Brulhatour

Le communiqué de presse. Vaste sujet ! Je regrette de ne pas avoir trouvé une étude qui nous prouverait que le communiqué de presse a perdu ses lettres de noblesse ou, a contrario, qu’il demeure encore et toujours un précieux outil pour promouvoir son podcast auprès de la presse et des relais d’opinion. Car finalement, à y regarder de plus près, quelle est la réelle efficacité de cet outil ?


Communiquer par communiqué

Pour répondre à cette épineuse interrogation, il faut ne pas mettre de côté les quelques fondamentaux du communiqué de presse et se rappeler que, grâce à lui, de nombreuses actions ont pu être médiatisées. Mais ce n’est pas le communiqué de presse qui doit être dans votre ligne de mire mais son contenu et, surtout, son destinataire. Comme une campagne par mails, le taux de retour n’est pas forcément très élevé. C’est donc une bonne et suffisante raison pour produire un document engageant…

Le texte
Déjà, la première chose est de vérifier que l’outil qui permet de rédiger votre communiqué est compatible et lisible sur le PC ou le Mac de votre correspondant. D’où la nécessité de bien choisir son logiciel. D’après ce que je vois tous les jours, il y a deux versions qui s’affrontent sur le champ de bataille du communiqué. La plus simple : le copier-coller du texte du communiqué dans le corps de mail que vous envoyez. La plus courante : le fichier PDF en pièce jointe (qui peut avoir quelques inconvénients : son poids ou la difficulté de procéder à un copier/coller). Évitez les images ou les photos incluses dans le PDF car cela réduit considérablement leur qualité. Quelle que soit l’option retenue, faites des essais, auprès de vos amis par exemple, avant de procéder aux envois. Ne privilégiez pas les envois massifs ou groupés. Optez plutôt pour des envois personnalisés. D’où l’intérêt de bien connaitre le support que vous sollicitez et surtout le nom du journaliste. Envoyer son communiqué à la bonne personne, c’est déjà 50% du travail réalisé et 50% de chances que votre envoi ne se perdre pas dans les méandres abyssaux des messageries…
 
Le squelette du texte
Un titre en gras, un résumé à la Une en italique, un chapô en gras. Puis, enchainez avec deux ou trois paragraphes, courts et séparés par des intertitres en gras. Si votre communiqué est coiffé par un titre engageant et un résumé à la Une qui condense de façon originale votre message, vous avez gagné. Faire simple, c’est être efficace. Faire court, c’est être perspicace. Ne complexifiez pas votre message, autrement dit, un communiqué contient une information et une seule. Au-delà, il devient incompréhensible parce que les messages se télescopent et donc, il ne sera probablement pas traité. N’oubliez pas que vous sollicitez un organe de presse et que vous devez mâcher le travail, surtout faciliter la compréhension. Mettez-vous à la place de celui qui ne vous connaît pas et qui n’a jamais écouté votre podcast.
 
Les photos, les visuels, les logos, les illustrations
Forcément, elles doivent être libre de droit ou doivent mentionner un copyright. Parfois, elles peuvent être légendées. Surtout s’il s’agit de photos montrant plus de deux personnes. Cela facilite grandement la tâche du rédacteur car il peut mettre des noms sur des visages qu’il n’a certainement jamais vus. Le mieux est de proposer, par exemple, un WeTransfer pour éviter un mail trop lourd. Ce n’est pas le sujet ici, mais les illustrations, les photos et les visuels qui doivent accompagner un communiqué de presse sont déterminants. Plus que le texte, la photo, dans l’esprit du lecteur, c’est d'abord une entrée de lecture : plus la photo est engageante, plus vous avez de la chance que le communiqué soit ouvert et lu, voire traité, et, à l’autre bout de la chaine, cette réaction naturelle se matérialisera aussi chez les lecteurs. D’abord attiré par la photo; puis par le titre, enfin par le texte dans sa globalité. Le titre et la photo donnent donc toujours la température avant de prendre (ou pas) la décision de lire le communiqué et donc, ensuite de lire l’article. Comprenez qu’il s’agit d’un impératif chez le journaliste qui va perdre du temps s’il doit trouver une illustration.
 
