Brulhatour
Le plus dur reste à venir
Juin. La saison est terminée. Elle l'est depuis plusieurs semaines. Mais il y a déjà un petit goût de grandes vacances… Une envie de vite tirer un trait sur ces deux derniers mois et de repartir sur de bonnes bases. Cette volonté est louable, mais elle sera difficilement réalisable parce que la situation héritée de la crise sanitaire est devenue intenable pour la majorité des radios, de la plus petite à la plus grande.

Regardons la situation : tous les événements professionnels sautent les uns après les autres. Même le solide IBC n'aura pas tenu le choc. On se dirige vers une année blanche, pour ne pas dire une année noire, qui va entraîner avec elle son lot de misère. Alors, à quoi faut-il s'attendre ? Des faillites ? Des licenciements ? Des annulations ? Des reports ? L'humain, derrière la machine – pensons aux pigistes ou encore aux CDD et autres CDDU –, paiera le prix fort de cette crise sanitaire.

Ce n'est pas faute d'avoir alerté à plusieurs reprises les pouvoirs publics sur la bombe à retardement qu'est toujours le Covid-19 pour le secteur radiophonique, plus largement, pour celui de l'événementiel. En Suisse, au Royaume-Uni ou encore au Canada, ces pouvoirs publics ont pris la mesure de la gravité des situations économiques et ont abondé en direction des stations.
 
Situation paradoxale… Durant ces deux derniers mois, les Français ont encore une fois témoigné de leur attachement pour la radio. Certes, ils disposaient du temps nécessaire mais la radio, dans son ensemble, a fait preuve d'une réactivité comme elle a toujours su le faire dans les moments difficiles. Plus encore, la radio a relayé l'ensemble des messages de prévention. Logiquement, le chiffre d'affaires a fortement dévissé et il faudra compenser. Payer la note. Le plus dur reste à venir…

Rédigé par Brulhatour le Vendredi 5 Juin 2020 à 09:00 | Commentaires (0)

Des casques et des masques !
D'aucuns diront que le plus difficile est derrière nous, d'autres que les semaines et les mois qui viennent nous promettent un cortège de misères. On peut s'accorder sur un point : le manque de visibilité des acteurs de l'industrie pour la prochaine saison. Quel avenir pour les émissions en public ? Quelle place pour le télétravail ? Quelles marges de manœuvre pour les commerciaux ? Quel sort réservé aux délocalisations et aux concerts ? Beaucoup d'interrogations. Peu de réponses. Car le 11 mai ne sera pas la date de la fin de ce printemps confiné, mais le début d'une nouvelle étape à laquelle nous devrons faire face.

La panoplie de l'animateur et du journaliste s'enrichit d'un nouvel accessoire : le masque. Parler avec un masque, vous n'y pensez pas ! Pourtant, les habitudes vont devoir changer. Les comportements aussi. La radio s'adaptera. Elle en a déjà vu d'autres. Mais dès le début de l'été prochain sonnera également l'heure des comptes. Et ça devrait faire mal. Avec ou sans masque. Depuis le mois de mars, le chiffre d'affaires de la radio accuse une baisse sensible et les commerciaux mangent la poussière. Tout cela aura des conséquences sur les investissements et sur l'emploi.

Avancer. Anticiper. Prévoir. C'est ce que nous nous efforçons de faire aux Éditions HF qui lancent durant cette fin de période de confinement la Virtual Radio Week. C'est une première. Une opération entièrement digitale, diffusée exclusivement sur le web avec des moyens entièrement numériques. C'est notre façon de répondre à la crise qui nous touche. Les webinars s'enchaîneront du 4 au 7 mai autour de la thématique Total Remote ou comment continuer à fabriquer la radio en période de crise. On compte sur vous !

