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La transaction fait de Stingray la plus grande entreprise de médias indépendante au Canada. Du même coup, elle deviendrait le deuxième plus grand groupe radiophonique privé et le troisième concernant le montant des revenus au Canada. Stingray était jusque là un groupe, proposant au Canada et aux Etats Unis, un service payant pour l'écoute des centaines de radios numériques, sans publicité. Stingray propose aussi sur le même principe des chaînes de télévision spécialisées. On connaît cette marque en Europe puisqu’elle propulse, depuis les Pays-Bas, quatre chaines de télévision, Stingray Brava, Stingray Djazz, Stingray iConcerts et Stingray Lite TV, disponibles en France sur le bouquet Canal.
Pour certains, c'est le signal que la radio va mal aux USA et au Canada. Deux des trois plus grands groupes de radios américaines sont en difficultés financières. En tout cas, cela prouve que si une société de streaming se permet de racheter des radios hertziennes, c'est qu'elles conservent un certain intérêt.
Pour certains, c'est le signal que la radio va mal aux USA et au Canada. Deux des trois plus grands groupes de radios américaines sont en difficultés financières. En tout cas, cela prouve que si une société de streaming se permet de racheter des radios hertziennes, c'est qu'elles conservent un certain intérêt.
Une évolution symptomatique
À noter un parallèle avec la chaine française Mezzo puisque le service Stingray Music a eu dans son capital Radio-Canada, le service public canadien, qui avait d’abord lancé son propre service, puis fusionné avec celui de Stingray puis encore revendu ses parts. En France, Mezzo a eu à peu près le même parcours, mais France Télévisions est encore dans son capital (40%).
Pour les français, ce changement ne semble pas très intéressant mais il est significatif de gros bouleversements dans le marché de la musique diffusée. Pour résumer, un service de radios numériques indépendant, dont on n’a pas trop d’équivalent en France, qui rachète des radios hertziennes. Une évolution symptomatique.
Pour les français, ce changement ne semble pas très intéressant mais il est significatif de gros bouleversements dans le marché de la musique diffusée. Pour résumer, un service de radios numériques indépendant, dont on n’a pas trop d’équivalent en France, qui rachète des radios hertziennes. Une évolution symptomatique.