Un conseil : faites-vous plaisir
Si, et seulement si, vous avez du talent, alors jouez la carte de l’originalité. Échappez-vous du seul communiqué PDF. Travaillez un template aux couleurs de votre podcast. Si vous êtes à Paris, demandez des rendez-vous avec les journalistes. Si vous avez suffisamment de budget, vous pouvez aussi faire appel à une agence spécialisée. L’avantage, c’est que, généralement, les attachées de presse disposent d’un fichier presse. L’inconvénient, c’est qu’elles sollicitent beaucoup les journalistes. Mais, rappelez-vous, qu'engager une promo sous la forme d’un CP, c’est comme faire un podcast ou de la radio, c’est un métier. Je dis ça pour éviter les désillusions que forcément vous ne pourrez pas éviter…
 
Les sons et les vidéos
Là aussi, évitez les mails encombrés de sons ou de vidéos. Privilégiez des liens mais plus encore des codes d’intégration. Toutes les plateformes proposent la fonction "Embed" qui, comme son nom de l’indique pas, offre une possibilité d’embarquer votre son ou votre vidéo directement sur le site d’un organe de presse. Par exemple, mettez vos sons sur SoundCloud et vos vidéos sur YouTube. Vérifiez aussi que la plateforme qui hébergera vos podcasts propose cette fonctionnalité. Un journaliste aura toujours envie de garder un internaute sur son site. Ensuite, libre à ce dernier d’aller ou pas sur le vôtre.
 
Le communiqué idéal
Pour moi, c’est un texte bien aéré construit avec des mots compréhensibles, un message qui saute aux yeux, une forme qui donne envie de le traiter dans la foulée parce qu’on apprend quelque chose grâce à vous... Donc, ont sait que les lecteurs vont, eux aussi, apprendre quelque chose. Ce n’est pas parce que c’est nouveau (votre podcast) que c'est intéressant. Ce n’est pas parce que c’est bien écrit (votre communiqué) que c'est forcément engageant. La reprise d’un communiqué, c’est surtout beaucoup d’inconnues dans l'équation : un bon relationnel avec un journaliste, une bonne connaissance du support que vous visez, la bonne période de la saison (il y a des périodes de vaches maigres en termes de réception de communiqués comme celles de Noël, des Ponts du mois de mai ou des grandes vacances), des périodes qui ne s’y prêtent pas (parce que trop chargées par une actualité)... Il y a 1 001 raisons que votre communiqué ne soit pas repris. Il ne faut pas l’analyser comme un échec. Les supports ne peuvent souvent pas tout traiter, faute de temps ou de moyens humains. Tout simplement.
 
5 leviers à engager :
 
Ayez toujours à l’esprit, 5 impératifs, non négociables, pour réussir votre communication en vous plaçant toujours à la place du journaliste que vous sollicitez.
 
01 - Le contenu : il faut que celui-ci réponde aux exigences de la ligne éditoriale du support sollicité.
02 - La compréhension : il faut qu’elle soit immédiate chez le journaliste : allez à l’essentiel.
03 - La temporalité : visez juste et au bon moment. Respectez les dates : n’envoyez ni trop tôt, ni trop tard.
04 - Les échanges : ne soyez pas insistant. N’appelez pas pour savoir si votre CP a bien été reçu.
05 - L’originalité : ne soyez pas redondant. Annoncez seulement ce qui est pertinent, inédit et nouveau.
 
Le communiqué de presse n’est pas non plus d’une absolue nécessité.  C’est une cartouche parmi d’autres. Hier, le communiqué était le seul moyen de se faire connaître. Assez curieusement, il y en avait peu. Aujourd’hui, ce n’est plus le seul moyen et, c’est surprenant, on n’en a jamais autant reçus. De nos jours, le communiqué devient intéressant parce qu’il permet de qualifier son audience et sa communauté à condition qu’il soit repris par un support qui dispose de la même communauté que la vôtre, ça c’est intéressant !

Rédigé par Brulhatour le Mercredi 2 Février 2022 à 19:41 | Commentaires (0)

Qui sont celles et ceux qui se cachent derrière ce que l’on nomme les agrégateurs ? Qui sont ceux qui les utilisent ? Dans quel but ? Les agrégateurs sont partout autour de nous. Aujourd'hui, on en compte des dizaines. Demain, ils seront des centaines. Paradoxalement, on ne s’intéresse que rarement à ces outils pourtant indispensables dans la vie d’un podcasteur…


Les agrégateurs. Qui sont-ils ? Quels sont leurs réseaux ?

