Après les années 80, ce sont désormais les années 90 qui réveille la mémoire des trentenaires d'aujourd'hui. Moins folle et kitsch que la précédente, cette décennie réserve tout de même d'excellents souvenirs musicaux signés Larusso, Lou Bega ou Gala ! Sacha Peiffer a souhaité les rassembler sur une webradio lancée au printemps 2013. "J’ai constaté que c’était le bon moment. On sait qu’en général, c’est à partir de 15 à 20 ans plus tard que la nostalgie des “belles années” acquiert toute sa saveur pour le public, analyse-t-il. Ce fut le même phénomène avec les sixties et les années 70. Je pense que si je créais aujourd’hui une radio thématisée “années 2000”, elle ne susciterait pas autant d’intérêt que “90 Hits” car ce serait trop tôt..."
Comment se compose la programmation ? "On m’a déjà "taclé" en me disant que pour alimenter une radio comme la nôtre, il suffisait de “copier-coller” les listes des compilations des années 90 qui existent sur le marché. On pourrait s’en contenter, mais ce serait insuffisant. Bien sûr, on diffuse des “golds”, mais on va aussi rechercher çà et là de réels “bonbons” de l’époque, parfois oubliés des programmateurs. Ces tubes éphémères évoquent parfois un souvenir dès les premières notes. C’est là, je pense, que se joue l’affirmation de notre identité.
Comment se compose la programmation ? "On m’a déjà "taclé" en me disant que pour alimenter une radio comme la nôtre, il suffisait de “copier-coller” les listes des compilations des années 90 qui existent sur le marché. On pourrait s’en contenter, mais ce serait insuffisant. Bien sûr, on diffuse des “golds”, mais on va aussi rechercher çà et là de réels “bonbons” de l’époque, parfois oubliés des programmateurs. Ces tubes éphémères évoquent parfois un souvenir dès les premières notes. C’est là, je pense, que se joue l’affirmation de notre identité.
"Je m'étonne des retombées de l'initiative"
C'est la plateforme Radionomy, gratuite, qu'il a choisi pour développer un concept qui gagne chaque jour de nouveaux auditeurs grâce à un important travail de référencement dans les nombreux annuaires de webradio. "Je pense que le succès d'une webradio vient de sa programmation de "niche", il faut proposer quelque chose que les radios généralistes ne font pas, ajoute-t-il. Nous diffusons, vous l’avez compris, les hits des années 90, mais avec certaines spécificités. Nous tenons à notre ancrage: environ la moitié des tubes sont francophones. Le reste se partage entre les standards pop-rock internationaux. La “dance” et la “techno” des nineties occupent aussi une place toute particulière dans nos grilles car nous nous adressons en priorité (mais pas seulement) aux 30-40 ans, qui ont donc vibré, adolescents sur le tubes de groupes comme “Snap”, “2 Unlimited”, “2 Borthers on the 4th floor”, etc..."
"Une véritable passion"
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Ancien journaliste, et désormais directeur de projet dans une ambiance web, Sacha voulait également, en lançant 90hits.be, voir si la webradio pouvait être un axe de développement. "Je ressentais l’envie de tester à fond un concept de webradio. L’idée consistait donc aussi à en faire un genre de “laboratoire” pour vérifier si la radio en streaming était vraiment si porteuse qu’on l’affirmait. Depuis, je m’étonne un peu plus chaque jour des retombées de l’initiative, qui est devenue une véritable passion," conclut-il.