Brulhatour

Ce mardi 1er juin, j'étais l'invité de "franceinfo Junior". Des écoliers, élèves de CM1-CM2 à l'école Benjamin Rabier à Gonesse en région parisienne, m'ont bombardé de questions sur l'histoire de la radio et son rôle au fil du temps. Merci à la journaliste Solène Cressant qui m'a aidé dans ce sympathique exercice...


De jeunes auditeurs curieux dans "franceinfo Junior"


Rédigé par Brulhatour le Mercredi 2 Juin 2021 à 18:30 | Commentaires (0)

Audiomeans. C’est le nom de l’entreprise que l’on reçoit aujourd’hui. Je trouve que ça sonne plutôt bien comme dénomination. Non seulement, ça sonne bien et, de plus, cette dénomination peut aussi être comprise en-dehors des frontières hexagonales et, en particulier, sur le marché américain ou anglais. C’est certainement d’ailleurs un choix délibéré…


"Mal nommer les choses, c'est ajouter au malheur du monde"
Dans ce billet, aujourd’hui, je voudrais très rapidement (parce que ce n’est pas le sujet du jour et que je vais être donc hors-sujet), je voudrais vous partager ma réflexion en lien avec les dénominations des entreprises qui gravitent autour de la "Planète Podcast". On voit passer des noms tous les jours, mais avouons-le, on n’y prête que très peu d’attention. Ce matin, je me suis amusé à dresser une liste, forcément non exhaustive, des entreprises que les podcasteurs sont amenés à croiser, tous les jours ou presque. J’ai voulu en réunir quelques-unes et je me suis interrogé sur la pertinence ou non de ces appellations (souvent en anglais d’ailleurs). Je les ai classées en plusieurs catégories.

D’abord, la catégorie des plus connues : Apple Podcasts et Google Podcasts. Au moins ici, ça le mérite d’être clair. On sait où on est et pourquoi on est là. Suivent Audible (vous avouerez que le choix du nom est génial, plus que, ça intelligent). Ensuite, Talkers. Talkers est également un choix intéressant parce que très compréhensif. J’avoue que pour Deezer et Spotify, j’ai un peu plus de difficultés à y voir un lien avec le podcast mais en y réfléchissant bien, sur Deezer et sur Spotify, c’est d’abord de la musique, donc l’honneur est sauf !

Autre catégorie : les dénominations avec le suffixe en "cast". J’ai remarqué qu’on utilise souvent le suffixe "cast" dans le monde du podCAST On en use et on en abuse. Alors là, j’en ai trouvé un paquet : Acast, Pocket Casts, OverCast, ou encore SoundCast. Parfois le suffixe "cast" devient le préfixe de la dénomination… Exemple avec CastBox.
N’oublions pas le préfixe "pod" avec une multitude d’appellations (c’est la catégorie où on trouve le plus d’exemples) : PodCut, PodMust, Podnews, PodTrail, PodCloud, PodMap, Podcast Addict, Podigee, PodBean… On pourrait même évoquer LePOD ou encore la sympathique dénomination Podcastics.

Ensuite, la catégorie des dénominations avec la racine "audio". Binge Audio ("To binge" comme se gaver mais aussi Binge, comme la pomme de terre, là c’est moins sexy), AudioLibe, AudioCité, La FabriK Audio, Audion ou AudioNow. Sans oublier, bien sûr, Audiomeans.
Enfin, une catégorie des appellations qui sont apparemment très loin de la thématique du podcast mais qui ont malgré tout été choisies pour se développer dans l’univers du podcast. C’est la catégorie dans laquelle on pourrait mettre les incongruités, les illogismes ou les incohérences : Tumult, Triton (comme l’amphibien), Majelan, Sybel, l’onomatopée Bababam, Paradiso, Nouvelles Ecoutes, La Toile sur Ecoute et Louie Média (vous avez compris ? Louie comme le sens de l’ouïe qui permet d’entendre).

Que faut-il en déduire ? Que les acteurs du monde du podcast font souvent le choix d’appellations qui renvoient à l’univers du podcast. Ce qui paraît logique. Parfois avec originalité. Mais quelle que soit la dénomination choisie, il faut souvent plusieurs années pour se faire un nom dans le milieu. Parfois ce nom devient une marque connue (c’est la notoriété) et il peut jouer pleinement son rôle, celui de catalyser l’attention et de renvoyer aux auditeurs une image de crédibilité. Une stature sur le marché.
Pour terminer, je rappelle que les Éditions HF ont publié une carte complète des acteurs de l'audio digital en France. Elle est téléchargeable gratuitement sur lalettre.pro. Cette carte interactive compile l'ensemble des entreprises qui gravitent autour de ce secteur en pleine expansion…Et, les choses sont bien faites, on y trouve même Audiomeans…

 

Rédigé par Brulhatour le Mercredi 2 Juin 2021 à 13:05 | Commentaires (0)

Aujourd'hui lundi, alors que débute la Fête de la radio, Sidonie Bonnec, qui présente l'émission "Minute Papillon !" sur France Bleu, m'a gentiment demandé d'évoquer l'histoire de la radio en moins de 30 minutes. Exercice et pari difficiles à relever. Vous pouvez écouter ou réécouter l'émission en replay...


