l’aventure dans le monde du podcast est toujours un parcours au long cours. L’important n’est pas forcément d’être motivé en septembre mais de le rester en octobre, en novembre, en décembre et jusqu’à la fin de la saison. Le fait de tenir dans la durée, c’est aussi, sans le savoir, un gage de crédibilité que vous envoyez à des auditeurs potentiels.
Secondo, je vous dirais que se décider à lancer un podcast, ce n’est pas une résolution insurmontable. Il y a des paris bien plus difficiles à tenir. D’abord, vous avez le choix entre deux possibilités. La première, c’est la série classique : un podcast quotidien, hebdomadaire, bimensuel, mensuel, bimestriel, trimestriel, semestriel… À vous d’en définir le rythme, et même si celui-ci est à ranger dans la catégorie des "irrégulomadaires". C’est, il me semble, et très largement, une parution régulière qui est la plus envisagée par les podcasteurs.
La seconde, c’est le podcast dont le sujet, la forme, le ton et la régularité changent à chaque fois. Là, c’est beaucoup plus rare. En septembre, vous pouvez produire un podcast sur la bande dessinée. Ce sera le seul. Et puis, le mois suivant, vous pouvez enchainer avec une interview sur un sujet aux antipodes de la BD. Dans ce second cas, c’est vous qui incarnez totalement le podcast. Et puis, tant mieux, parce que le podcast, c'est la liberté.
`
Tertio, comme tout lancement, il est nécessaire de connaître un peu le marché. C’est même le minimum syndical. Pour lancer un podcast, il y a modus operandi à respecter. On ne va pas le répéter ici mais il faut penser à sa chronicité, à son appellation, aux visuels qui l’accompagnent, aux plateformes qui l’hébergeront, parfois à un site dédié… Ce n’est pas très compliqué. Mais, cela demande du temps. Le volume de temps consacré à cette aventure est très important. Croyez-en mon expérience, le monde du podcast est un monde qui privilégie davantage les coureurs de fond que les sprinters…
Pour le reste, si vous voulez vous démarquer sur ce marché, ne faites pas comme à la radio. Les podcasts natifs qui fonctionnent sont ceux qui justement se démarquent des productions radiophoniques. L’auditeur de podcasts est très exigeant. Beaucoup plus que ne l’est un auditeur d’une radio. Si celui-ci fait le choix de vous écouter, c’est généralement pour ne pas entendre ce qu’il entend déjà à la radio.
Quatro, très sincèrement, il faut savoir de quoi on parle. Si par exemple, vous parlez de bande dessinée c’est que vous connaissez bien ce marché. Vous en êtes probablement même un acteur ben positionné ce qui vous confère une sorte de légitimité, ou mieux, une vraie crédibilité qui porte votre message auprès d’une communauté.
Ne vous souciez pas de la problématique technique. Elle ne doit surtout pas être un frein. Tout se qu’on vous demande, c’est que l’auditeur bénéficie d’un confort d’écoute. Autrement dit que le son soit de bonne qualité. Tout le reste vient après. Ce qui est important c’est plus le contenu que le contenant. Si vous êtes intéressant, vous serez écouté. Pour être écouté, pour être regardé ou pour être lu, il y a une règle immuable que l’on a trop tendance à oublier : ne jamais être ennuyeux. Si vous l’êtes, vous ne serez pas engagé et donc pas engageant.
On le dit souvent ici : faites peu mais faites-le bien. Les auditeurs y sont toujours sensibles.
Pour terminer, l’aventure dans le monde du podcast est toujours un parcours au long cours. L’important n’est pas forcément d’être motivé en septembre mais de le rester en octobre, en novembre, en décembre et jusqu’à la fin de la saison. Le fait de tenir dans la durée, c’est aussi, sans le savoir, un gage de crédibilité que vous envoyez à des auditeurs potentiels.
Voilà ! Nous avons livré les 3 premiers épisodes du podcast "Oppidum, l'Histoire du Bas-Limousin". Produit par la Podcast&RadioHouse, nous avons fait le choix, Philippe et moi, d'aller sur le terrain de la proximité. Nous avons déjà mis en boîte une petite quinzaine d'épisodes qui seront, chaque semaine, mis en ligne sur un site dédié ainsi que sur l'ensemble des plateformes...
