La Lettre Pro de la Radio & des Médias - La Puissance du Média Radiohttps://www.lalettre.pro/2024-03-29T01:51:17+01:00Webzine Maker45.2172961.452709https://www.lalettre.pro/favicon.icohttps://www.lalettre.pro/var/style/logo.jpg?v=1575630139Le podcast au cœur du débat budgétaire à l’Assemblée nationale2023-11-13T09:10:00+01:00https://www.lalettre.pro/Le-podcast-au-coeur-du-debat-budgetaire-a-l-Assemblee-nationale_a33330.htmlhttps://www.lalettre.pro/photo/art/imagette/76597230-54951753.jpg2023-11-13T09:10:00+01:00Philippe ChapotSibyle Veil auditionnée à l'Assemblée nationale2018-06-19T07:59:00+02:00https://www.lalettre.pro/Sibyle-Veil-auditionnee-a-l-Assemblee-nationale_a16660.htmlhttps://www.lalettre.pro/photo/art/imagette/23093957-25518025.jpg2018-06-19T07:51:00+02:00Philippe Chapot
Une longue audition... Près de 2 heures et demi. Alors Sibyle Veil a déroulé, avec son style particulier, son programme et a répondu aux, nombreuses, questions, des députés. À l'heure du digital, la PDG de Radio France veut penser l'entreprise à l'ère du numérique, faire de Radio France une entreprise dont les missions de service public seront ré-interrogées tout en accompagnant Radio France sur une trajectoire économique et financière qui soit "soutenable". Sibyle Veil s'appuie sur un bilan très intéressant auquel elle a d'ailleurs participé à construire aux côtés de Mathieu Gallet. Ce chantier, qui semble être titanesque, passefra par une meilleure adaptation aux nouveaux usages (podcasts, voitures connectées ou enceintes connectées). Ce sont, on l'aura deviné, des nouvelles voies de développement et davantage de concurrence pour Radio France.
Offrir une seconde vie aux contenus
Objectif n°1 pour Sibyle Veil : "comprendre les algorithmes afin de continuer à être référencés" pour continuer à être écoutés. La dirigeante a indiqué que les contenus étaient d'abord produits pour le digital avant de l'être pour la radio. C'est probablement le changement le plus important que traverse la radio française durant cette décennie. Par ailleurs, la proximité, la culture ou encore l'éducation demeurent des axes de travail, donc de probables leviers d'audience pour Radio France mais toujours sous l'angle du numérique "qui offre une seconde vie aux contenus" à condition que ce qui est produit" soit sur mesure et personnalisée".
Priorité à la proximité avec France Bleu et France 3
Le mariage entre France Bleu et France 3 se dessine doucement mais surement. Avec les 44 stations locales de France Bleu et les antennes régionales de France 3, il y a de quoi faire. Et notamment "une offre numérique que l'on va penser en commun" pour créer une offre de service public TV/Radio/Numérique. Concrètement, davantage de proximité sur l'offre radiophonique, télévisuelle et numérique. "Je vais faire travailler l'ensemble du réseau" a prévenu Sibyle Veil avant les premières expérimentations qui seront engagées dès la rentrée en Provence et en Île-de-France sous la forme de matinales communes puis, sous la forme de la production d'émissions politiques hebdomadaires ou autour d'événements culturels et sportifs. Seul bémol, et la PDG de Radio France le sait, chaque territoire à son identité. Difficile donc d'installer une offre commune pour toutes les zones.
