Brulhatour
Quelle année !
Alors que 2018 arrive à son crépuscule, cette année qui s’en va, restera dans les mémoires de chacune et de chacun d’entre nous. Une année comme on n’en avait pas connu depuis très longtemps. Des podcasts et des webradios qui fleurissent par milliers, un DAB+ qui s’installe durablement, une digitalisation qui apparaît comme un levier supplémentaire pour générer des revenus… Mais 2018 demeurera aussi une annus horibilis pour Europe 1 ou pour les radios associatives en mal d’emplois aidés et en manque de visibilité. Plus encore, la radio a perdu des auditeurs. Dans la déjà longue vie de notre média, les tendances baissières s’inscrivent toujours dans le temps long. Il faut demeurer attentif.

L’arrivée de 2019 marquera le début de la seconde partie de la saison. Elle sera longue : 6 mois. Tout est encore envisageable. La place de première radio de France se jouera très certainement au cours de ces six prochains mois… À ce rythme, 2019 sera, peut-être, l’année durant laquelle, on envisagera une éventuelle date d’extinction de la FM en France. Et dans les coulisses de la radio, le CSA aura à sa tête un nouveau président ou, une nouvelle présidente.

Enfin, ce début d’année marquera aussi l’organisation de la 16e édition du Salon de la Radio et de l’Audio Digital. D’une année sur l’autre, l’événement s’impose et en impose. Il aura lieu du 24 au 26 janvier 2019 à la Grande Halle de la Villette. Toute la famille de la radio, endimanchée pour l’occasion, y sera attablée. On s’y croisera forcément.

Rédigé par Brulhatour le Jeudi 20 Décembre 2018 à 09:00 | Commentaires (0)

Le bon début du DAB
Coup de théâtre dans l’industrie radiophonique française. Le 21 novembre, Journée mondiale de la télévision, ironie du sort, la radio prenait un nouveau cap : celui du DAB avec l’officialisation de l’entrée sur ce nouveau marché des grands groupes français. Ce DAB, c’est un peu un Distributeur Automatique de Bonnes ondes.

Une offre radiophonique enrichie, un confort d’écoute, des données associées… Tout cela sans comparaison avec l’actuelle modulation de fréquence qui, avec le développement du DAB, vit probablement sa dernière décennie au service des auditeurs. Reste à réfléchir désormais aux modalités de son éventuelle extinction. Car le double coût FM/DAB sera certainement très difficile à supporter sur le long terme y compris pour les grands groupes.

Le DAB, c’est aussi une bouffée d’oxygène financière pour celles et ceux qui œuvrent quotidiennement dans l’ombre pour motoriser la radio. Des intégrateurs aux diffuseurs, des installateurs aux programmateurs… qui voient se dessiner devant eux de nouveaux marchés.
Le DAB, c’est également pour les professionnels du micro une occasion inespérée de se réapproprier la radio. Probablement une opportunité pour la réinventer avec un objectif : produire des contenus de qualité en adéquation avec les nouveaux comportements d’écoute.
Le DAB, c’est finalement ce qui manquait à la radio d’aujourd’hui pour devenir la radio de demain. Un cadeau avant Noël.

Rédigé par Brulhatour le Mardi 4 Décembre 2018 à 09:00 | Commentaires (0)