Nous mettrons bientôt en ligne de nouveaux épisodes. Dans l'ordre, "Bonneval, une famille née dans la nuit des temps" puis nous enchaînerons jusqu'au mois de novembre avec focus sur les rues de Brive, sur le fleuve Dordogne, sur le sacre de Gondovald à Brive, sur deux affaires criminelles emblématiques de la Corrèze, sur la rivière Vézère, sur les monuments disparus à Brive ou encore sur les Années 70 dans la Cité Gaillarde. C'est une belle aventure qui devrait nous amener, espérons-le, jusqu'au mois de juin 2022. Comme toujours, les potentialités de sujets ne manquent pas. C'est le temps qui fait le plus souvent défaut !
Soulignons que nous avons fait le choix de confier la voix de l'habillage de ce podcast à Benoît Allemane. Une voix bien connue des Français. Soulignons aussi que le contenu du site dédié (ICI) devrait prochainement monter en puissance avec notamment la mise en ligne d'une accroche issue d'une phrase de Saint-Augustin qui, me semble-t-il, résume assez bien notre démarche :
Soulignons que nous avons fait le choix de confier la voix de l'habillage de ce podcast à Benoît Allemane. Une voix bien connue des Français. Soulignons aussi que le contenu du site dédié (ICI) devrait prochainement monter en puissance avec notamment la mise en ligne d'une accroche issue d'une phrase de Saint-Augustin qui, me semble-t-il, résume assez bien notre démarche :
"Les temps sont mauvais, les temps sont difficiles. Voilà ce que disent les gens. Vivons bien, et les temps seront bons. C'est nous qui sommes ces temps : tels nous sommes, tels sont les temps".
Voilà un sujet qui n’est pas forcément abordé. C’est bien dommage. Il concerne la découvrabilté des podcasts. Ou l’art et la manière de découvrir des podcasts engageants, intéressants et, plus encore, qui répondent à vos choix, à vos goûts et à vos envies du moment, à vos envies dans l’instant.
On connaît tous cette douloureuse expérience qui consiste à passer beaucoup de temps à chercher le podcast qui répondra à nos envies et assouvira notre curiosité et notre appétit. On y consacre beaucoup d’énergie parce que ce n’est vraiment pas simple. Pourquoi ce n’est pas simple ? Parce que les outils à notre disposition ne sont pas encore suffisamment développés, on va dire élaborés, pour trouver vite fait bien fait, le podcast qui répond à tous nos critères et à nos aspirations.
C’est comme lorsque vous décidez de louer un film et de le regarder en streaming. L’offre, qui est souvent gargantuesque, devient naturellement un frein. Parce que le téléspectateur doit consacrer du temps, souvent plusieurs minutes, pour faire son choix. Et bien, dans le cadre de l’écoute d’un podcast, c’est le même processus : l’offre est tellement gigantesque que l’on ne sait pas vers quel podcast jeter son dévolu. Résultats : seuls les podcasts qui bénéficient d’une forte notoriété, c’est-à-dire d’un fort accompagnement, d'un imposant soutien médiatique, génèrent de l’audience. Les autres, la très grande majorité, passent sous les radars.
Tout cela a des conséquences désastreuses pour l’ensemble d’un marché, jeune marché qui est en train de structurer. Moins votre podcast génère de l’audience et moins il crée de l’engouement pour celui qui le porte (de la motivation si vous préférez, celle qui vous sert à le produire). Donc, plus l’engagement du podcasteur diminue et s’essouffle, plus celui-ci jette rapidement l’éponge. S’échanger la liste de ses podcasts préférés, les conseiller à ses amis, les partager sur ses réseaux sociaux est une solution mais, soyez-en sûrs, elle ne suffit pas et demeure un levier que l’on qualifiera d’epsilonesque.
Tout cela a des conséquences désastreuses pour l’ensemble d’un marché, jeune marché qui est en train de structurer. Moins votre podcast génère de l’audience et moins il crée de l’engouement pour celui qui le porte (de la motivation si vous préférez, celle qui vous sert à le produire). Donc, plus l’engagement du podcasteur diminue et s’essouffle, plus celui-ci jette rapidement l’éponge. S’échanger la liste de ses podcasts préférés, les conseiller à ses amis, les partager sur ses réseaux sociaux est une solution mais, soyez-en sûrs, elle ne suffit pas et demeure un levier que l’on qualifiera d’epsilonesque.
Alors que faire ? D’abord, l’auditeur doit comprendre que ce n’est pas parce qu’un podcast génère de l’audience qu’il répond à ses goûts et à ses envies. C’est trop facile. Car à l’inverse, vous croiserez sur votre route d’auditeur des productions anecdotiques qui seront malgré tout, des podcasts qui répondront à vos attentes.