L'histoire de la radio sur France Bleu

On a bien sûr survolé un siècle d'aventure radiophonique, et encore pas tout à fait, puisqu'on s'est attardés sur les débuts de la radio, des premiers essais à la Tour Eiffel, jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
L'émission de ce lundi 31 mai (c'est la première partie) est accessible ICI.

Rédigé par Brulhatour le Lundi 31 Mai 2021 à 20:21 | Commentaires (0)

Aujourd'hui, dans cette Room sur ClubHouse, nous recevons Maxime Piquette qui dirige la plateforme Ausha. Philippe m'a tout de même demandé de réfléchir à un court billet, comme j'en ai la charge, trois par semaine. Étant donné que Maxime abordera les nouveautés sur sa plateforme, j'ai fait le choix de partager avec vous ce que le terme "nouveauté" m’inspire dans l'univers de la radio et de l'audio. Un billet bref donc pas exhaustif !


Proposer des nouveautés
D’abord, je voudrais partager avec vous un constat que l’on fait souvent à la radio. L’auditeur adore les surprises mais il a une sainte horreur des nouveautés. C’est assez paradoxal et la ligne de crête n’est pas vraiment large, entre surprises et nouveautés. À la radio, proposer des nouveautés s’apparente à prendre un risque in fine parce que la nouveauté vient bousculer les habitudes de l’auditeur. D’autant que, si la radio est le média de la mobilité par excellence, elle est aussi le média des habitudes. Sans indiquer l’heure le matin, l’auditeur peut se repérer temporellement seulement en écoutant un rendez-vous ponctuel. De cette façon, on sait si on est en avance ou si on est en retard. Bousculer ses habitudes, c’est le drame…

La nouveauté pourtant, elle est indispensable parce qu’elle renvoie une image de dynamisme notamment vers ceux qui la proposent. Rien de pire dans le monde de la radio et de l’audio digital de ne pas innover, de ne pas rafraîchir, de ne pas inventer ou tenter des expériences éditoriales. Sur le papier, c’est assez simple, je vous l’accorde mais sur le terrain, la difficile réalité vous rattrape souvent au galop. Alors, il faut probablement y aller par touches successives. Être très attentif à ce que l’on appelle chez nous l’air du temps. Humer l’air du temps, c’est prendre en cause les désirs, les doutes, les envies et les craintes de celles et de ceux qui vous écoutent. Leurs goûts musicaux par exemple, leurs goûts cinématographiques ou littéraires… Bien connaître celles et ceux auxquels vous vous adressez.

Que peut représenter une nouveauté dans le monde effervescent du podcast ? Et bien, c’est probablement un numéro spécial issu d’une série. Spécial parce qu’on va y trouver ce que l’on trouve pas habituellement en vous écoutant. Donc, un contenu pas forcément différent mais avec un autre regard, un invité, un habillage, une durée ou un style différents… Je vous dirai également qu’il y aussi des moments intéressant qui se prêtent plus que d’autres aux nouveautés. Cela peut répondre parfois à une puissante actualité ou alors, plus souvent, à une saisonnalité (un podcast différent à l’occasion des grandes vacances ou de Noël). Je remarque dans l’univers de la radio et de l’audio digital, que les nouveautés sont aussi et principalement lancées en début de saison, c’est-à-dire lors de la grande rentrée de septembre ou alors en janvier, lors de le petite rentrée. Voilà deux moments de la saison où l’on compte probablement le plus de nouveautés.

Bon, dans tous les cas, il faut trouver un juste milieu et faire preuve de bon sens. Disposer d’un discernement et d’une bonne connaissance de son marché.  Deux conseils (deux rappels) : un travail bien pensé, comme une nouveauté bien pensée, est un travail à moitié réalisé. Et plus encore : ne soyez jamais ennuyeux. L’ennui ça tue l’audience et ça tue la création.

Rédigé par Brulhatour le Lundi 31 Mai 2021 à 13:16 | Commentaires (0)

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