Brulhatour

De bonnes résolutions pour la rentrée 22-23



Mercredi 17 Août 2022

Parce que, vu ce qui nous est tombé sur le coin du museau en mars 2020 et notamment ses conséquences encore palpables plus de deux ans après, cette rentrée promet vraisemblablement d’être pénible. Même si ce n’est pas dans les habitudes de la maison, on va quand même essayer de voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide… Parce que septembre, c’est aussi le mois des bonnes résolutions…


78% des résolutions, prises par exemple le 1er janvier, ne tiendraient pas plus d’une semaine complète. Conclusion : faut être costaud pour engager un processus de transformation... © Paris Radio Show 2022 - Linda Viksna
78% des résolutions, prises par exemple le 1er janvier, ne tiendraient pas plus d’une semaine complète. Conclusion : faut être costaud pour engager un processus de transformation... © Paris Radio Show 2022 - Linda Viksna

Juste deux ou trois mots afin de mettre en perspective ce qui va suivre. Le 1er janvier dernier, j’avais rédigé un thread (inséré ci-dessous avec des renvois vers quelques articles intéressants) concernant ce que l’on appelle les bonnes résolutions. En effet, la coutume veut que l’on prenne de bonnes résolutions, le 1er janvier.
Même pour la rentrée de septembre, chaque animateur ou journaliste peut d’ailleurs se lancer un défi : celui d’être plus exigeant dans sa façon d’animer ou dans sa manière de réaliser un sujet, celui de soigner ses lancements, celui d’être plus exigeant dans l’élaboration d’une programmation musicale, dans la rédaction d’un spot publicitaire…  En ce début de saison, les défis que l’on peut envisager de relever sont nombreux mais l’envie seule ne suffit pas : 78% des résolutions, prises par exemple le 1er janvier, ne tiendraient pas plus d’une semaine complète… Et seulement, environ, 10% des individus parviendraient à tenir une résolution durant un an.
Le constat, comme pour tout projet engagé, c’est qu’il faut être mentalement et physiquement costaud pour franchir la ligne d’arrivée. À vous de voir si vous voulez attendre le 1er janvier prochain. Mais pour adresser un pied de nez à cette coutume, une bonne résolution peut donc aussi être prise en début de saison.
Grâce à quelques observations personnelles réalisées dans le secteur, je vais tenter de dresser une liste, on va dire plus de bonnes conduites que de simples défis, qui eux renvoient vers une thématique plus sportive, même si la radio, c’est souvent du sport.
Ces quelques pistes se présentent ici comme une mise en bouche avant, c’est vous qui le déciderez, une mise en jambes.


Pour ceux qui en ont sous le pied
C’est bien connu, on ne fait bien que ce que l’on aime. Le début de saison est donc un moment idéal pour proposer votre production. Un podcast natif ? Vous aurez beaucoup plus de latitudes dans une radio régionale ou dans une Associative pour proposer et parvenir à convaincre. Et si vous n’en avez toujours pas, tentez l’expérience en solo. Vous avez 10 mois pour transformer votre projet en une belle réalisation. Et ainsi, ajouter une ligne à votre CV.
 
Pour ceux qui ont des projets
Le marché radiophonique régional devrait fortement évoluer durant les prochains mois. Laissez trainer vos oreilles, prenez la température, marquez votre territoire. La saison 23-24 se dessine maintenant. N’attendez pas juin 2023 pour réfléchir ou envisager professionnellement la saison suivante. Pensez également déjà à celle que l’on appelle "la petite rentrée de janvier". Un moment propice pour confirmer ici ou rebondir là-bas. Vous trouverez de nombreuses offres d’emploi, ICI.

Pour ceux qui se lèvent tôt
Si la radio est le media de la mobilité, c’est aussi celui du matin. Se lever tôt et travailler tôt exige une très bonne hygiène de vie. Un matinalier est fatigué du 1er septembre au 30 juin. Mais peu comprennent que se lever tôt empêche aussi toute vie sociale. Pour tenir toute une saison, il faut quotidiennement puiser dans son capital volonté qui n’est pas inépuisable. Prendre la résolution de bien dormir, c’est souvent le début du bonheur.
 
Pour ceux qui n’y croient plus
Tout individu a le droit à ses moments de découragement. Mais peut-être sont-ils probablement plus nombreux depuis mars 2020. Le "Big Quit" ou phénomène de la "Grande Démission" qui concerne les États-Unis traverse l'Atlantique. Ce que je remarque, dans les entreprises du secteur, c'est que les salariés, refroidis par l'inflation, ont davantage pris conscience de l'intérêt de réinventer leur travail. Beaucoup expriment le désir de changer et de travailler autrement. C'est plutôt une bonne chose. Ce qui ne l'est pas, c'est de rêver de claquer la porte mais de ne pas le faire...
 
Pour ceux qui ont du temps
Pour paraphraser Schopenhauer, je dirais qu’il y a deux catégories d’individus en dehors de la radio : la première catégorie ne se préoccupe que de passer le temps, la seconde de l'employer. On ne peut s’enorgueillir de faire de la radio sans être curieux. Lire quelques pages tous les jours, visionner un film ou une série, découvrir une expo, assister à un concert ou prendre le temps d’écouter la radio et pas seulement celle pour laquelle on travaille sont, à mon sens, des réflexes quotidiens à adopter.
 
Pour ceux qui ne sont pas organisés
Il existe mille et une méthodes pour être mieux organisé. La meilleure et la moins chère consiste à mettre en place des habitudes de travail à des horaires précis. Plus on instaure quotidiennement des habitudes, mieux on est organisé. On gagne du temps et on prend souvent du plaisir. Mais il faut de la volonté. J'avais lu un jour que la volonté était comme un muscle. Et plus la journée avance, moins notre capital volonté est important. C'est pourquoi les actions qui exigent de la volonté devraient être réalisées le matin pour plus d'efficacité...
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