Le Radiocentre, qui représente les intérêts des radios commerciales, précise que 12 des 20 annonceurs radiophoniques les plus importants dépensent maintenant plus de 20% de leur budget publicitaire total à la radio, et plus de la moitié de ces mêmes annonceurs ont augmenté leurs dépenses de 40% ou plus.
La hausse concerne des annonceurs historiques tels que Tesco, première chaine d'hypermarché du pays et 5ème mondial, mais aussi des annonceurs de l'ère numérique dont Amazon et eBay qui ont augmenté leur budget de respectivement 118% et 39% en un an. Le premier annonceur du média radio est le bouquet de télévision payante Sky. Il a augmenté ses dépenses en radio de 46% en un an, et a doublé la quantité de publicité radiophonique dans son mix média. De même, les chaines de restauration McDonalds, KFC et Dominos pizza ont fortement augmenté leurs budgets publicitaires en radio.
La hausse concerne des annonceurs historiques tels que Tesco, première chaine d'hypermarché du pays et 5ème mondial, mais aussi des annonceurs de l'ère numérique dont Amazon et eBay qui ont augmenté leur budget de respectivement 118% et 39% en un an. Le premier annonceur du média radio est le bouquet de télévision payante Sky. Il a augmenté ses dépenses en radio de 46% en un an, et a doublé la quantité de publicité radiophonique dans son mix média. De même, les chaines de restauration McDonalds, KFC et Dominos pizza ont fortement augmenté leurs budgets publicitaires en radio.
De multiples raisons à la hausse
Depuis 2010, le chiffre d'affaires de la publicité radio a décollé malgré la concurrence de la publicité des nouveaux médias numériques.
C'est la combinaison de plusieurs facteurs :
C'est la combinaison de plusieurs facteurs :
- la hausse de l'audience radio, propulsée par la hausse de l'offre radiophonique grâce au DAB+, qui a apporté des dizaines de nouvelles stations,
- la hausse de la part du secteur privé dans cette nouvelle offre, la BBC ayant historiquement une part prépondérante sur la FM. Les radios commerciales ont dépassé pour la première fois les 50% de part d'audience en 2016, et elles renouvellent l'exploit quasiment à chaque trimestre. L'offre accrue, loin de cannibaliser la pub, a fait augmenter la taille du gâteau publicitaire,
- la concentration du marché radiophonique privé, avec la consolidation des radios locales en réseaux nationaux, ce qui a permis d'industrialiser la publicité nationale qui explique à elle seule les deux tiers de la hausse constatée,
Vous aimerez aussi
-
Le Groupe 1981 renforce sa diffusion avec 18 nouvelles fréquences en DAB+
-
Canada : les habitudes d'écoute de la radio en légère évolution
-
Montréal : ICI Première et ICI Musique enregistrent une solide performance automnale
-
Les 10 faits marquants en 2024 selon Edison Research
-
DAB+ : les radios locales italiennes réclament plus de fréquences
- une stratégie unie sur IP qui a aussi permis de doper les audiences, avec notamment un portail d'écoute radio unique et propriétaire, RadioPlayer, mais aussi de nouveaux portails d'écoute propre à chaque groupe, en particulier BBC iPlayer et Global Player,
- de nouvelles offres sur la publicité numérique, comme par exemple la plateforme DAX du groupe Global, qui ont permis au numérique de gagner 7 millions de CA en un an, malgré un volume total qui reste encore restreint (5% du CA radio) ,
- et de manière générale, une industrie radiophonique soudée, organisée, et qui sait toujours mettre de côté la concurrence entre groupes lorsque les intérêts du média radio dans son ensemble doivent être défendus.