France Bleu, le réseau heureux

Rédigé par le Mardi 19 Novembre 2013 à 17:50 | modifié le Mardi 19 Novembre 2013 à [HEURE]


« Ça fait plaisir, belle rentrée ! » Le patron de France Bleu, Claude Perrier, est forcément un homme heureux. Avec ses 7.7 points d’audience, il dirige une des radios qui font sensation dans le paysage radio de la rentrée. France Bleu n’avait jamais aussi bien commencé l’année et frôle de peu son record historique (8 points en janvier-mars 2013).


Claude Perrier est un homme heureux. France Bleu réalise pour cette rentrée un de ses plus beaux scores historiques.
« C’est le fruit d’un travail de longue distance, nous maintenons un cap qui ne change pas ! », sourit cet homme dont l’accent du sud enchante les oreilles. La recette de France Bleu ? « Du divertissement, de l’information, du service, de la convivialité… et de la proximité ! » Le réseau aux 44 stations régionales continue son chemin. « La matinale progresse encore. Sur le créneau de 8h à 8h30, nous gagnons 20% d’audience en un an ! » Et tout ceci grâce à un ton, grâce à une recette unique. « Nous sommes une vraie radio généraliste, avec 50% de musique, du divertissement et de l’information. Et nous sommes la seule chaîne en France qui traite dans ses infos autant le régional que le national et l’international. C’est le « globcal » : nous tâchons toujours de ramener l’information du monde ou du pays au territoire ».
 
Claude Perrier est un homme de terrain. Ce type de recette, il les a lui-même appliquées en Provence, dont il a été délégué régional pour la chaîne pendant 10 ans. « De fait, chez nous, la crise n’est pas le fil conducteur de la journée. On n’est pas dans la dramaturgie : nous sommes une radio de convivialité et d’empathie.  »
 

L’audience sans la neige…

La proximité est aujourd’hui un véritable enjeu, un puissant levier d’audience. Face à lui, les stations du groupement des Indés Radios affinent elles aussi leurs offres en travaillant avec succès des contenus éditoriaux plus exigeants. Pour Claude Perrier, cette concurrence de plus en plus musclée est stimulante. Et il se réjouit surtout de voir que la proximité se suffit désormais à elle-même, lorsqu’elle est bien défendue, pour rencontrer son auditoire.

« L’une des démonstrations de cette rentrée, c’est que nous avons atteint un nouveau pic d’audience sans qu’il ne soit question de conditions climatiques, de gel, de vent ou de pluie… » C’est en effet un peu le type de raillerie que le réseau pouvait entendre, d’une certaine intelligencia parisienne, lorsqu’il enregistrait de gros scores d’audience. « Non, aujourd’hui, nous avons de belles fondations, et nous pouvons construire des étages ! Nous sommes un réseau heureux ! »

Spécialiste des notions de proximité, Jean-Charles est journaliste, consultant et formateur chez… En savoir plus sur cet auteur
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