Pour la première fois après la désactivation de la FM par la SRG fin 2024, Mediapulse AG publie des chiffres fiables sur l'utilisation de la radio. La part de marché du groupe de stations SRG a diminué à l’échelle nationale de 6 points de pourcentage par rapport au même semestre de l’année précédente, ce qui reste dans la fourchette des attentes. Cela correspond aux chiffres trimestriels publiés exceptionnellement par la SRG en avril. Avec 53% de part de marché, la SRG reste clairement le leader du marché. L’indicateur de la part de marché est important car il montre la part dans le volume total de l’utilisation de la radio en Suisse.
Des pertes en matière de portée
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La portée du média radio en général diminue, car les habitudes de consommation des médias ont changé depuis un certain temps. La perte de 7 points de pourcentage (–14 %) dans la portée nette du groupe SRG par rapport au même semestre de 2024 correspond à l’évolution attendue en raison de ces pertes de portée du média et de la désactivation de la FM.
Les variations par rapport au semestre précédent pour les différents groupes de stations dans les régions linguistiques concernées sont les suivantes : –7.7 points de pourcentage de portée nette pour SRF (–18%), –8.0 points pour RTS (–23%), –14.1 points pour RSI (–27%) et –0.1 point pour RTR dans l’ensemble de la Suisse (–17%).
Une mumérisation largement avancée
Entre-temps, 87% de l’ensemble de l’utilisation de la radio en Suisse est numérique. C’est ce que montrent les résultats de l’enquête DigiMig, publiés en parallèle de la publication semestrielle de Mediapulse, qui a été menée ce printemps sur mandat de l’Ofcom et de la branche radiophonique. La numérisation progressive et l’utilisation accrue du DAB+, notamment en voiture, sont perçues positivement par la SRG. Il est indéniable que le changement et la conversion technologiques prennent du temps. La décision de la SRG de désactiver la FM fin 2024 a néanmoins accéléré ce processus et ouvre la voie aux stations de radio privées pour qu’elles puissent achever le plan de coupure de l’infrastructure FM, décidé et lancé conjointement il y a dix ans, d’ici la fin de l’année prochaine au plus tard.
