Radio France et le DAB+
Rapprochement éventuel entre les radios de catégorie A et les stations locales de France Bleu, rajeunissement de Radio France, distribution des podcasts, stratégie pour le développement du Mouv', lutte contre les Fake News, synergies avec France Télévisions, financement de Radio France, audiences des chaînes, inquiétudes des salariés... les questions des députés ont été nombreuses, souvent intéressantes, et ont notamment concerné, parfois, le développement du service public sur le DAB+. Sur cette question, Sibyle Veil a donné son avis : "c'est un enjeu important (...) La RNT doit être pensée pour nos auditeurs. C'est une qualité de son par rapport à l'hertzien. Cette présence doit se penser sur un maillage national et local, c'est que l'on va faire pour FIP à Lille, elle doit se penser en complémentarité par rapport à notre présence en hertzien". Sibyle Veil devrait évoquer ce sujet avec les acteurs des radios privées et a regretté que peu de récepteurs soient équipés pour écouter la radio en DAB+. "C'est un modèle qui est en construction. C'est un mode de diffusion d'avenir" a souligné la présidente.
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Le SNRL auditionné à l'Assemblée nationale2018-06-13T07:20:00+02:00https://www.lalettre.pro/Le-SNRL-auditionne-a-l-Assemblee-nationale_a16589.htmlhttps://www.lalettre.pro/photo/art/imagette/22934311-25420055.jpg2018-06-13T07:18:00+02:00Brulhatour
Cette audition du SNRL a été effectuée par Aurore Bergé, rapporteure de la Mission d'information sur la nouvelle régulation de la communication audiovisuelle à l'ère numérique Cette mission dépend de la Commission des Affaires culturelles et de l’éducation de l’Assemblée nationale. Une occasion pour le Syndical national des radios libres, qui rassemble plus de 250 stations locales pour un millier de fréquences, d'aborder plusieurs problématiques et dossiers "chauds" des radios associatives : pluralisme, FSER (Fonds de soutien à l'expression radiophonique, DAB+... Le SNRL tiendra son congrès annuel à Montpellier, les 27, 28 et 29 juin prochains (lire ICI).
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Quotas : les radios toujours très vigilantes2016-05-23T17:49:00+02:00https://www.lalettre.pro/Quotas-les-radios-toujours-tres-vigilantes_a10680.htmlhttps://www.lalettre.pro/photo/art/imagette/9533965-15309987.jpg2016-05-24T07:50:00+02:00Brulhatour
Les radios des groupes Lagardère, NRJ et RTL ainsi que les radios indépendantes membres des Indés Radios et du SIRTI indiquent dans un communiqué commun être "consternées par le recul de la Ministre de la Culture, Mme Audrey Azoulay, sur la modulation des quotas, qui s’apparente désormais à un véritable jeu de dupes". Les radios avaient accueilli avec intérêt la proposition de la Ministre de la Culture. Votée en seconde lecture à l’Assemblée Nationale, elle visait à alléger (au maximum 5 points) les quotas d’exposition francophone en échange d’engagements des radios qui le souhaitent en faveur de plus de diversité musicale sur leurs antennes après concertation avec le régulateur.
Cette proposition permettait, à tout le moins, d’augurer une concertation, et de poursuivre la discussion, y compris pour tenir compte des difficultés des radios à remplir leurs obligations face à l’effondrement de la production musicale francophone (- 66% d’albums francophones entre 2003 et 2014, - 62% de nouveautés musicales en France en 2014, 83% de la production française qui n’est pas interprétée en français).
"Cependant, sous la pression du lobbying d’une partie de la filière musicale, non seulement il n’a pas été possible de discuter, ne serait-ce que du quantum et des modalités d’application de ce plafonnement, mais ces mesures 'de modulation des quotas" ont été dénaturées et vidées de leur sens en fixant des critères qui excluent, de facto, la quasi-totalité des radios françaises, et privent également le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel de toute capacité d’adaptation et méconnaissent ainsi son rôle de régulateur, qui structure au quotidien le paysage radiophonique français par ses choix de programmes zone par zone" expliquent les radios.
