Le SNRL et la CNRA demandent un abondement du FSER

Rédigé par le Mercredi 6 Juillet 2016 à 07:49 | modifié le Mercredi 6 Juillet 2016 à [HEURE]


Le Syndicat National des radios Libres (SNRL) et la Confédération Nationale des Radios Libres (CNRA), organisations syndicales représentatives des radios associatives non commerciales ont été reçues en intersyndicale le 24 juin dernier au Cabinet du Secrétaire d’Etat au Budget. Elles réclament un abondement du FSER pour 2016 et 2017.


L’intersyndicale CNRA/SNRL a explicité l’importance du travail de terrain qu’effectuent les radios associatives et leurs difficultés croissantes à faire face à l’augmentation de leurs charges courantes ainsi qu’à de nouvelles charges devenues obligatoires : mutuelle et prévoyance.
L'intersyndicale a souligné la baisse sensible des subventions des collectivités territoriales et la fragilisation réelle des radios et a rappelé qu’elles ont contribué par une réflexion avec la DGMIC à l’écriture du nouveau décret afin de renforcer la subvention sélective en regard d’actions de communication sociale de proximité.

Malgré cela, force est de constater que les radios qui obtiennent le plus de points ont vu leur subvention sélective baisser de façon significative, ce qui permet d’affirmer que l’enveloppe globale du FSER est devenue "insuffisante". Cette intersyndicale a donc refusé une baisse de l’aide automatique qui sert en priorité à "garantir l’emploi" et a alerté sur l’urgence à apporter un complément de 1M€, dès cette année. Les deux syndicats ont affirmé que "seule une augmentation du FSER de à minima de 2 à 3 M€ en 2017, permettra aux radios associatives de maintenir leurs emplois et de continuer à remplir leurs missions" et ont rappelé que "la subvention FSER est directement utilisée pour l’emploi et le fonctionnement des services radiophoniques".

Brulhatour est le rédacteur en chef du magazine La Lettre Pro de la Radio et le directeur associé… En savoir plus sur cet auteur
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