Brulhatour

Le contenu et le contenant ne sont pas de simples apparences. Le contenu, c’est votre podcast mais pas que. Le contenant, c’est vous mais pas que. Dans tous les cas, contenu et contenant ne font qu’un. Car c’est bien de l’image que l’on renvoie dont il est question ici. Quelques rappels de fondamentaux…


Soignez votre contenu et son contenant

Quatre axes à privilégier pour un meilleur contenu
 
Le rédactionnel

C’est l’orthographe mais également la titraille ou encore les entrées de lecture. Un bon titre, c’est la possibilité de déclencher une envie chez un auditeur potentiel qui, habituellement, ne demande qu’à vous écouter. Un bon titre réveille chez lui une appétence qui déclenchera (peut-être) une lecture ou un téléchargement. Un conseil : faites des essais avant de mettre en ligne les accroches qui servent à promouvoir votre podcast. Les essais ne fonctionnent que si ces derniers sont menés sur plusieurs jours parce que, parfois, on est moins bon le mardi que le jeudi et vice-et-versa…
 
Les visuels
Les logos, les illustrations et, en particulier dans le secteur du podcast, la vignette sont tous des éléments visuels qu’il faut soigner. On dit que c’est la vignette qui déclenche prioritairement une écoute ou un téléchargement (j’avais déjà écrit un article -accessible ICI - sur son importance) . Si, en dehors, du titre de votre podcast vous deviez soigner un élément, ce serait donc bien la vignette. La décliner dans tous les formats possibles.  Et pensez à la faire évoluer avec le temps, avec l’actualité, avec les épisodes spéciaux, avec les saisons… Les déclinaisons sont nombreuses.
 
La qualité sonore
Certes, votre sujet est intéressant, on n'en dote pas? Mais, si la qualité sonore de votre podcast ne suit pas, alors il ne sera probablement pas écouté ou pas dans son intégralité. Ici, on fait référence à la confortabilité d'écoute de l’auditeur. Sur une échelle de 1 à 10, il faut atteindre les 10. Les nouveaux podcasteurs sont tous confrontés à cette problématique sonore. C’est d’ailleurs souvent une des raisons qui les poussent à abandonner au même titre que la périlleuse étape du montage.
 
Le montage
Vous avez probablement une idée très précise de ce que doit être votre montage final mais vous êtes confronté à l’outil qui vous permet de le réaliser. Il mérite une prise en main, parfois longue et exaspérante voire décourageante. Un conseil : n’en faites pas trop si vous pensez ne pas avoir les compétences techniques suffisantes. Encore une fois : faites peu mais faites le bien. Soignez les 30 premières secondes. N’attendez pas avant d’entrer dans le vif du sujet. Tenez la promesse dès les premières secondes.

Quatre axes à privilégier pour un meilleur contenant
 

Le site web
C’est la vitrine de votre travail. Plus encore, en fonction des couleurs, de son adresse, de la disposition des rubriques, des illustrations, de la cadence de mise à jour… c’est aussi la principale porte d’entrée d’où pourra naitre votre communauté. Comme on l’a déjà dit ici, le site web c’est une sorte de quartier général. J’aime bien cette notion de quartier général parce que c’est comme un centre de commandement autonome le plus indépendant possible où sont concentrés votre ADN, vos productions, vos valeurs…
 
La ligne éditoriale
C’est un peu la philosophie (l’esprit) de votre travail. Vous l’expliquez en 4 lignes est bien sûr impossible tant cette notion est aussi prégnante que nécessaire, et que différente en fonction de vos moyens et de vos buts. Pour résumer, la ligne éditoriale c’est votre promesse ou, plus exactement, le respect de votre promesse grâce à un savant mélange qui comprend le choix des sujets traités ou la façon de les aborder en gardant toujours dans votre ligne de mire votre cible.
 
La motorisation
Ce sont les outils que vous maîtrisez et qui jouent un rôle dans votre développement. Un bon moteur qui "tourne carré" et ne tombe jamais en panne, c’est l’assurance d’arriver à bon port. Les outils que vous utilisez doivent donc répondre à des exigences techniques : leur facilité d’utilisation, leur rapidité d’exécution, leur compatibilité, leur coût… et beaucoup d’autres choses encore. On peut produire un podcast sur un Smartphone mais quand vous devez en réaliser 3, 4 ou 5 par semaine ou un seul par mois dans un format long, vous comprendrez que cette motorisation joue un rôle déterminant.
 