Le plafonnement des diffusions de titres francophones
Seule reste donc la mesure de plafonnement des diffusions de titres francophones, que les radios dénoncent depuis plusieurs mois : "cette mesure, en interdisant aux artistes français d’être autant diffusés que les artistes internationaux, aura pour effet d’empêcher l’émergence des futurs Stromae, Calogero, Christine and the Queens ou Maître Gims et tant d'autres, et détourner les auditeurs de la radio vers les plateformes de streaming payantes." Les radios appellent donc le Sénat à ne pas reprendre les propositions du Gouvernement et à voter les dispositions soumises par sa Commission Culture : "Il n’est pas trop tard pour qu’une véritable concertation ait enfin lieu, sous l’égide du Ministère de la Culture, entre les acteurs de la filière musicale et les radios".
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Quand le carcan réglementaire français tue l'audiovisuel2016-02-29T18:31:00+01:00https://www.lalettre.pro/Quand-le-carcan-reglementaire-francais-tue-l-audiovisuel_a9959.htmlhttps://www.lalettre.pro/photo/art/imagette/9033380-14349777.jpg2016-03-01T08:20:00+01:00Mathieu Quétel
La loi "liberté de création, architecture, patrimoine ", initiée par l’ancienne ministre de la Culture et de la Communication, Fleur Pellerin et en navette au parlement a donné lieu à une initiative rocambolesque et totalement déconnectée de la réalité économique ainsi que des enjeux auxquels ont à faire face nos entreprises éditrices de médias. Elle s'est, dans le même temps, désintéressée des allègements indispensables aux obligations qui pèsent sur les éditeurs audiovisuels.
De nouvelles contraintes pour les radios
Le projet de loi, pourtant préparé pendant de longs mois par Fleur Pellerin et ses équipes, ne prévoyait aucune disposition sur le média radio avant son arrivée en commission des affaires culturelles de l’Assemblée nationale. Contre toute attente, les députés ont adopté en commission, malgré les réserves de son président, un amendement visant à alourdir les obligations des radios en matière de quotas de chansons francophones. Les radios françaises, pourtant les principales intéressées, n’ont pas été auditionnées par les parlementaires et ont dû faire face ensuite à l’obstination de la ministre décidée à leur imposer des règles de programmation musicale toujours plus lourdes.
Il est tout à fait concevable qu’au nom de la diversité musicale et du soutien à la création française les radios soient mises à contribution pour mettre en avant les artistes francophones. Néanmoins, ne faut-il pas prendre en compte la forte baisse de la production francophone de ces dernières années ? En outre, est-il possible de nier que le contexte économique, technologique et concurrentiel de 2016 n’est plus celui du début des années 1990 et que les modes de consommation ont considérablement évolué ?
Jusqu’à présent, le gouvernement, dans cette affaire, a fait le choix d’ignorer la réalité, de ne pas entendre les réserves du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) en charge de la régulation du secteur et n’a même pas pris le temps de recevoir les acteurs de la filière radiophonique. C’est une grave erreur. En effet, l’avenir de l’industrie du disque repose sur l’explosion du streaming. Pascal Nègre l’a reconnu dans de multiples interviews avant de quitter la présidence d’Universal. Ces activités internet constituent également de redoutables concurrents des radios, notamment auprès du public jeune. Or, les géants du net ne sont soumis à aucune régulation et il n’est certainement pas question pour eux d’appliquer une règle de quotas qui date de 1994…
La télévision bloquée par des règles obsolètes
Du côté de la télévision, la situation n’est pas plus brillante. Il suffit de regarder vos écrans des chaînes de la TNT un samedi soir pour se rendre à l’évidence : aucun film de cinéma ne peut être regardé. En effet, une règle, qui fête son quart de siècle, interdit à la quasi-totalité des chaines gratuites de diffuser des films de cinéma le samedi, le mercredi et le vendredi soir ainsi que le dimanche avant 20 h 30… Il suffit de se remémorer la situation concurrentielle de 1990 pour comprendre à quel point cette réglementation est inadaptée à la situation d’aujourd’hui. Là encore, ce sont les nouveaux modes de consommation et les nouveaux concurrents des chaînes de télévision qui sont considérés comme inexistants par une loi obsolète. Que dire des règles qui régissent les liens entre les producteurs et les éditeurs ? Les chaines payent pour des programmes dont elles ne seront jamais les propriétaires et qu’elles ne pourront donc jamais vraiment rentabiliser. Elles ont également l’obligation de faire appel à des producteurs indépendants pour 75 % des programmes qu’elles diffusent sur leur antenne. Un gaspillage de moyens aux multiples effets pervers : il affaiblit économiquement les chaînes, freine les producteurs indépendants dans leur développement et a entraîné une paupérisation de la profession pointée par un récent rapport du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA).
