Alain Liberty, président du SIRTI ce matin, lors de l'Assemblée générale, en ligne, du Syndicat des Radios Indépendantes © SIRTI
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LLPR - Quel bilan dressez-vous de cette année et de votre mandat ?
AL - La réforme, encore récente, de notre syndicat avait deux objectifs principaux. Le premier était de renforcer l’accompagnement des adhérents dans le quotidien de leurs entreprises. Pour avoir recueilli de nombreux témoignages des radios, je sais à quel point le SIRTI s’est montré utile, voire indispensable, dans l’accomplissement de certaines démarches, parfois directement auprès d’administrations peu conciliantes. Le deuxième objectif était de donner au SIRTI la juste reconnaissance des radios qu’il représente. Grâce à notre mobilisation totale et au travail accompli, nous sommes aujourd’hui vus et entendus. C’est un fait, et c’est essentiel pour l’avenir.
AL - La réforme, encore récente, de notre syndicat avait deux objectifs principaux. Le premier était de renforcer l’accompagnement des adhérents dans le quotidien de leurs entreprises. Pour avoir recueilli de nombreux témoignages des radios, je sais à quel point le SIRTI s’est montré utile, voire indispensable, dans l’accomplissement de certaines démarches, parfois directement auprès d’administrations peu conciliantes. Le deuxième objectif était de donner au SIRTI la juste reconnaissance des radios qu’il représente. Grâce à notre mobilisation totale et au travail accompli, nous sommes aujourd’hui vus et entendus. C’est un fait, et c’est essentiel pour l’avenir.
LLPR - Il semble que le marché publicitaire reprenne une certaine vigueur. Qu’en est-il pour les radios indépendantes et certaines sont-elles dans une réelle difficulté ?
AL - Le marché publicitaire national avait en effet bien repris ces derniers mois. Malheureusement, la publicité locale, qui représente la moitié du revenu des radios indépendantes, peine à redémarrer. En moyenne, pour les mois de juin à août, les radios indépendantes ont perdu 32% de leur chiffre d’affaires local par rapport à 2019. Pourtant, les radios ont l’obligation de maintenir la diffusion de leurs programmes avec des coûts fixes. Et le retour du confinement rajoute des incertitudes sur les marchés local et national.
AL - Le marché publicitaire national avait en effet bien repris ces derniers mois. Malheureusement, la publicité locale, qui représente la moitié du revenu des radios indépendantes, peine à redémarrer. En moyenne, pour les mois de juin à août, les radios indépendantes ont perdu 32% de leur chiffre d’affaires local par rapport à 2019. Pourtant, les radios ont l’obligation de maintenir la diffusion de leurs programmes avec des coûts fixes. Et le retour du confinement rajoute des incertitudes sur les marchés local et national.
LLPR - Quel est le moral des radios indépendantes ?
AL - Plutôt bon, malgré le contexte. Les radios ne se sont jamais senties aussi utiles.
LLPR - Cette saison sera placée sous le signe du lancement de plusieurs multiplex. L’année 2021 sera-t-elle, enfin, celle du DAB+ en France ?
AL - Oui, il est temps que la France rattrape les grands pays européens. Les radios indépendantes sont en première ligne et soutiennent la radio numérique, c’est essentiel dans la compétition qui se joue avec les plateformes.
Interview complète dans le prochain magazine La Lettre Pro de la Radio.
AL - Plutôt bon, malgré le contexte. Les radios ne se sont jamais senties aussi utiles.
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AL - Oui, il est temps que la France rattrape les grands pays européens. Les radios indépendantes sont en première ligne et soutiennent la radio numérique, c’est essentiel dans la compétition qui se joue avec les plateformes.
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