Les agrégateurs, ce sont un peu les réseaux sociaux du podcast. Ils motorisent la diffusion de votre podcast. Quelques exemples pour illustrer mes propos : Apple Podcasts, Google Podcasts, Deezer ou encore Spotify sont des plateformes qui motorisent la diffusion de votre podcast, souvent gratuitement. Ils en diffusent des milliers, des centaines de milliers, des millions. Ils ne stockent pas forcément votre podcast. Ils le diffusent, le font connaître, parfois le mettent en avant et, encore plus rarement, peuvent faire de vous, une voix (une star) du podcast. C’est aussi un des inconvénients. Parce que les agrégateurs, ce sont eux qui font aussi, en grande partie, la notoriété et le succès d’un podcast. Votre liberté s’arrête donc là où l’agrégateur accueille votre podcast. C’est votre souveraineté personnelle qui est aussi, un peu, en jeu. Il faut faire avec ou il faut faire sans mais il n’y a pas d’entre deux. Regardez par exemple TuneIn qui s’est octroyé un droit de vie et de mort sur les flux audio.

Quelques fonctionnalités en plus...

L’agrégateur, celui qui agrège autrement dit qui rassemble dans un seul et même endroit, se présente sous la forme d’un lecteur qui vous permet donc d’écouter mais pas que : on peut partager ce que l’on vient d’écouter, on peut souvent mettre le podcast dans une file d’attente, on peut aussi le mettre dans ses favoris.
L’agrégateur propose aussi un classement par catégorie. Ça, ce n’est pas une bonne nouvelle parce que ce n’est pas son premier métier. Donc, l’agrégateur pêche souvent en ce qui concerne la découvrabilité des podcasts. C’est la raison pour laquelle, trouver le podcast qui vous correspond ou que vous avez envie d’écouter, est une étape très chronophage.

Vers des relations partenariales équilibrées

Peut-on se passer des agrégateurs ? Oui, mais ce n’est pas facile. Un exemple : Radio France. L’entreprise publique (qui propose du Replay et du Natif) a fait le choix de prioriser son application. Tout ce qui est produit à Radio France et qui fait l’objet d’un Replay ou d’une diffusion numérique, doit passer par l’application Radio France. Conséquence : on ne trouve pas toutes les productions du service public sur les agrégateurs. Et c’est là où la démarche devient intéressante. À Radio France, on choisit le contenu qui sera propulsé sur les plateformes. On a même inventé une expression dont on parlera lors de la Radio&Podcast Week avec Laurent Frisch. Cette expression, c’est la Chronologie des Programmes. D’abord, Radio France signe des accords avec les agrégateurs...

Les radios de M6 Groupe (RTL, Fun Radio et RTL2) ont également signé des accords de distribution avec Spotify. Pour rappel, Spotify envisage de devenir le champion du podcast. Cela permet de garantir, je cite, "l'intégrité des productions et des droits associés. Une accessibilité des contenus toujours plus forte, tout en répondant à des exigences de qualité de diffusion et de sécurisation des flux audio de M6 Groupe". Tout le monde est content. D’un côté, Spotify qui distribue des contenus audio et de l’autre, les radios qui disposent d’un environnement maîtrisé.
Radio France a également signé un accord de distribution avec Spotify pour établir des relations partenariales équilibrées. Dans ce cas précis, celui de la Chronologie des Programmes de Radio France, Spotify diffuse les programmes quotidiens de Radio France durant 1 semaine et les programmes hebdomadaires durant 1 mois. Les journaux et les programmes de lutte contre la désinformation sont quant à eux disponibles pendant 3 mois. Même opération avec Podcast Addict.

Un site dédié, c'est la sécurité

Voilà, j’arrête là mais, il y a encore beaucoup à dire sur les agrégateurs, sur leur avenir et sur leurs pratiques. Un conseil néanmoins, si vous êtes podcasteur, ne mettez pas vos oeufs dans le même panier. Lancez un site dédié pour votre podcast avec un stockage et une diffusion autonome. Ce sera le quartier général de votre travail. N’excluez bien sûr pas les agrégateurs mais bichonnez prioritairement un site dédié. C’est ce que l’on appelle garder un poire pour la soif...

Rédigé par Brulhatour le Samedi 15 Janvier 2022 à 16:49 | Commentaires (0)

La formation ne consiste pas forcément à suivre un cours magistral sur un temps déterminé, dans un organisme qualifié et dont c’est le métier. La formation, c’est bien plus que son seul Compte Personnel de Formation. À ce propos, avec le développement et l’engouement pour du podcast, il y a fort à parier que les formations de ce type se multiplieront dans les prochains mois et qu’elles feront probablement parler d’elles, dès la rentrée de septembre 2022.