Pour une refonte de la législation
Il ne s’agit que de trois exemples concrets d’un carcan réglementaire qui n’est plus tenable ni pour les radios ni pour les chaines de télévision françaises. Celles-ci doivent se battre dans un contexte concurrentiel de plus en plus difficile et face à des acteurs du net qui ne subissent aucune contrainte, sinon celle de rester en capacité de séduire massivement le public. En outre, ce corset législatif affaiblit nos entreprises audiovisuelles face à leurs concurrentes européennes qui bénéficient de législations plus souples et en prise avec leurs réalités de marché. La nouvelle ministre de la Culture et de la Communication, Audrey Azoulay, devrait s’intéresser sérieusement au secteur de l’audiovisuel et engager la refonte de sa législation avec volontarisme et pragmatisme. Dans le cas contraire, il faudra que les dirigeants de chaînes s’organisent pour peser efficacement dans les programmes en préparation dans les différents staffs des candidats, déjà nombreux, à l’élection présidentielle de l’an prochain.
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Quotas : les radios en appellent à la ministre2016-02-14T13:51:00+01:00https://www.lalettre.pro/Quotas-les-radios-en-appellent-a-la-ministre_a9801.htmlhttps://www.lalettre.pro/photo/art/imagette/8947352-14190690.jpg2016-02-15T09:20:00+01:00Brulhatour
Les radios saluent l’engagement du rapporteur du texte, Jean-Pierre Leleux, et la prudence des sénateurs, qui à la faveur des débats, ont perçu toute la complexité du sujet et des enjeux du secteur. Mais elles dénoncent avec vigueur le plafonnement des rotations, disposition introduite par voie d’amendement à l’Assemblée nationale, sans aucune étude d’impact préalable. Loin de favoriser les artistes francophones, "ce plafonnement les désavantagerait structurellement au seul profit des artistes internationaux, exposés sans contraintes". En outre, "cette mesure méconnait profondément la diversité du paysage radiophonique français, qui joue plus de 82% des nouveautés francophones et diffuse près de 6 000 artistes francophones différents chaque année".
Avec près de 82% des français à l’écoute chaque jour, la radio est le plus important prescripteur de musique et le meilleur vecteur de promotion des nouveaux artistes. Ce succès repose sur le travail artistique des programmateurs.
Les radios subissent aujourd’hui de plein fouet la concurrence des plateformes de streaming, nouvel eldorado espéré par les majors, qui en sont d’ailleurs partenaires lorsqu’elles n’en sont pas actionnaires. Pourtant, contrairement aux radios françaises, ces plateformes digitales - presque toutes basées à l’étranger- échappent à toute forme de réglementation. Dans une démarche constructive et pragmatique, les radios ont proposé ces derniers mois plusieurs pistes de modernisation du dispositif des quotas francophones afin de mieux prendre en compte le nouvel environnement concurrentiel dans lequel elles évoluent tout en préservant la diversité musicale sur les ondes.
"Il était urgent de retrouver le chemin d’un dialogue serein et d’une concertation apaisée afin d’oeuvrer réellement à la promotion des artistes français". Ainsi, les radios lancent à présent un appel à la nouvelle ministre, Audrey Azoulay et au rapporteur du texte à l’Assemblée nationale, Patrick Bloche, afin de poursuivre le dialogue engagé au Sénat en tenant compte de l’ensemble des enjeux du secteur.
