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Dans le cadre des États généraux de l'information, l’INA a coordonné un document qui tente de répondre aux évolutions de l’information dans nos sociétés, de l’irruption de l’IA à des contextes géopolitiques mouvants à l’heure du réchauffement climatique et de la raréfaction des ressources naturelles.
Le rapport propose trois scénarios présentés comme des avenirs possibles, pour alerter sur les risques critiques, attirer l’attention sur les opportunités à saisir et identifier des leviers d’action possibles : un scénario très optimiste, qui promet un âge d’or de l’information, dans lequel les citoyens ont pris en main leur destin informationnel ; un scénario très pessimiste, qui envisage la mort de l’information et le chaos informationnel ; un scénario médian, dans lequel l’information est éclatée et où les citoyens n’adhèrent plus à une information commune.
Le rapport propose trois scénarios présentés comme des avenirs possibles, pour alerter sur les risques critiques, attirer l’attention sur les opportunités à saisir et identifier des leviers d’action possibles : un scénario très optimiste, qui promet un âge d’or de l’information, dans lequel les citoyens ont pris en main leur destin informationnel ; un scénario très pessimiste, qui envisage la mort de l’information et le chaos informationnel ; un scénario médian, dans lequel l’information est éclatée et où les citoyens n’adhèrent plus à une information commune.
Ces scénarios ont été dessinés à partir d’une matrice projetant les effets possibles de cinq grandes transformations (technologique, économique, politique, sociétale et écologique) sur l’écosystème informationnel. Les auteurs ont fait le choix de rendre public cet outil en annexe du rapport, afin que chacun - universitaire, étudiant, journaliste, dirigeant - puisse s’en saisir pour construire ses propres scénarios.
Un paysage médiatique en pleine mutation
"Avec ce rapport, l'INA réaffirme son rôle d’éclaireur dans un paysage médiatique en pleine mutation. En explorant des scénarios prospectifs pour l'information à l'horizon 2050, nous voulions à la fois mettre en lumière les enjeux critiques, mais aussi inspirer des pistes d'action pour que l'information reste un bien public, accessible et fiable, dans un monde de plus en plus incertain" a déclaré Agnès Chauveau, directrice générale déléguée de l’INA.
Les trois scénarios envisagés
1 - En 2050, l’information vit un âge d’or. Les citoyens ont pris en main leur destin informationnel
La plupart des citoyens ont ainsi renoué une relation de confiance avec les médias. Ils participent au financement de la production de l’information – payer pour s’informer est désormais considéré comme relevant de la responsabilité civique – et interviennent dans sa production.
2 - En 2050, c’est le chaos informationnel. Les citoyens ont décroché de l’information, devenue trop volatile
Les conditions de l’indépendance de l’information sont les premières à avoir été balayées. Dès la fin de la décennie 2020, les grandes entreprises du numérique ont définitivement capté le marché de la publicité. L’assèchement des recettes publicitaires a conduit tous ceux qui en dépendaient, même partiellement, à la faillite.
3 - En 2050, l’information est fragmentée. Les citoyens décrochent partiellement de l’information commune
Les grands médias de masse capables de s’adresser à l’ensemble de la population ont disparu. Ils ont souffert de la concurrence d’une myriade d’acteurs (amateurs, influenceurs, médias de niche, producteurs de divertissement…) dans la captation de l’attention du public, de la quasi-disparition des recettes publicitaires, de l’insatisfaction voire de la défiance d’une partie de la population quant à l’information (qualité, angles, thématiques…) et à ses producteurs, et de la réduction drastique des aides publiques.
La plupart des citoyens ont ainsi renoué une relation de confiance avec les médias. Ils participent au financement de la production de l’information – payer pour s’informer est désormais considéré comme relevant de la responsabilité civique – et interviennent dans sa production.
2 - En 2050, c’est le chaos informationnel. Les citoyens ont décroché de l’information, devenue trop volatile
Les conditions de l’indépendance de l’information sont les premières à avoir été balayées. Dès la fin de la décennie 2020, les grandes entreprises du numérique ont définitivement capté le marché de la publicité. L’assèchement des recettes publicitaires a conduit tous ceux qui en dépendaient, même partiellement, à la faillite.
3 - En 2050, l’information est fragmentée. Les citoyens décrochent partiellement de l’information commune
Les grands médias de masse capables de s’adresser à l’ensemble de la population ont disparu. Ils ont souffert de la concurrence d’une myriade d’acteurs (amateurs, influenceurs, médias de niche, producteurs de divertissement…) dans la captation de l’attention du public, de la quasi-disparition des recettes publicitaires, de l’insatisfaction voire de la défiance d’une partie de la population quant à l’information (qualité, angles, thématiques…) et à ses producteurs, et de la réduction drastique des aides publiques.
Ce rapport prospectif de l'INA est disponible en téléchargement ICI