Rédigé par Brulhatour le Mercredi 29 Avril 2020 à 09:00 | Commentaires (0)

La "drôle de radio"
À l’image de la "drôle de guerre" que nos aïeux ont connue en 14, cette période étrange, qui a débuté en France avec le début du confinement exigé par l’État, montre que les radios savent assurer la continuité de leurs missions et de leurs programmes. Ce qui n’aurait paradoxalement pas été possible il y a encore 10 ou 20 ans. À l’aube de cette nouvelle décennie, la capacité réactive de la radio n’est plus à prouver ni à démontrer y compris au cours d’une période troublée par un cortège de peurs et d’inconnu.

Pourquoi cette capacité est-elle toujours possible ? Parce qu’il y a un élément fondamental qui fait toute la différence durant de pareils événements : l’Homme. Pas de moyens humains : pas de capacité réactive. Il est important de se souvenir comment il est nécessaire d’être toujours prévoyant pour réagir efficacement. Seulement, cette fois-ci, cela suffira-t-il ?

Les professionnels n’ayant, à l’heure où l’on écrit ces lignes, aucune visibilité à court terme, bien malin est celui qui peut dire qui gagnera cette guerre. Comme dans tous les conflits, cette période de "drôle de radio" aura des conséquences insoupçonnées, et probablement même, insoupçonnables : comment réagiront les auditeurs, les audiences, les annonceurs… ? Et quelle sera la capacité des équipes à réagir après ce temps de confinement ?

Nous avons pris la décision de modifier sensiblement le contenu de ce nouveau numéro. Nous avons tenté de prendre le pouls de notre industrie qui devra, cette saison, faire sans les Radiodays Europe, le NAB Show et les autres rendez-vous emblématiques. Nous avons tenté de mettre en lumière les initiatives des uns et des autres parce que, quoi qu’il arrive, la radio demeura une des armes les plus efficaces contre la peur et l’inconnu.

Rédigé par Brulhatour le Mardi 31 Mars 2020 à 09:00 | Commentaires (0)

On monte les curseurs
2020 a débuté tambour battant pour les Éditions HF avec une 16e  édition du Salon de la Radio qui s’est achevée sur un bilan positif : 8 100 visiteurs professionnels, dont 36% d'internationaux en provenance de 53 pays (pour 7 450 visiteurs en 2019), 400 intervenants venus de l'Europe entière et plus de 180 exposants. En 2021, les 21, 22 et 23 janvier, l’Italie sera mise à l’honneur. Nous vous y donnons déjà rendez-vous.

Côtés coulisses, les Éditions HF ouvrent, ce 13 mars, un lieu unique en France, et probablement en Europe : la Podcast & Radio House. Situé dans le centre-ville de Brive, en Corrèze, ce projet éclot à l’occasion de l’arrivée du printemps. Cette maison de la radio et du podcast développe plus de 200 m². Elle accueille déjà plusieurs radios et, sous forme de résidence mensuelle, trimestrielle ou annuelle, les acteurs de l’industrie des médias, ainsi qu’un laboratoire d’expérimentation sur les nouvelles technologies de l’audio digital. Nous vous y invitons.

Du 29 au 31 mars, nous serons à Lisbonne au Portugal pour participer aux Radiodays Europe. Plus de 1 500 professionnels y parleront beaucoup de podcasts, de radios numériques et d’innovations digitales, bref, du futur de l’écosystème de la radio européenne. Nous vous y croiserons forcément.

Enfin, ce printemps marque également le lancement de la saison II du RadioTour qui passera par Rennes (le 9 avril), par Nancy (le 11 juin), par Paris (le 2 juillet), par Nice (le 1er octobre) et, enfin, par Montpellier (le 5 novembre). À cette échappée radiophonique hexagonale succèderont les Casablanca Broadcast Days, les 2 et 3 juin prochain au Maroc.

Ici, là-bas ou ailleurs, la radio fait montre d’un vrai dynamisme.

Rédigé par Brulhatour le Mardi 3 Mars 2020 à 09:00 | Commentaires (0)

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