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Marie-Eve Malouines à la tête de La Chaîne Parlementaire2015-05-07T07:10:00+02:00https://www.lalettre.pro/Marie-Eve-Malouines-a-la-tete-de-La-Chaine-Parlementaire_a7345.htmlhttps://www.lalettre.pro/photo/art/imagette/7760224-12017091.jpg2015-05-07T07:40:00+02:00Brulhatour
L’Assemblée nationale a nommé mercredi la journaliste Marie-Eve Malouines à la tête de la chaîne parlementaire LCP Assemblée nationale. Elle prendra ses fonctions le 8 juin et remplacera Gérard Leclerc, en poste depuis 2009. Editorialiste et chef du service politique de France Info, cette grande voix de France Info co-animait depuis plusieurs années l’émission "Questions d’info" sur LCP. Pour cette nomination, le Bureau de l’Assemblée a reconduit le dispositif mis en place en 2009 et 2012, en confiant le soin d’évaluer les candidatures et de donner un avis au Président de l’Assemblée, à un comité de sélection composé de députés représentant chaque groupe politique.
Cette nomination place ainsi, pour la première fois, une femme à la présidence de La Chaîne Parlementaire-Assemblée nationale.
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Olivier Schrameck auditionné à l'Assemblée nationale2015-04-08T08:56:00+02:00https://www.lalettre.pro/Olivier-Schrameck-auditionne-a-l-Assemblee-nationale_a7079.htmlhttps://www.lalettre.pro/photo/art/imagette/7653897-11830959.jpg2015-04-08T09:00:00+02:00Brulhatour
Concernant le mouvement social à Radio France, Olivier Schrameck a déclaré : "nous nous tenons étroitement informés (...) Je n'ai aucune hésitation à dire à quel point, moi-même et le Collège tout entier, regrettons profondément que jusqu'à présent, le dialogue social n'ait pas permis de faire apparaitre des solutions au conflit en cours et à quel point, je suis, nous sommes, très sensibles aux inquiétudes et aux préoccupations des collaboratrices et des collaborateurs de Radio Francecomme aux attentes et aux déceptions des auditrices et des auditeurs du service public face à une face à une crise financière sans précédent. Cette crise financière au début de l'année 2014, au moment où a été désigné le Président de Radio France, ne faisait l'objet d'aucune information, d'aucun écho, d'aucune mise en garde. Tel n'est pas le cas pour la situation de France Télévisions".
RNT : l'année 2015 sera déterminante
"Nous avons délibéré à plusieurs reprises sur cette question (la RNT ndlr) et nous sommes confrontés en effet au choix d'une méthode dont nous avons avons tracé les contours dans le rapport qui vous a été soumis. Nous avons pour objectif de privilégier certaines zones d'appels à candidatures qui seront annoncées dans les semaines prochaines avec deux cas : le cas où une étude d'impact assortie d'une consultation publique au terme de la loi sera nécessaire et le cas où elle ne le sera pas. Dans le second cas, une initiative est possible dès avant la fin du Printemps, dans le second, elle n'est possible qu'à la rentrée. Mais, en tout état de cause, 2015 sera une année déterminante. Permettra-t-elle d'atteindre le seuil de 20% d'audience qui déclenche toute une série de conséquences économiques, c'est une question qui a été évaluée dans le rapport qui vous a été soumis, sans doute pas dès l'année 2015, encore qu'il nous reste à affiner et à compléter nos capacités de mesure d'audience". L'audition complète du président du Conseil supérieur de l'audiovisuel est consultable ICI
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Radio France : la grève s'invite à l'Assemblée nationale2015-03-26T08:48:00+01:00https://www.lalettre.pro/Radio-France-la-greve-s-invite-a-l-Assemblee-nationale_a6959.htmlhttps://www.lalettre.pro/photo/art/imagette/7609435-11758409.jpg2015-03-26T08:40:00+01:00Brulhatour
La grève à Radio France a pris hier une tournure politique. Marie-Georges Buffet a mis en avant "la suppression de directs la nuit, fermetures de micro-locales, restructurations de rédactions, syndication d’une partie des programmes des stations locales… Voilà le résultat d'une gestion qui accompagne le désengagement de l’État". "Les difficultés financières sont imputables à l'ancienne majorité" a répondu Fleur Pellerin, ministre de la Culture à la question de Marie-Georges Buffet, en évoquant le précédent Contrat d'Objectifs et de Moyens (COM). Le mouvement, qui est entré ce matin dans sa huitième journée, laissera des traces à Radio France. La prochaine 126 000 Radio qui paraitra en avril prochain devrait logiquement le confirmer.
