"Le projet de fermeture de 26 stations locales du réseau Virgin Radio et 4 du réseau RFM représente d'abord une injustice sociale. Trente journalistes et quatre animateurs risquent de perdre leur emploi, alors que les radios concernées ont fait remonter 3.6 M€ de dividendes au groupe Lagardère en 2020. Nous savons le dévouement qu'implique le travail de matinalier, qui plus est en "rédaction isolée" et pour des salaires nets inférieurs à 1 900 € par mois. Nous affirmons notre totale solidarité aux équipes concernées" indique l'UES Régions du groupe NRJ quio évoque "Des radios sans journaliste ni animateur : certains actionnaires en rêvent, le média en crève".
Vous aimerez aussi
-
RadioKing assure désormais la diffusion digitale de plus de 600 radios de NRJ Group
-
Lagardère Radio signe la plus forte progression sur le numérique
-
Nostalgie décline l’univers des années 80 en podcast vidéo
-
Bauer Media UK mise sur la formation pour diversifier les talents
-
NRJ mobilise son antenne pour le "Golden Ticket"
"Cette coupe claire participerait aussi à la désertification journalistique de certains territoires, en particulier ruraux. Le nombre de cartes de presse attribuées en France a déjà baissé de 10% depuis 2009 . Or, l'information est un bien public. Sa qualité conditionne la santé d'une démocratie. L'affaiblir favorise les discours de haine et les manipulations. Pour diffuser des publicités locales, les opérateurs ont des devoirs en matière de proximité . Au CSA de faire respecter les conventions. Aux pouvoirs public d'y veiller. Ces fusions compromettraient "l'impératif fondamental de pluralisme et l'intérêt du public des zones concernées". Il faut donc les empêcher" rappellent les élues Les élu·es SNJ et CFDT de l’UES Régions du groupe NRJ.
















