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Jean-Marc Courrèges-Cénac, représentant de la CNRA, dresse un tableau prudent mais déterminé : "Rien n’est encore gagné". Bien que l’amendement rectificatif récemment voté à l’Assemblée semble rétablir le FSER, il souligne que plusieurs étapes législatives sont encore à franchir.
Le Fonds, essentiel pour les radios locales, doit également inclure l’enveloppe dédiée aux zones rurales, qui bénéficient déjà d’un soutien renforcé. La vigilance reste donc de mise, car ce soutien financier est vital pour de nombreuses stations, notamment en milieu rural, qui dépendent de ces ressources pour maintenir leurs activités.
Le Fonds, essentiel pour les radios locales, doit également inclure l’enveloppe dédiée aux zones rurales, qui bénéficient déjà d’un soutien renforcé. La vigilance reste donc de mise, car ce soutien financier est vital pour de nombreuses stations, notamment en milieu rural, qui dépendent de ces ressources pour maintenir leurs activités.
Un impact considérable sur le secteur
Sylvain Delfau, vice-président du SNRL, ne cache pas l’ampleur des enjeux. La réduction de 35% du FSER aurait eu des conséquences dévastatrices, freinant significativement les projets de développement et menaçant même des postes. "Nous avons plus de 30 000 bénévoles et près de 3 000 salariés qui contribuent chaque jour à dynamiser les territoires", rappelle-t-il. Ce maillage associatif, réparti dans toutes les régions de France, y compris les territoires d’outre-mer, représente une richesse inestimable. La mobilisation autour de cette cause a même attiré une couverture médiatique sans précédent, témoignant de l’importance de la radio associative dans le paysage médiatique français.
Mobilisation immédiate et réaction collective
Frédérique Monod, présidente de la Fédération des Radios Associatives d’Auvergne-Rhône-Alpes, rapporte une mobilisation immédiate des radios de sa région. Chacune a interpellé ses parlementaires, initié des contacts avec les élus locaux, et sollicité la presse pour alerter sur les conséquences d’une éventuelle baisse du FSER. "Nous avons tous réagi sans attendre", affirme-t-elle. La réaction collective, associant courriers, rendez-vous et appels à la presse, témoigne de l’urgence et de la solidarité au sein de ce secteur, qui peine déjà à faire face à des difficultés financières.
Un engagement à maintenir dans la durée
La perspective d’autres tentatives de réduction de ce soutien est bien réelle. Jean-Marc Courrèges-Cénac appelle les syndicats et les radios à une vigilance de chaque instant, insistant sur le rôle crucial de l’association Les Locales, qui rassemble la CNRA et le SNRL. Il rappelle que le FSER est conçu comme un fonds de péréquation, garantissant une juste distribution des ressources aux acteurs locaux. Fragiliser ce fonds reviendrait à menacer l’équilibre de tout le paysage radiophonique français, un risque que ni les syndicats ni les acteurs de la radio associative ne sont prêts à accepter.
Des perspectives d’avenir malgré les obstacles
La prochaine échéance pour ce combat est le congrès du SNRL à Louviers, en Normandie, où les représentants des radios associatives se réuniront pour débattre de l’avenir du FSER et des stratégies à adopter pour contrer les prochaines menaces potentielles. Sylvain Delfau, candidat à la présidence du SNRL, s’estime confiant quant à la détermination des radios à continuer de défendre leurs droits. "Nous sommes des amoureux de la radio, et cette passion nous pousse à ne rien lâcher", conclut-il.
À l’heure où les radios associatives françaises sont confrontées à des défis financiers de plus en plus lourds, leur mobilisation pour la défense du FSER illustre une fois de plus leur détermination à maintenir une communication de proximité essentielle pour les territoires. Que ce soit en milieu urbain ou rural, ces radios s’imposent comme des acteurs clés du lien social et de l’expression locale, un rôle que Jean-Marc Courrèges-Cénac, Sylvain Delfau, et Frédérique Monod sont bien décidés à défendre, aujourd’hui et pour les années à venir.
À l’heure où les radios associatives françaises sont confrontées à des défis financiers de plus en plus lourds, leur mobilisation pour la défense du FSER illustre une fois de plus leur détermination à maintenir une communication de proximité essentielle pour les territoires. Que ce soit en milieu urbain ou rural, ces radios s’imposent comme des acteurs clés du lien social et de l’expression locale, un rôle que Jean-Marc Courrèges-Cénac, Sylvain Delfau, et Frédérique Monod sont bien décidés à défendre, aujourd’hui et pour les années à venir.