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Beur FM à l'Assemblée nationale2015-03-04T16:05:00+01:00https://www.lalettre.pro/Beur-FM-a-l-Assemblee-nationale_a6759.htmlhttps://www.lalettre.pro/photo/art/imagette/7531200-11618625.jpg2015-03-05T08:00:00+01:00Brulhatour
Dans un premier temps, ce lundi 9 mars, Beur FM organisera une conférence/débat à l’Assemblée nationale (salle Colbert) autour de deux grandes thématiques. D'abord sur la langue française comme véhicule de citoyenneté et d’intégration des valeurs républicaines avec, au programme, exposition, atelier écriture, atelier slam et visite de l’hémicycle avec la participation d’une classe de 6ème du collège Edouard Herriot de Livry-Gargan. Ensuite sur l’écriture et la langue française, facteurs d’émergence et d’émancipation des femmes dans le Monde Arabe avec notamment un hommage à Assia Djebbar
Journée spéciale sur l’antenne de Beur FM
Dans un second temps, Beur FM organisera le lundi 16 mars, une journée spéciale sur son antenne. L’intégralité des programmes de Beur FM sera spécialement dédiée à la valorisation de la langue française ; ainsi, émissions, chroniques, pastilles et invités, se succèderont. La station proposera aussi des pastilles pour mieux comprendre et se cultiver sous la forme de questions/réponses avec Patrice Gélinet, représentant du CSA à la commission d'enrichissement de la langue française, pour comprendre l’intérêt de cette journée et "les mots français d’origine arabe" avec Nabil Mechta, historien et linguiste.
"Stimuler l’appropriation de la langue française"
Cette journée trouvera bien sûr un écho sur l’ensemble du réseau Beur FM par le biais de bandes annonces promotionnelles, de speaks animateurs, de visuels sur le site web et de pushs sur les réseaux sociaux. Par ce double rendez-vous, du 9 puis du 16 mars, Beur FM souligne avoir commeobjectif "de stimuler l’appropriation de la langue française tout en informant, cultivant et divertissant son auditoire".
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Mathieu Gallet auditionné par les Députés2014-12-11T09:16:00+01:00https://www.lalettre.pro/Mathieu-Gallet-auditionne-par-les-Deputes_a6108.htmlhttps://www.lalettre.pro/photo/art/imagette/7257008-11150287.jpg2014-12-11T09:00:00+01:00Serge SurpinMartine Martinel surveille Radio France2014-10-24T09:48:00+02:00https://www.lalettre.pro/Martine-Martinel-surveille-Radio-France_a5607.htmlhttps://www.lalettre.pro/photo/art/imagette/7107850-10890011.jpg2014-10-24T09:20:00+02:00Serge SurpinLe SNRL tiendra son congrès à Paris2014-10-22T19:19:00+02:00https://www.lalettre.pro/Le-SNRL-tiendra-son-congres-a-Paris_a5590.htmlhttps://www.lalettre.pro/photo/art/imagette/7102992-10881654.jpg2014-10-23T07:20:00+02:00Brulhatour
"Les combats ne cessent jamais. Aujourd'hui, avec la convergence numérique et la bataille pour l'accès à la ressource hertzienne, il s'agit à nouveau de promouvoir et défendre, encore et toujours, le pluralisme et la diversité" explique le SNRL avant de tenir son dixième congrès. Après Nantes, Reims, Marseille... les radios associatives convergeront à l'assemblée nationale, les 19, 20 et 21 novembre prochains.
