Brulhatour

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Rédigé par Brulhatour le Dimanche 23 Mai 2021 à 09:54 | Commentaires (0)

Comment comprendre cette interrogation ? Est-ce à dire que l’on doit proposer un podcast vidéo en parallèle de son podcast sonore ? Ou alors, ne faut-il pas mieux proposer un complément en vidéo de ce podcast ? Cette possibilité est très intéressante. Mieux encore, parions qu’elle peut avoir comme effet, une hausse de son audience traditionnelle et attirer un autre public, ou plutôt, un public davantage "qualifié".


Doit-on filmer son podcast ?
L’intérêt de la vidéo n’est plus à démontrer. Plus elle est brève dans sa durée et mieux c’est, surtout dans une société où l’on consomme vite fait bien fait tout ce qui nous passe sous le museau. Le rapprochement du podcast et de la vidéo n’est donc pas le mariage de la carpe et du lapin. C’est un principe. Mais quand il y aux principe, il y a généralement des exceptions…
L’inconvénient, c’est que la vidéo prend du temps et qu’il s’agit d’un vrai métier. Elle alourdit considérablement les tâches. Si ce n’est pas votre métier, alors vous lancez dans la vidéo s’annonce pour vous comme une sorte de projet sablonneux, une sorte d’entreprise sisyphéenne. Néanmoins, avec un peu de temps, un peu de créativité et un peu d’originalité, on peut proposer, parfois, de grandes choses.

Personnellement, je pense qu’un podcast vidéo n’est rien moins qu’une sorte de clip ou qu’une sorte de reportage TV. Vous pouvez toujours vous lancer dans l’aventure seulement vous allez vous éloignez progressivement de ce qui fait l’ADN du podcast : du son, d’abord du son et rien que du son. On est tous d’accord sur ce point. Hormis un visuel et quelques éléments rédactionnels, le podcast, c’est prioritairement du son. Et donc, pas forcément de la vidéo.

Ici, on prône, depuis longtemps, la synergie des outils et des méthodes. Nous sommes persuadés que le titre de votre podcast et le visuel qui l’accompagne, représentent à eux deux plus de 50% de l’engagement de l’auditeur. Cet auditeur vous a trouvé parce que la thématique ou le sujet que vous lui proposez ont retenu son attention. Le titre et le visuel de votre podcast feront le reste. Ils vont déclencher la lecture ou le téléchargement. Et, c’est souvent grâce au titre et au visuel que l’audience va être engagée. Si vous ajoutez la vidéo, c’est encore mieux. En tous cas, ça mérite d’être tenté.

Passons aux choses sérieuses : où peut-on ajouter de la vidéo ? Et bien personnellement, je suis maintenant persuadé que déposer, sur une plateforme, un podcast accompagné d’un visuel et d’une simple phrase d’accroche ne suffit plus. Je  pense même que cela discrédite et appauvrit votre travail. Et, c’est à ce moment qu’intervient notamment la vidéo. En complément de votre podcast.
D’abord, et c’est la moindre des choses et le minimum syndical, il vous faut un site dédié à votre podcast. Vous pouvez vous éparpiller sur mille et une plateformes mais il vous faut toujours une solution de repli, un quartier général : un site dédié.
Et c’est, sur ce site dédié, que vous allez continuer à moissonner votre audience. Les auditeurs ont leurs qualités de leurs défauts : ils sont très curieux. Et quand ils ne sont pas rassasiés, ça ne leur plait pas. Il faut leur donner ce qu’ils veulent en complément de la simple et seule écoute de votre podcast.

5 idées si j’étais à votre place...

#1
Du texte. Un texte plus fouillé (que la seule phrase d’accroche) qui explore le sujet du podcast qu’ils viennent d’écouter ou qu’il vont écouter. Vous avez le choix. Vous pouvez retranscrire simplement votre podcast ou carrément proposer un article voire un dossier complet avec des thèmes pas forcément abordés au micro lors de l’enregistrement.

