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Déloc’ : mode d’emploi

Rédigé par le Lundi 27 Février 2017 à 08:39 | modifié le Lundi 27 Février 2017 à 08:50



Bruno dans la Radio sur votre canapé, NRJ sur les scènes de France ou encore Europe 1 au Salon de l’agriculture… Les possibilités de délocalisation sont nombreuses. Aujourd’hui, les radios redoublent d’ingéniosité pour réaliser les plateaux les plus originaux. C’est que la technique est de plus en plus simple, le matériel mieux adapté. Depuis le développement des nouvelles technologies, tout est possible.


Concert Tonic Radio au Lyon Vert.
Concert Tonic Radio au Lyon Vert.

Jeudi 24 novembre, dans la salle du casino Le Lyon Vert à Charbonnières-les-Bains, dans le Rhône, les techniciens s’activent pour le concert Tonic Radio qui va réunir une dizaine d’artistes sur scène. Une opération promotion que la radio organise trois fois par an, pour fidéliser ses auditeurs et ses clients. Surtout que pour le directeur associé, Laurent Chabbat, la solution technique est toute trouvée : "Pour ce genre de service, nous prenons un prestataire extérieur. Nous n’avons pas les moyens d'avoir une équipe technique aussi importante. C’est une logistique de concert, un travail à part entière. Les techniciens viennent avec leur matériel et leurs compétences. On a ça de moins à gérer !"

Pour le reste, c’est l’équipe d’animateurs et de journalistes qui s’en charge. Aujourd’hui, le matériel est devenu tellement simple qu’aucune formation n’est nécessaire pour réaliser, par exemple, les directs sportifs : "Plusieurs fois par semaine, c’est le journaliste qui gère la technique. Il n’a qu’à brancher le codec aux lignes France Télécom payées à l’année dans les stades. Il ajoute son casque et son micro et c’est parti !".

Des liaisons de plus en plus rapides

RMC au Prix de l'Arc de Triomphe.
RMC au Prix de l'Arc de Triomphe.
Alors est-ce que tout est vraiment possible ? Thierry Defay est technicien-réalisateur. Il collabore en freelance depuis quatre ans sur des plateaux extérieurs pour Europe 1, RMC et France Bleu. Pour lui, rien n’est compliqué : "Cela reste un studio réduit avec une durée d’utilisation généralement courte. Les seuls risques sont souvent liés à l’environnement ou au déplacement, mais nous faisons en sorte que le matériel arrive complet. J’ai déjà participé à plusieurs opérations étonnantes, comme des animateurs en duplex dans des attractions à Disneyland Paris ou des émissions dans un A310 en vol parabolique. Le principal est de toujours trouver la solution pour transmettre en temps et en heure, tout en libérant un maximum de contraintes aux animateurs et journalistes."
Et l’évolution technique de ces dernières années élargit encore plus le champ des possibles : "Ce sont surtout les moyens de liaisons qui ont changé, des lignes RNIS (euro ISDN) ou ADSL, jusqu’aux boîtiers multipuces 4G AVIWEST. On peut maintenant faire des émissions radio depuis à peu près n’importe où, même en déplacement depuis un train ou un bus. Il faut par contre toujours prévoir du secours ou une solution de remplacement au cas où."
"On peut maintenant faire des émissions depuis à peu près n’importe où…"

La radio en images

Plateau sportif.
Plateau sportif.
Aujourd’hui, une nouvelle contrainte s’ajoute au métier de technicien radio : la vidéo. Thierry Defay parle même d’un nouveau métier : "Depuis quelques années, les radios et les agences veulent filmer les émissions en situation. Nous devons donc nous adapter en associant les techniques de cadre et de perspectives. Il faut aussi gérer une autre problématique, celle de transmettre un signal vidéo synchronisé à l’audio de la radio, avec le moins de retard possible."

Le Scoopy, meilleur allié des déloc’ - Trois questions à Florent Barry, d’AETA Audio

LLPR - Le Scoopy, qu’est-ce que c’est ?
FB - Le Scoopy+ S est un codec de distribution qui peut être utilisé dans sa sacoche pour un reportage mobile ou sur un bureau pour couvrir un événement sportif, par exemple. Son principal atout, c’est sa polyvalence. Il permet d’établir des liaisons sur un grand nombre de réseaux : RIS, 4G mobile, réseaux 2G-3G, Inmarsat BGAN ou encore les lignes téléphoniques.


LLPR - Comment est-ce qu’il a évolué ?
FB - Depuis la sortie du premier modèle en 1999, la principale évolution s’est faite au niveau de la connectivité et de l’interface : protocole SIP, fonction d’enregistrement et d’édition… C’est un produit durable et évolutif.

LLPR - Comment se vend-il ?
FB - C’est le best-seller de la gamme AETA. Un incontournable pour les radios qui font du commentaire sportif, mais aussi pour celles qui ont besoin de mettre en place des directs rapidement. Le prix varie en fonction des configurations.

Contact

AETA : aeta-audio.com
Thierry Defay : 2fay.net
Tonic Radio: tonicradio.fr


Aurélie Beau
La radio, je l'ai aimée dès mon enfance au travers des émissions qu'on écoutait en famille le... En savoir plus sur cet auteur


1.Posté par Jean-Marie de Schoop.fr le 27/02/2017 18:17
Au début des radios libres dans les années 80, les événementiels et reportages étaient délocalisés avec les lignes téléphoniques ordinaires. L'interface, un téléphone Scocotel S63 gris modifié sur lequel on plaçait un jack à la place de l'écouteur supplémentaire et y envoyait un signal niveau ligne (entre 200 mV et 1V). Pour améliorer légèrement la qualité audio, on accentuait les graves et les aigus à l'envoi comme à l'arrivée. Les lignes étaient analogiques et il était facilement possible de dépasser la limite haute de 3300 Hz sur de petites distances. Les plus fortunés utilisaient des lignes spécialisées 15Khz qui coûtaient une fortune.

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