Dans le monde du podcast, et en particulier dans le monde complexe de l’auditeur, comme dans les pans d’une société civiilisée, il y a ce que l’on appelle une majorité silencieuse. Elle est toujours en attente d’évolutions. Ici, il s’agit d’évolutions techniques ou, on va dire, pour être plus précis, d’évolutions algorithmiques, qui lui permettraient d’écouter, encore davantage, des podcasts en accord avec ses choix. Et ça, c’est bon pour l’ensemble de l’industrie.
Enfin, pour que l’échange de podcasts fonctionne entre plusieurs individus (comme on le fait dans cette Room), il faut une condition sine qua non, indispensable, obligatoire, impérative : que ces individus appartiennent à la même communauté politique, philosophique, économique, sociale, sexuelle… à la même tribu, sinon ça ne fonctionne pas. C’est un peu comme les vidéos que l’on s’échange sur les réseaux sociaux ou sur les messageries. Si vous n’avez pas les mêmes affinités, les mêmes atomes crochus ou, a contrario, les mêmes antagonismes et les mêmes antipathies que ceux qui vous les envoient, ça ne fonctionne pas.
Vous le constatez en tant que producteur de podcasts, ou surtout en tant qu’auditeur de podcasts, il reste encore (beaucoup) de chemin à parcourir pour améliorer la découvrabilité des contenus issus des plateformes.
Pour illustrer mon propos, j’emprunterais une phrase à un ancien Premier ministre : "Notre route est droite, mais la pente est forte".
Dans le monde du podcast, et en particulier dans le monde complexe de l’auditeur, comme dans les pans d’une société civiilisée, il y a ce que l’on appelle une majorité silencieuse. Elle est toujours en attente d’évolutions. Ici, il s’agit d’évolutions techniques ou, on va dire, pour être plus précis, d’évolutions algorithmiques, qui lui permettraient d’écouter, encore davantage, des podcasts en accord avec ses choix. Et ça, c’est bon pour l’ensemble de l’industrie.
Enfin, pour que l’échange de podcasts fonctionne entre plusieurs individus (comme on le fait dans cette Room), il faut une condition sine qua non, indispensable, obligatoire, impérative : que ces individus appartiennent à la même communauté politique, philosophique, économique, sociale, sexuelle… à la même tribu, sinon ça ne fonctionne pas. C’est un peu comme les vidéos que l’on s’échange sur les réseaux sociaux ou sur les messageries. Si vous n’avez pas les mêmes affinités, les mêmes atomes crochus ou, a contrario, les mêmes antagonismes et les mêmes antipathies que ceux qui vous les envoient, ça ne fonctionne pas.
Vous le constatez en tant que producteur de podcasts, ou surtout en tant qu’auditeur de podcasts, il reste encore (beaucoup) de chemin à parcourir pour améliorer la découvrabilité des contenus issus des plateformes.
Pour illustrer mon propos, j’emprunterais une phrase à un ancien Premier ministre : "Notre route est droite, mais la pente est forte".
Archives
Dernières notes
Ne parlez pas de fin de la FM !
15/07/2024
Bonjour, la Belgique !
21/06/2024
Dans les coulisses du RadioTour à Strasbourg
18/05/2024
Avis de recherche
14/05/2024
Ce jeudi, nous serons à Strasbourg
13/05/2024
C’est reparti pour un tour
10/04/2024
Rennes : première étape du RadioTour 2024
14/03/2024
Flux RSS
La lettre Pro de la Radio et des Médias est une lettre confidentielle d'actualité professionnelle sur la Radio et les Médias. La puissance du média radio.
-
07/10/2024 15:50 - Brulhatour
La radio est toujours plus écologique que la télévision
-
07/10/2024 14:25 - Brulhatour
L'ACPM prépare la nouvelle édition de l'Innov'Audio
-
07/10/2024 11:35 - Brulhatour
NRJ Global ancre sa stratégie "Less is More"
-
07/10/2024 08:55 - Brulhatour
À 50 ans, la radio locale italienne prête pour le défi numérique
-
07/10/2024 08:25 - Brulhatour
Radio Contact : le "Good Morning" s’engage contre le harcèlement scolaire
Copyright Brulhatour © 2023 - Podcast&RadioHouse Éditions HF - 8 rue Fernand Delmas 19100 Brive - France - Tél. +33 555 180361