#2 Des photos. Elles renvoient forcément elles aussi au sujet abordé dans votre podcast. Des photos des intervenants, des photos des coulisses, des photos de vous durant l’enregistrement, des photos, des photos, des photos… Elles permettent d’illustrer ce que vous dîtes. C’est très important pour l’auditeur de mettre un nom sur un visage ou un fait d’actualité sur un visuel. Quand on. Fait du son, il faut illustrer.

#3 Des bonus. Des bonus sonores qui n’ont pas été retenus au montage parce que vous devez respecter une durée, parce que ces propos étaient hors-sujet ou pas forcément intéressants dans votre podcast ou parce que, certaines séquences ne peuvent être que des morceaux complémentaires.

#4 De la vidéo. Ici on en parle pas de reportage ou de film. D’ailleurs, ce n’est pas dans l’esprit du podcast. Ici, on parle d’images d’illustration : les coulisses de l’enregistrement, une interview filmée de votre invité qui au-delà du sujet, qui exprime pourquoi il a voulu répondre à votre invitation, pourquoi il recommande votre travail etc.

#5 De la vidéo encore, mais sous une autre forme. Pourquoi ne pas vous mettre en scène en live et donc en vidéo sur un réseau social pour débriefer, pour échanger avec vos auditeurs, pour fouiller davantage le sujet avec votre invité… Les possibilités sont nombreuses.

Bonus...
Un podcasteur devrait aussi privilégier le format court, c’est-à-dire, une courte vidéo, 10, 20, 30 ou 40 secondes pour nourrir exclusivement  les réseaux sociaux. Ces pastilles vidéo vont permettre d’engager l’audience avant, pendant après la diffusion. Ce sont des produits d’appel. Elles demandent peu de main d’oeuvre, leur élaboration, sur le plan technique, n’est pas forcément insurmontable. On peut les mettre partout : sur Twitter, sur Instagram, sur Facebook… On peut les échanger sur Whats’App et les partager très facilement. Ce sont aussi grâce ces teasing réguliers que vous allez marquer son territoire et engager votre communauté

Alors à la question "doit-on filmer son podcast", je réponds oui mais pas n’importe comment. Il faut le faire intelligemment. Souvenez-vous toujours qu’un travail bien pensé et toujours un travail à moitié réalisé !

Rédigé par Brulhatour le Vendredi 21 Mai 2021 à 13:10 | Commentaires (0)

Du podcast natif au podcast replay (issu du monde de la radio), le Collectif POD. répondra à vos interrogations. L'union fait la force et cette nouvelle communauté, portée par le magazine LePOD. entend bien fédérer les passionnés débutants et les professionnels. Premier rendez-vous le 27 mai prochain !


Le Collectif POD. se revendique comme une communauté de fans de podcasts. Une communauté qui échange déjà activement sur l'espace conversationnel ClubHouse avec des passionnés, des créateurs, des professionnels de l'univers du podcast. Au menu à 13h (le lundi, le mercredi et le vendredi), 60 minutes d'interactions et de discussions en lien avec le podcast : partage d'expériences, tips et autres bons conseils pour se lancer ou perdurer, confrontation d'idées et beaucoup de réflexions autour de la production, de la monétisation, de la diffusion ou encore de la promotion.
La première réunion du Collectif POD. se déroulera le 27 mai 2021 en ligne. Inscrivez-vous dès aujourd'hui ICI pour tout savoir sur ce collectif et devenir officiellement un vrai "Podeur".
 

Le magazine LePOD. lance le Collectif POD.

Rédigé par Brulhatour le Jeudi 20 Mai 2021 à 14:31 | Commentaires (0)

Incontestablement, oui et même deux fois oui, le podcast natif souffre d’un déficit de notoriété. Les Français connaissent peu ce nouveau format. D’ailleurs, qui sont ceux qui pourraient donner une définition du mot "podcast" ?