L’image
C’est l’empreinte que vous laissez dans la vie de tous les jours, au contact de vos partenaires ou de vos auditeurs, sur les réseaux sociaux. Vous êtes le seul à pouvoir la maîtriser. Travailler son image, c’est beaucoup de travail car elle se construit sur le long terme. Son résultat repose toujours sur la patience et sur une régularité dans vos actions. Il y aurait ici beaucoup à dire. Le meilleur des conseils que l’on puisse vous donner, c’est prioritairement et durablement d’être sympa, d’être curieux, d’être raisonnable, d’être humble et de faire preuve d’audace. Bref, "Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage"...
 

Rédigé par Brulhatour le Mercredi 13 Avril 2022 à 19:03 | Commentaires (0)

Retour à une vie normale

Moins de délocalisations, moins d’animations et moins d’actualités produites par la radio. On pourrait croire que la radio ronronne. Cela ne date pas d’hier. L’uppercut du premier confinement a sonné le secteur. Probablement davantage ceux qui sont derrière que devant le micro. L’évolution des façons de travailler et les modifications des habitudes ont pesé. Force est de constater que le secteur peine à retrouver ses esprits. Les radios sont moins pourvoyeuses en communiqués. C’est un signe qui ne trompe pas. On constate, sur le terrain, un engagement moins fort qu’avant Covid. Les opérations sont moins nombreuses. Ferait-on grise mine dans les studios ?

Pour les animateurs, les programmateurs ou les commerciaux, aucun élément scientifique ne permet de justifier ce constat. Pour les journalistes, on peut s’appuyer sur cette étude réalisée auprès de 1 500 journalistes français en février 2022 par l’agence de communication Oxygen. Oui, la pandémie et les confinements successifs ont eu des conséquences notables sur le quotidien des journalistes : 49% ont ressenti un isolement social. La charge de travail intense (45%) et l’impact négatif sur la santé mentale (44%) sont également largement cités, souvent dus à un accroissement des amplitudes horaires et à des difficultés à déconnecter des outils de travail en ligne. À France Bleu, les syndicats évoquent l’anxiété, la fatigue, le stress, la déprime, les arrêts maladie, le burn-out… pour traduire le quotidien des assistants de gestion en radio locale.

Trois mois nous séparent encore de la fin de cette saison. Les indicateurs, publicitaires notamment, repassent progressivement au vert, et l’audience va certainement continuer à se consolider. Mais il faut être attentif à l’ambiance qui règne dans les studios. À l’effet de sidération succède désormais l’effet de saturation. La radio n’y échappe pas. Et, avec l’approche de la belle saison, il y a fort à parier que de nombreux professionnels voudront en finir avec cette saturation pour se réapproprier, enfin, une normalité dans leur travail. Difficile équilibre à trouver.

Ce magazine est disponible en cliquant ICI

Rédigé par Brulhatour le Mardi 12 Avril 2022 à 17:49 | Commentaires (0)

Au risque d’enfoncer quelques portes ouvertes, on va rappeler quelques fondamentaux pour bien et mieux communiquer. Si vous voulez des idées pour créer des objets promotionnels, vous frappez à la mauvaise porte. En revanche, si vous êtes à la recherche d'une mise à niveau de ce que signifie le bon sens pour communiquer avec quatre préconisations essentielles et qui vont dans la même direction, c’est maintenant.


Mieux communiquer autour de son podcast

C’est d’abord être vu
Et pour être vu, il est nécessaire de sortir de son studio ou de son bureau. Parmi tous les outils pour mieux communiquer, le présentiel est probablement le meilleur. Il assure indirectement, et par votre intermédiaire, une visibilité de votre marque, de votre travail, de votre podcast. Il faut se montrer et montrer ses réalisations, c’est-à-dire partager son travail et démontrer son utilité. Pour se montrer, il faut assister aux manifestations en lien avec votre secteur d’activité. Elles ne sont pas nombreuses donc, impossible de passer à côté. Vous y rencontrez des gens qui comme vous, galèrent, réussissent, s’interrogent et surtout, viennent y chercher du relationnel, y faire naître des collaborations, y impulser des projets, y confronter des idées... Donc, montrez-vous et montrez votre travail sans oublier qu'on gagne toujours à sortir de son studio et de son bureau au lieu de faire reliure son derrière sur un fauteuil.
 
C’est ensuite être exigeant
Exigeant avec soi-même. Il est toujours beaucoup plus difficile de communiquer autour d’un podcast bringuebalant. En amont, vous devez forcément soigner votre production. Dans le cas contraire, ne venez pas vous plaindre si votre communication ne porte pas ses fruits. Donc, cette exigence, c’est être réaliste. Plus votre podcast catalysera l’attention, parce qu’il englobera toutes les notions qui feront de lui un podcast de qualité, plus il sera facile de le promouvoir. Et puis, soyez exigeant avec vous-même, c’est aussi prendre soin de l’image que vous renvoyez auprès de vos auditeurs, de vos partenaires actuels et futurs, des institutions, de la presse…Si vous êtes banturle comme une brouette, il y a, là aussi, peu de chances que votre communication porte ses fruits. Donc, soignez votre image.
 
