Brulhatour

L'hébergement : pas prioritaire mais nécessaire



Mercredi 1 Décembre 2021

Une rapide définition pour nous mettre en appétit : un hébergeur stocke et distribue. Si vous comprenez cette mécanique, vous avez tout compris du rôle et des avantages que vous pourrez bénéficier de votre futur hébergeur.



D’abord, et dans le cadre du processus de production d’un podcast, il est, certes nécessaire de s’intéresser au choix de son futur hébergeur, mais ce n’est pas une obligation. Plutôt, ce n’est pas une étape urgente. On n’envisage pas de produire un podcast en fonction de l’hébergeur. D’abord, on pense à son podcast, avant de penser à son hébergement. Ce n’est pas au podcast de s’adapter à l’hébergeur mais à l’hébergeur de s’adapter aux podcasts des uns et des autres. C’est un postulat qui doit s’inscrire dans la durée parce que, dans le cas contraire, vous allez devoir respecter un cahier des charges plus imposant. Donc, lorsque vous avez l’idée de lancer un podcast, "prioriser les priorités" : dans l’ordre, son titre, son visuel, son style, sa rythmicité, le matériel utilisé, le temps que vous allez devoir y consacrer. Tout le reste -je ne dis pas que ce n’est pas nécessaire- je dis seulement que ce n’est pas prioritaire.
 
Primo. Vous n’avez que l’embarras du choix sur le marché de l’hébergement. D’abord : le prix. Écartez tout ce qui est gratuit, ou presque, sauf si vous voulez simplement vous amuser et vous faire plaisir. Si vous avez un autre objectif, payer un service. C’est l’assurance de bénéficier qu’une qualité qu’il est très difficile de bénéficier avec des formules gratuites. Ça vaut pour l’hébergement d’un podcast comme pour la création graphique d’une vignette. Vous payez l’orchestre, vous choisissez la musique, vous avez votre mot à dire. Vous pouvez ne pas être satisfait. Vous devez le faire savoir. Vous êtes le client et, vous connaissez le formule : "le client est roi".
 
Secundo.
Le marché de l’hébergement est loin d’être une jungle. Au bout du fil, ce sont encore et toujours, et le plus souvent, des passionnés. Ce sont des gens, on va dire, de bons conseils. Ils ont d’ailleurs tout intérêt à ce que vous soyez satisfait. Il ne faut pas leur jeter la pierre car l’hébergeur n’est pas le chainon marquant de votre audience. C’est un facilitateur. Et, ce n’est surtout pas la faute de votre hébergeur si votre podcast n’atteint pas l’audience que vous avez envisagée pour lui.
 
Tertio. L’hébergeur héberge. C’est déjà beaucoup. C’est un métier. Comme celui d’écrire ou de créer des vignettes. On ne s’improvise pas hébergeur. L’hébergeur, plus qu’héberger, il va vous faire gagner du temps.  Grâce à sa technologie, il va distiller votre épisode sur de nombreuses plateformes d’écoute en quelques clics. Ça, c’est ce que vous devez retenir : le gain de temps. Mais sa mission s’arrête là. Ce ne sera pas sa faute, je le répète, si votre podcast se retrouve noyé au milieu de millions d’autres. Ce qui fera la différence, c’est vous.
 
Quartro. Tous les hébergeurs proposent aujourd’hui différentes formules avec des services intéressants. La rapidité d’import, la possibilité d’avoir accès à des chiffres liés à votre audience, les liens simultanés avec les réseaux sociaux, un accompagnement par un membre de l’équipe, la mise en ligne en différé… Il faut prendre un peu de temps et demander, par exemple, un essai gratuit d’un mois pour se faire la main et prendre ses marques…
 
Le choix d’un hébergeur repose bien souvent sur le bouche-à-oreille, la publicité la plus loyale, rappelons-le. Donc, écoutez ce qui se dit autour de vous, partagez des sentiments, des appréhensions, des expériences et des ressentis. Je ne vous donnerai pas des noms d’hébergeurs à solliciter mais, je me permets de partager avec vous, ma philosophie (qui j’espère sera la vôtre) : vous êtes en France, privilégiez un hébergeur français.
Brulhatour