Les Associatives représentent désormais 630 radios pour 2 100 salariés sans compter leurs dizaines de milliers de bénévoles : "les Associatives ont aujourd'hui toute leur place dans le paysage audiovisuel français. Entreprises reconnues comme telles par la Loi sur l'Economie Sociale, elles disposent d'une voix qui porte à l'échelle nationale et internationale, celle du Syndicat National des Radios Libres" rappelle le syndicat présidé par Emmanuel Boutterin. Les mercredi 19, jeudi 20 et vendredi 21 novembre prochains, le SNRL invite les dirigeants, les salariés, les bénévoles, les partenaires et prestataires de la radio à "partager de nouvelles ambitions et de nouveaux horizons afin d'identifier les solutions à valeur ajoutée, de rappeler nos axes de force et de développement, nos facteurs de différenciation et la qualité des femmes et des hommes qui animent nos radios".
Les inscriptions, les informations pratiques et surtout le programme programme détaillé devraient être dévoilés dans les prochains jours.
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Mathieu Gallet : "je suis très partagé sur la RNT"2016-12-23T02:19:00+01:00https://www.lalettre.pro/Mathieu-Gallet-je-suis-tres-partage-sur-la-RNT_a4719.htmlhttps://www.lalettre.pro/photo/art/imagette/6738665-10299718.jpg2014-06-19T10:20:00+02:00Brulhatour
Mathieu Gallet a retourné sa veste
Parmi les nombreuses questions adressées à Mathieu Gallet par les Députés, il faut retenir celle du Député Rogemont qui est d'actualité : "Quand pourrai-je écouter la Météo Marine diffusée, sur les Grandes Ondes pour un coût de plus de 6 millions d'euros, sur la RNT pour un coût qui avoisinerait les 50 000 euros ?" a demandé Marcel Rogemont à Mathieu Gallet.
"Je suis très partagé sur la RNT. Dans d’autres fonctions, j’étais plutôt un promoteur de la RNT. Quand on voit le marché, et notamment en Angleterre, ça ne décolle toujours pas. Pour patron d’entreprise, la question est celle du coût de la double diffusion. La RNT... sans Switch Over… Combien de temps pour la double diffusion ? Tout cela a un coût. Tous ces coûts de diffusion, ce sont des coûts en moins pour les programmes. Le problème de la RNT : c’est quel public, pour quels bénéfices. Alors qu’il y a d’autres nouvelles technologies comme la 4G... La question, aujourd’hui, ne me paraît pas suffisamment mature".
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Les radios indépendantes au coeur des débats2014-05-07T15:52:00+02:00https://www.lalettre.pro/Les-radios-independantes-au-coeur-des-debats_a4462.htmlhttps://www.lalettre.pro/photo/art/imagette/6600720-9956576.jpg2014-05-07T11:15:00+02:00Brulhatour
Patrick Bloche, le Président de la Commission, a posé d’emblée le débat dans son propos préliminaire en interpelant le Président du CSA sur la concentration en radio et le nouveau mode de calcul adopté par le CSA en décembre 2013. "C'est un sujet qui mobilise nombre d'entre nous" a commencé le parlementaire avant de rappeler "en janvier 2013, vous vous êtes vous même engagé devant notre commission à présenter un rapport complet et transparent sur le sujet en précisant que ce serait une de vos premières initiatives en matière d'étude d'impact. De ce fait, je voulais que vous puissiez revenir sur la méthode retenue puisque si le rapport du CSA nous est arrivé la semaine dernière, par contre, votre délibération du 11 décembre 2013 a été antérieure au rapport auquel je fais référence et vous a amené à trancher en faveur de la nouvelle méthode de calcul de la population desservie qui abaisse, de fait, de plus de 20 % la couverture des principaux groupes radiophoniques. Elle ouvre la voie à une évolution significative de la répartition des rôles entre les différents acteurs de la filière radiophonique avec le souci qui doit nous être commun au nom de la diversité du maintien effectif des dispositif anti-concentration."
