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"Il y a des escrocs partout où vous regardez. La situation est désespérée". Ce sont les derniers mots écrits par Daphne Caruana Galizia, lundi 16 octobre 2017. Trente minutes plus tard, la journaliste maltaise a péri dans l'explosion de sa voiture, près de son domicile sur l'île de Malte. Sa mort a provoqué une onde de choc à travers l’Europe. Quelques semaines après son assassinat, "The Daphne project" (le Projet Daphne) a été lancé par l'organisation Forbidden stories. Depuis 5 mois, dans le plus grand secret, 45 journalistes de 15 pays, représentant 18 médias et organisations, enquêtent à Malte et en Europe sur les traces de Daphne Caruana Galizia. Les enquêtes du "Projet Daphne" sont à retrouver sur franceinfo, franceinfo.fr, les antennes de Radio France et dans les médias partenaires depuis hier mardi 17 avril, et dans Envoyé spécial, ce jeudi 19 avril.
Daphne Caruana Galizia a enquêté, durant des années, sur des affaires de corruption impliquant de nombreux représentants de la classe politique de l’archipel. Ses révélations ont concerné des ministres toujours en poste au sein du gouvernement travailliste de Kospeh Muscat. Par son travail, la journaliste a ainsi dressé le portrait d’un pays gangréné par la corruption où le laxisme des autorités a pu favoriser l’installation de circuits de blanchiment d’argent sale. Malte, qui a présidé l’Union européenne début 2017, est aujourd’hui l’objet d’une enquête du Parlement européen.