Le podcast souffre-t-il d’un déficit de notoriété ?
Gageons qu’ils ne sont pas nombreux. D’abord, parce que le podcast est un format récent et qui n’en est visiblement qu’à ses balbutiements et puis, aussi et surtout, parce que c’est un format qui vient concurrencer les formats plus traditionnels, depuis longtemps installés, comme la radio et la musique, qui se consomment (pour l’instant) différemment. Ajoutons que le public du podcast est un public de curieux. Il prend le temps de chercher, parfois de trouver, il prend le temps de s’abonner, il prend le temps de s’habituer aux plateformes et à tous les outils inhérents qui gravitent autour du podcast. Les autres, grosso modo, l’écrasante majorité, la majorité silencieuse, ne prennent pas ce temps nécessaire (parce qu’ils ne l’ont pas) et surtout parce qu’ils n’ont pas compris l’intérêt qu’ils pourraient en tirer.

Voilà, la raison principale de ce déficit de notoriété. Quand un client n’achète pas, c’est qu’il n’a bien souvent pas compris l’intérêt du produit ou du service qui est proposé à la vente.

Soyons réalistes, les podcasteurs n’ont pas encore su convaincre le grand public à s’engager vers eux. Ils n’ont pas su mettre en exergue les atouts, les qualités, les bénéfices, les avantages et les bonnes raisons d’écouter un podcast. Pourquoi ? Déjà parce que ce n’est pas leur métier : la promotion, c’est un métier. Aussi, parce qu’il n’y a pas encore en France de personnalités liées aux podcasts, comme il n’y a pas encore un ou plusieurs podcasts qui séduisent le grand public. Est-ce que ça va durer longtemps ? Probablement… Certes, depuis mars 2020, l’audience des podcasts a considérablement augmenté mais toujours aucune personnalité à l’horizon. Pas de « Monsieur Podcast » et pas de « Madame Podcast », alors forcément, ça freine un peu le développement du marché à devenir Mainstream mais ça ne l’empêche pas…

Selon l’étude Global Audio de Médiamétrie, la radio est toujours l’offre audio la plus consommée. Chaque mois, près de 9 internautes sur 10 (86.4%) écoutent la radio en direct. Ils sont également de plus en plus à l’écouter à la demande (27.7% des internautes).
Pour les podcasts, ça progresse : près d‘un tiers des internautes (31.3%) écoutent des podcasts chaque mois, un chiffre en progression de 5.3 points en un an. Les podcasts sont particulièrement appréciés des jeunes : 1 auditeur de podcast sur 4 a moins de 25 ans. Le podcast est un format engageant : près de la moitié des auditeurs (44%) déclarent recommander ou noter les podcasts qu’ils écoutent.

Alors, c’est comme pour tout, il faut laisser le temps au temps. L’histoire, comme l’histoire de la radio, ou ici l’histoire des podcasts, demande du temps. On aimerait que quelques semaines ou quelques mois suffisent seulement pour que le marché du podcast trouve enfin sa place et se développe. Et bien non, l’Histoire répond à des cycles de 5, 10, 25, 50 ou 100 ans, parfois d’un millénaire. Je ne dis pas qu’il faudra plusieurs siècles pour que le marché du podcast se structure ! Juste d’un peu plus de temps, mais pas celui dont on est habitués en actualisant avec son index son compte Twitter, Instagram ou Facebook.

Rassurez-vous, le développement va vite. Parfois même trop vite, selon moi. En France, 112.6. millions de podcasts ont été consommés en avril eStat de Médiamétrie. Aux États-Unis, portés par un quatrième trimestre particulièrement solide (+ 37% sur un an), les revenus publicitaires des podcasts ont grimpé à 842 millions de dollars en 2020, contre 708 millions de dollars l'année précédente selon l'étude annuelle de l'IAB. Ça va donc vite, tellement vite qu’on peut parfois se demander si la bulle ne va pas aussi rapidement éclater !

Rédigé par Brulhatour le Mercredi 19 Mai 2021 à 13:08 | Commentaires (0)

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