Se former au podcast

Alors pourquoi est-il nécessaire de se former ? Parce que rares sont les jeunes professionnels ou les débutants qui disposent, naturellement, de tous les codes, de toute la technicité et toutes les qualités nécessaires, sans les avoir apprises. Plus encore, les néophytes ont souvent de mauvaises habitudes et, se faire parfois tirer l’oreille, permet vite de se corriger : la voix, l’angle, la qualité d’un enregistrement, la durée… Si tout est bon pour vous, ça ne l’est pas obligatoirement pour les autres.
Comment donc se former rapidement et surtout sans pour autant suivre une formation telle qu’on la conçoit dans le milieu professionnel ? Plusieurs pistes sont possibles. Pour commencer, je partage un constat : mieux vaut un peu de formation tous les jours sur une longue période que beaucoup de formation sur une seule semaine dans l’année.

Les écoutes
Cette possibilité consiste à écouter des podcasts. Elle est gratuite mais elle est très chronophage. Il faut écouter le maximum de podcasts. Et pas obligatoirement les meilleurs, autrement dit, ceux qui génèrent de l’audience. Il faut aussi et surtout écouter les mauvais podcasts. Pour comprendre rapidement, ce qu’il ne faut pas faire. Ce qui ne vous plait pas à l’écoute devrait logiquement produire le même effet sur la majorité des auditeurs. Donc, il faut privilégier ce que j’appelle l’écoute active. Au fur et à mesure, on observe avec son oreille comment le podcast est lancé, relancé, conclu… Quelle est sa qualité sonore, s’il est ennuyeux et pourquoi… Être à l’affut de tout ce qui peut faire l’objet d’une critique. Et puis, a contrario, il faut aussi pointer du doigt, ce qui plait et tout ce qui produit du plaisir. Savoir l’expliquer. Savoir le dupliquer.

Les pilotes
"C’est en forgeant que l’on devient forgeron". Ici, cela signifie qu’il faut mettre les mains dans le cambouis : passer des paroles aux actes. Il serait hasardeux et périlleux de se lancer dans l’aventure, sans expérience. Expérience de la rédaction, expérience de l’interview, expérience de l’enregistrement, expérience du montage, expérience de la diffusion. Grâce à la production d’un ou de plusieurs pilotes, vous allez pouvoir vous frotter au plaisir que génère le lancement d’un podcast mais également à toutes les problématiques et autres contretemps en lien avec un tel projet. Vous allez ainsi mieux maîtriser le temps consacré à cette production et vous allez faire face à toute une ribambelle de complications et de difficultés… très formatrices.

Les podcasteurs
On le dit souvent ici, "L’union fait la force". Sollicitez donc la sagesse des anciens et profitez du partage d’expériences. Depuis deux ou trois ans, plusieurs associations et autres collectifs ont vu le jour dans le but de partager leur quotidien, leurs productions, leurs inquiétudes et leurs envies, leurs façons de travailler. Pour les intégrer, c’est le plus souvent gratuit ou une modique contribution financière vous sera demandée. Ils se réunissent régulièrement en présentiel ou comme, ici sur ClubHouse, en distanciel. Cela permet de confronter des choix, des pratiques et partager ses interrogations et donc, d’obtenir rapidement, à défaut d’un accompagnement, des réponses…

La curiosité
Un dernier point. Il n’est pas anecdotique. Un bon professionnel, quel que soit le secteur dans lequel il évolue, est un individu qui fait preuve d’humilité et surtout de curiosité. Sans le savoir, il se forme tout au long de sa vie en étant curieux. D’ailleurs, j’aurais tendance à dire que cette très longue formation débute au sortir de l’école, qui lui a seulement donné des outils. À lui de savoir les utiliser. À lui donc de faire des efforts, d’être attentif, curieux, soucieux de ce qui l’entoure pour mieux humer l’air du temps et adapter son podcast aux goûts et aux envies du public...

La formation, c’est donc un peu tous les jours
Elle passe par l’écoute (pas seulement celle des podcasts mais aussi celle des conversations qui nous entourent). Cette formation passe aussi par la lecture, la découverte ou encore par l’imprégnation du monde dans lequel on vit. Ça vaut aussi pour réussir sa formation sur une courte période : si vous n’êtes pas curieux, si vous n’êtes réceptif, si vous n’êtes pas prêt à sortir de votre bureau et à quitter vos certitudes, il y a peu de chance pour que celle-ci vous soit bénéfique…
Enfin, rappelons-le une énième fois : on ressemble toujours aux deux ou trois personnes avec lesquelles on traîne le plus souvent. Si vous trainez avec des gens qui vont de l’avant, alors vous irez de l’avant et vous comprendrez vite que "Renard qui dort la matinée n’a guère la bouche emplumée"...

