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L’association LesVoix.fr fédère aujourd’hui plus de deux cents comédiens professionnels et de nouveaux entrants anglophones la rejoignent massivement. Fondée en 2010, cette structure a pour ambition de regrouper ses membres autour de valeurs communes, en partant du constat que dans ce métier de la voix, il n’y a pas de convention collective et que, aujourd’hui encore, différents modes de fonctionnement cohabitent et parfois se télescopent. "Il y avait un vrai désir de se rassembler pour cadrer un peu le métier, défendre les usages et travailler en bonne intelligence avec les producteurs", se souvient Francine Baudelot, membre fondatrice de l’association et actuelle présidente. La charte qui structure LesVoix.fr est partagée par les comédiens adhérents, mais aussi par leurs agents et par les producteurs. De là est née la plateforme internet LesVoix.fr.
Chaque comédien dispose de sa page personnelle, présentant son CV et quelques démos. "C’est un tremplin qui prend de plus en plus d’ampleur, explique Francine Baudelot. De nombreux producteurs, les chaînes et les radios font leurs castings via la plateforme. On y trouve aussi de nouveaux talents, les voix de demain. Mais les comédiens ne sont pas là pour trouver du travail." LesVoix.fr est aussi devenu, au fil du temps, une référence juridique, pour tout ce qui est lié aux contrats, par exemple.
Des comédiens à part entière
L’association met en avant des comédiens, mais pour beaucoup, la voix n’est qu’une partie de leur activité. Leurs visages sont aussi connus du public, à la télévision ou au théâtre. "Notre identité, c’est bien plus qu’un timbre de voix, c’est une interprétation. Je suis la voix d’antenne de franceinfo depuis trois ans, mais je fais aussi plein de voix teenagers pour Disney", commente Francine Baudelot. À 37 ans, la jeune femme est tombée dans le métier il y a une quinzaine d’années. Passionnée de radio depuis toujours, elle a étudié la communication et rendu un mémoire de fin d’études sur L’identité sonore des radios et des marques. Voix d’antenne de Fun Radio à ses débuts, elle enregistre ensuite ses premières pubs pour de grandes marques, comme Candia ou la Française des jeux. Elle multiplie les expériences : des voix d’enfants aux bandes-annonces pour la télévision, en passant par les films documentaires ou institutionnels.
"Au fur et à mesure des expériences, la palette vocale évolue. On gagne en confiance, on rencontre des directeurs de casting qui nous testent, on prend de l’assurance et nos compétences s’élargissent." Parmi ses expériences les plus insolites, Francine Baudelot a interprété des "poulets volants" pour un jeu vidéo. Mais son domaine de prédilection reste la radio. "En radio, il n’y a pas que le son", confie-t-elle. Le média radio est utilisé comme un support de promotion, mais les marques devraient aussi s’en servir pour véhiculer de l’image sonore." Dans ce sens, l’Union des Annonceurs organisait en novembre dernier la première édition d'un concours de création de pubs radio. Cinq marques ont été sélectionnées, les candidats avaient carte blanche pour donner une nouvelle dimension à la publicité et sortir des carcans du message pub traditionnel. La pub radio semble vouloir évoluer. Une nouvelle ère se dessine.
"Quand vous jouez un personnage, vous êtes identifié. Tandis que la voix off a beaucoup plus de liberté."
Leur voix comme identité des marques
François Chaix, marchand de tapis
Lorsque je l’appelle, François Chaix est dans le train. Il est attendu en studio, pour enregistrer la nouvelle campagne radio de Saint-Maclou. Après une école de commerce et trois années la cravate au cou, il entame sa formation d’acteur et devient rapidement professionnel. Il débute dans la pub radio par accident. Repéré par les prods, il devient pendant plusieurs années la voix de Renault ou de l’Euromillions. "Je ne suis jamais appelé pour des voix neutres. J’ai un second, voire troisième, degré naturel, qui plaît, ou pas." À 57 ans, c'est avant tout un homme de théâtre : comédien, auteur et metteur en scène.
Lorsque je l’appelle, François Chaix est dans le train. Il est attendu en studio, pour enregistrer la nouvelle campagne radio de Saint-Maclou. Après une école de commerce et trois années la cravate au cou, il entame sa formation d’acteur et devient rapidement professionnel. Il débute dans la pub radio par accident. Repéré par les prods, il devient pendant plusieurs années la voix de Renault ou de l’Euromillions. "Je ne suis jamais appelé pour des voix neutres. J’ai un second, voire troisième, degré naturel, qui plaît, ou pas." À 57 ans, c'est avant tout un homme de théâtre : comédien, auteur et metteur en scène.
Valérie Fontaine, une voix qui roule !
"Mon premier job de voix off, en 1994, c’était déjà pour Citroën, mais ça n’avait rien de définitif. Puis ils m’ont rappelée. Depuis deux ans, les pubs télé sont interprétées par une voix masculine, mais je reste la voix de la marque à la radio. Nous travaillons ensemble depuis des années, il y a un vrai attachement réciproque. Il y a eu des changements d’agence, mais pas de voix. Je suis à Citroën ce que Simone est à la SNCF."
"Mon premier job de voix off, en 1994, c’était déjà pour Citroën, mais ça n’avait rien de définitif. Puis ils m’ont rappelée. Depuis deux ans, les pubs télé sont interprétées par une voix masculine, mais je reste la voix de la marque à la radio. Nous travaillons ensemble depuis des années, il y a un vrai attachement réciproque. Il y a eu des changements d’agence, mais pas de voix. Je suis à Citroën ce que Simone est à la SNCF."