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Les radios associatives face à la roulette budgétaire du PLF 2026
Selon le communiqué, la dotation du FSER, principal mécanisme public de financement de la communication sociale de proximité, serait réduite de 35.34 à 19.6 millions d’euros dans le Projet de Loi de Finances 2026. Cette baisse de 44 % constitue, selon la FRANF, "une nouvelle attaque frontale" contre les radios associatives. Le texte indique que plus de la moitié des structures existantes pourraient disparaître et près de 80% des emplois du secteur seraient menacés.
La réduction du FSER s’inscrit dans un cadre plus large de réductions budgétaires affectant l’ensemble de l’économie sociale et solidaire. Le communiqué rappelle que le budget de l’Économie Sociale et Solidaire recule de 59%, tandis que les crédits dédiés à la jeunesse et à la vie associative diminuent de 26%.
La réduction du FSER s’inscrit dans un cadre plus large de réductions budgétaires affectant l’ensemble de l’économie sociale et solidaire. Le communiqué rappelle que le budget de l’Économie Sociale et Solidaire recule de 59%, tandis que les crédits dédiés à la jeunesse et à la vie associative diminuent de 26%.
Pour la FRANF, cette contraction simultanée met en péril "toute l’activité non lucrative", déjà fragilisée, et renforce l’alerte portée le 11 octobre par le Mouvement Associatif, lors de sa mobilisation "Ça ne tient plus !".
Des radios locales essentielles au pluralisme médiatique
Le FSER ne finance pas à lui seul les radios associatives, mais représente un levier essentiel qui contribue de 40 à 60% de leur budget. Chaque aide est attribuée après un examen rigoureux des dossiers, sur la base d’un investissement au service du lien social et de la communication de proximité.
Le communiqué rappelle que "le FSER constitue un socle sur lequel se développe l’économie globale des radios associatives. Si ce socle est détruit, tout s’effondre". La FRANF rappelle que les radios associatives, fortes de plus de quarante ans d’existence, ont bâti leur fonctionnement sur la sobriété, l’ingéniosité et le dévouement professionnel de leurs équipes.
Elles emploient des journalistes, des animateurs, des techniciens, mais aussi des éducateurs, travailleurs sociaux et formateurs qui œuvrent à l’insertion, à l’éducation aux médias et à la lutte contre toutes les discriminations. Leur disparition mettrait fin à un modèle radiophonique unique, au service du lien social et de la démocratie locale.
Le communiqué rappelle que "le FSER constitue un socle sur lequel se développe l’économie globale des radios associatives. Si ce socle est détruit, tout s’effondre". La FRANF rappelle que les radios associatives, fortes de plus de quarante ans d’existence, ont bâti leur fonctionnement sur la sobriété, l’ingéniosité et le dévouement professionnel de leurs équipes.
Elles emploient des journalistes, des animateurs, des techniciens, mais aussi des éducateurs, travailleurs sociaux et formateurs qui œuvrent à l’insertion, à l’éducation aux médias et à la lutte contre toutes les discriminations. Leur disparition mettrait fin à un modèle radiophonique unique, au service du lien social et de la démocratie locale.
Un appel à la mobilisation et au maintien du financement
La Fédération des Radios Associatives du Nord de la France appelle à une mobilisation nationale afin d’obtenir une enveloppe FSER 2026 équivalente à celle de 2025.
Elle invite les élus, partenaires, auditeurs et citoyens à interpeller les services du Premier ministre, de Bercy et du ministère de la Culture pour défendre le droit à la liberté d’expression, considéré comme un bien public qui ne doit pas être confisqué par la puissance économique.
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