Rédigé par Brulhatour le Mercredi 5 Janvier 2022 à 13:09 | Commentaires (0)

Trouver le bon nom. Celui qui vous accompagnera longtemps. Qui deviendra, espérons-le, une marque et qui représentera aussi votre marque de fabrique. Voilà le défi. Vouloir créer un podcast, c’est bien. Lui donner un nom, c’est la première difficulté à laquelle vous allez être confronté. Ensuite, viendra le temps de son dépôt. C’est une autre histoire. Juridique, cette fois-ci.


Donner un nom à son podcast et le protéger

C’est une étape très complexe et très fastidieuse. D’ailleurs, il est rare d’avoir une bonne idée au bon moment, seul. L’expérience collective et collégiale le démontre : l’union fait la force et les propositions qui fusent dans un groupe sont toujours très intéressantes parce qu’elles peuvent, parfois, déboucher sur des bonnes pistes de réflexion. De quel nom mon podcast doit-il être affublé ? C’est donc la question qu’il faut se poser. Parce que, comme pour un prénom qui vous suit durant toute une vie, le nom du podcast montre aussi une direction et il vous suivra au moins durant toute une saison. Le nom en dit long sur le podcast certes, mais également sur le podcasteur qui le porte. On le répète, ce n’est vraiment pas simple. Chaque podcast est singulier. Tout comme, dans l’absolu, devrait être l’appellation…
 
L’appellation de votre podcast peut s’inspirer du contenu abordé, de la personnalité qui le porte, du style que l’on veut donner à son podcast. Il y a 1 001 idées pour trouver un nom à son podcast. Ce qui est certain, c’est qu’une fois qu’on l’a trouvé, il est donc difficile, voire impossible, de revenir sur sa décision. Il faut généralement attendre la fin de la série ou la fin de la saison. Et, ce n’est jamais agréable de débaptiser en cours de route, parce que vous avouez au grand jour que vous vous êtes trompés : "errare humanum est sed perseverare diabolicum est".
 
Alors, comme dans tout projet, il faut d’abord être curieux : regarder sur Apple Podcasts ou sur Google Podcasts quelles sont les tendances utilisées et les noms employés. Plus profondément, il faut aussi regarder les vignettes qui représentent visuellement les titres des podcasts. Autrement dit, prendre la température et humer l’air du temps. Chaque période à ses modes et ses habitudes. D’après ce que je constate, après une ère consacrée aux anglicismes, je pense que l’on est entré dans une nouvelle ère : celle des titres de podcasts qui n’ont aucun lien avec le sujet abordé. C’est une façon différente d’appâter le chaland. J’observe un certain nombre d’étrangetés qui permettent de surprendre l’auditeur potentiel et des titres de podcasts qui ne renvoient donc pas forcément au style et au contenu de ce podcast. Soit !
 
Un conseil néanmoins : ne copier pas. Mieux vaut passer à côté de son appellation plutôt que de customiser un nom. Une appellation sobre est la simple : "Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement, Et les mots pour le dire arrivent aisément" disait Nicolas Boileau. Pour autant, simple n’est pas forcément engageant. L’humour dans un titre ? L’onomatopée dans un titre ? Un nombre ? Un chiffre ? Un court proverbe ? On compte jusqu’à 90 000 mots dans certains dictionnaires… Il y en a bien une dizaine sur ces quatre-vingt-dix mille qui pourrait retenir votre attention, non ?
 
Ensuite, vous devrez vérifier que le nom retenu ne soit pas déjà déposé autrement dit qu’il n’appartienne pas déjà à une personne morale ou physique. Et puis, comme tout se vend et que tout s’achète, il faudra aussi consacrer un petit budget à la protection juridique de votre nom. Si vous voulez seulement vous amuser durant quelques mois et n’en tirer aucun bénéfice, inutile de vous inquiéter. En revanche, si vous développez une vraie démarche commerciale autour de votre podcast, soyez carré. Les ennuis arrivent toujours quand vous commencez à générer un peu de profits.
 
Je le dis et je le répète, je n’ai aucune compétence sur ce sujet. Mais je suis certain que cette nouvelle Room sur ClubHouse va vous permettre d’obtenir les réponses à vos questions et que ce partage d’expériences vous sera, comme chaque mercredi, très bénéfique !

Pour écouter et/ou réécouter les précédentes Rooms, c'est ICI.

Rédigé par Brulhatour le Mercredi 15 Décembre 2021 à 13:17 | Commentaires (0)

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