C’est surtout s’y intéresser

Parce que la communication ne s’improvise pas. Si vous deviez garder qu’un seul conseil, ce serait celui-ci : faites peu mais faites le bien. Tellement bien que personne ne puisse vous reprocher quoi que ce soit et venir vous casser les pieds. Faites peu dans votre démarche. Si ça vient du cœur, si vous le faites avec passion, patience et franchise, les auditeurs, comme vos partenaires ainsi que celles et ceux qui vous entourent, le constateront d’eux-mêmes. Souvent, il n’est pas nécessaire d’être dans le trop, c’est-à-dire dans l’exagération ou dans l’immodestie pour actionner des leviers de croissance. Simplement, il suffit de prouver sa solidité et sa valeur. Un peu de pudeur et de retenue ne nuisent pas non plus. Les gens dans le secteur y sont très sensibles. Et, cela n’empêche nullement l’audace.
 
C’est enfin compter sur ses auditeurs
On ne le répétera jamais assez : la meilleure des communications pour vendre des tomates comme pour vendre un podcast, c’est le bouche-à-oreille. Parce que c’est la publicité la plus loyale qui existe. Autre avantage : elle ne coûte pas un sou. Les auditeurs sont intelligents. Ils percutent vite. Comme à la radio, on dit qu’il faut 3 secondes pour perdre un auditeur et 3 ans pour reconquérir sa fidélité. J’imagine que dans le secteur, cette temporalité doit être identique à quelque chose près… Donc, engagez vos auditeurs. L’auditeur, c’est le meilleur ambassadeur de votre podcast. S’il y trouve du plaisir, il le partagera et, progressivement, votre podcast gagnera en notoriété.

3 conseils à ne surtout pas suivre
 
# 01 Naviguer à vue

Ce qui parait clair et compréhensible pour vous ne l’est pas forcément pour les autres. Sauf à ce que vous soyez un brillant professionnel, et on n’en doute pas une seconde, partagez votre vision et vos actions avant de les rendre public. Pensez à ceux qui vont recevoir votre message. Réussir sa communication, c’est un coup en 3 bandes comme l’interview à la radio : celui qui pose les questions, celui qui y répond et (on l’oublie trop souvent) celui qui les écoute…
 
# 02 Pomper ce qui a déjà été fait
Un peu de créativité ! Surtout dans le domaine du podcast. C’est un secteur encore plein de promesses et de potentialités et où le champ des possibles demeure très largement ouvert. Finalement, il reste encore de nombreux territoires à explorer parce que les podcasteurs ne sont pas nombreux. Donc, c’est une opportunité pour se démarquer plus simplement, plus rapidement et plus efficacement.
 
# 03 Ne pas communiquer
La communication, c’est comme l’investissement dans une entreprise. Si vous n’en faites pas, c’est la mort qui vous guette. Communiquer, c’est d’abord soigner sa notoriété même si on n’a pas grand-chose à dire. Vous montrez que vous êtes là et vous marquez votre territoire. Mais comme dans toutes choses, il faut trouver aussi un équilibre. Être ni dans le trop, ni le pas assez. Pour terminer, je dirais que pour bien ou mieux communiquer, il faut trouver le bon support. Ce n’est pas facile car les supports sont de plus en plus en nombreux et variés, multipliant ainsi le risques d'erreurs et les coups d’épée dans l’eau.

Rédigé par Brulhatour le Mercredi 6 Avril 2022 à 12:48 | Commentaires (0)

Au hasard de mes lectures, j’ai trouvé quelques phrases très drôles en lien avec Facebook. Celle-ci : "Facebook ne rend pas les gens bêtes, il contribue à ce que ça se remarque davantage". Celle-là : "Avoir des milliers d'amis sur Facebook, c'est comme être riche au Monopoly". Une dernière pour la route : "Quand tu parles à un mur, t'es sur Facebook". Voilà, pour la mise en bouche. Maintenant, la mise en jambes…


Un p’tit pouce bleu ? Merci !