https://www.lalettre.pro/video/
Le rapporteur de la Commission sur les crédits de l’audiovisuel Stéphane Travert, et la co-présidente du groupe écologiste Barbara Pompili sont également longuement revenus dans leurs interventions respectives sur le délicat sujet du plafond de concentration en radio et la nouvelle méthode de calcul de ce plafond adoptée par le CSA, fin 2013.
Qui pour le calcul de la concentration en radio ?
Le président du CSA a notamment affirmé que cette nouvelle méthode aurait été approuvée par l’IUT et par l’ANFR, ce que dément le SIRTI contacté par nos soins. Selon le SIRTI, seule la distance ou la réserve préviennent ces autorités tierces de démentir ouvertement ses propos. Le SIRTI s’étonne également que le CSA se retranche derrière d'autres autorités pour leur attribuer une responsabilité dans sa décision, alors que le même CSA revendique entre autres la compétence de définir seul la méthode de calcul de la concentration en radio.
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CSA : l’UDI s’interroge sur l’indépendance2013-01-23T20:31:00+01:00https://www.lalettre.pro/CSA-l-UDI-s-interroge-sur-l-independance_a1436.htmlhttps://www.lalettre.pro/photo/art/imagette/5152918-7690090.jpg2013-01-24T07:20:03+01:00Louis Flury
Après l’audition hier, d’Olivier Schrameck, candidat à la présidence du CSA, les députés et les sénateurs de l’UDI se sont prononcés contre cette candidature. Catherine Morin-Desailly, sénatrice UDI-UC de la Seine-Maritime, Vice-Présidente de la commission de la Culture, de l'Education et de la Communication du Sénat et Rudy Salles, député UDI des Alpes-Maritimes, membre de la commission des Affaires culturelles et de l'éducation à l’Assemblée nationale, au nom de leurs groupes respectifs présidés par François Zocchetto au Sénat et Jean-Louis Borloo à l’Assemblée nationale, s’insurgent contre la nomination à la tête du CSA d’Olivier Schrameck, ancien directeur de cabinet de Lionel Jospin à Matignon.
https://www.lalettre.pro/video/
Dans un communiqué intitulé L’indépendance de l’audiovisuel c’est pour quand ? ils dénoncent "une nomination purement politique et expriment leur inquiétude quant au respect de l’indépendance dans l’audiovisuel". Par ailleurs, ils indiquent que "François Hollande qui avait promis la rupture (…) propose, pour succéder à l’actuel président Michel Boyon, haut fonctionnaire, conseiller d’Etat et ancien directeur de cabinet d’un Premier ministre… un haut fonctionnaire, conseiller d’Etat et ancien directeur de cabinet d’un Premier ministre, l’expérience de l’audiovisuel en moins".
Catherine Morin-Desailly et Rudy Salles demandent au Président de la République "de respecter les engagements de neutralité et d’équité qu’il a pris devant les Français" en concluant que "manifestement, dans ce domaine, le changement n’est pas encore pour maintenant".
Grand oral réussi
Hier, Olivier Schrameck a réussi son grand oral. A l'Assemblée, sur 47 votants, 32 députés ont approuvé sa nomination, 4 ont voté contre et 11 se sont abstenus. Au Sénat, sur 29 votants, Olvier Schrameck a obtenu 15 voix pour, 11 contre, 2 abstentions et 1 bulletin nul.