Il y a trois façons d’utiliser Facebook. D’abord, en vous plaçant dans la peau de l’observateur dont le rôle est de seulement consulter. Ce rôle s’arrête là où il commence. Ensuite, dans le rôle de l'utilisateur celui qui va aimer, commenter ou partager un contenu. Enfin, il y a le créateur qui va créer du contenu et le proposer en ligne.
Ces trois profils sont d’ailleurs résumés dans une règle qui a fait florès depuis l’essor des réseaux communautaires. C’est la règle dite des "90-9-1" : 90% des internautes consultent et parcourent éventuellement les interactions, 9% lisent, parcourent les interactions et y participent occasionnellement en laissant un commentaire ou en partageant un contenu qu’ils n’ont pas créé eux-mêmes. Le 1% restant crée un contenu spécifique et le partage sur une plateforme communautaire dans le but de le faire connaître, donc dans le but de générer de la notoriété, de l’audience, des ventes et des profits.
 
Sur Facebook, le monde se divise en 3 catégories
Que faut-il en déduire ? Que sur Facebook donc, le monde se divise en 3 catégories : ceux qui consultent (ils sont passifs et très nombreux), ceux qui partagent (ils sont actifs mais pas forcément nombreux) et ceux qui créent (ils sont productifs mais très peu nombreux). C’est intéressant de mettre en lumière ces 3 catégories parce que cela vous permettra d’activer certains leviers lorsque vous devrez vous positionner sur un réseau social.
Autant TikTok et Instagram attirent une cible jeune, autant les utilisateurs de Facebook sont plus âgés. Autant, on estime que la moitié des utilisateurs sur Twitter n’ont jamais envoyé un tweet, autant on partage beaucoup sur Facebook. Le réseau social est probablement le plus connu de la planète et a développé des outils intéressants comme le Market Place.
 
La machine produit un cercle vertueux qui entretient la machine
Selon moi, Facebook est un réseau qui perd en popularité. Même si celui-ci est toujours un formidable moyen pour générer du trafic, ce qui a fait son succès (c’est-à-dire le partage d’informations et l’aspect communautaire) provoque aujourd’hui sa déroute. C’est une problématique commune à tous les réseaux sociaux : la machine produit un algorithme qui favorise la forme et pas le fond. Le monde des idées et de la nuance a été englouti par la petite phrase, le buzz, le clash… Les utilisateurs ont pigé le principe de ce cercle vertueux. Conséquence, il faut désormais proposer une information hors-norme pour que l’algorithme la prenne en comptant laissant toutes les autres dans un relatif isolement. Le 1% qui crée doit donc fournir des efforts colossaux pour maintenir la tête hors de l’eau et maintenir son trafic et ses interactions. Alors, on peut aisément imaginer que demain, il n’y aura pas un mais plusieurs algorithmes de recommandations. Chaque utilisateur pourra choisir celui qui lui correspond le mieux en fonction de ses envies culturelles, de ses opinions politiques, de ses besoins organiques… Bienvenue dans le pays des biais cognitifs.

5 conseils pour utiliser Facebook (lira aussi ICI)
 
#1 Postez utile
Soyez exigeant avec vos followers et avec vous-même. Ne soyez jamais ennuyeux. Votre page est votre image : respectez un éditorial et n’en sortez pas. Tenez la ligne et ne vous éparpillez pas en donnant par exemple votre avis sur des sujets clivants. Soyez positif et professionnel (l’un va rarement sans l’autre…).
 
#2 Mettez à jour
Il est inutile de mettre à jour à longueur de journée. Un Post quotidien utile vaut mieux que 10 publications inutiles chaque jour. Pensez aussi à changer régulièrement vos bannières et à proposer de nombreux visuels réactualisés. À classer correctement vos photos et à taguer vos vidéos...
 
#3 Variez les publications
Un lien qui pointe vers l’article d’un site web, c’est bien. Une photo, une vidéo, une phrase engageante ou inspirante, un extrait sonore, c’est beaucoup mieux. Donc, variez les formats. Humaniser le tout : il faut de l’humain derrière chaque publication et que le follower sache ce que vous êtes et ce que vous représentez…
 
#4 Répondez aux utilisateurs
C’est intéressant car cela permet de créer une communauté et de la développer. Récompensez-les le plus souvent possible avec des bonus ou en organisant des jeux-concours. Essayez-vous au live avec votre communauté : créer des apéros virtuels, des sessions de questions-réponses…
 
#5 Affinez les passerelles

Vérifiez que vos contenus sont facilement et correctement partageables sur Facebook car le nombre de "J’aime" et le nombre de "Partages" sous un Post sont les moyens les plus loyaux pour promouvoir votre travail. Donc, il faut que la plateforme qui héberge vos podcasts et votre site qui offre du contenu soient techniquement irréprochables…

Rédigé par Brulhatour le Mercredi 30 Mars 2022 à 13:03 | Commentaires (0)

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