La Lettre Pro de la Radio & des Médias - La Puissance du Média Radio
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​Adieu France Bleu !

Le 14 février dernier, Céline Pigalle annonçait le changement de nom de France Bleu. Le réseau local de Radio France portera le nom ICI avec les chaînes locales de France 3. Ce changement interviendrait en septembre. À moins qu’il ne devienne effectif qu’à partir de 2025. Rappelons que les locales de Radio France étaient passées sous pavillon France Bleu le 4 septembre 2000.
Depuis cette annonce, qui semble probablement prématurée, mais qui confirme le rapprochement inexorable de France Télévisions et de Radio France, que n’a-t-on pas entendu dans le Landerneau de la radio !
Il est vrai que ce Landerneau nous a habitués à une certaine schizophrénie en prônant sans cesse le changement perpétuel ou, a contrario, pointant l’impératif immobilisme et l’indispensable l’attentisme. Subséquemment, et comme il fallait s’y attendre, l’annonce de Céline Pigalle a suscité des réactions plus que mitigées sur ce changement de nom. Il est vrai qu’une telle modification ne peut que perturber l’auditeur. Cependant, elle nous a aussi rappelé ce mal bien français qu’est le "ça ne marchera pas !"
Souvenons-nous lorsque les locales de Radio France étaient devenues les France Bleu, même les syndicats y voyaient une droitisation du réseau, pointant le choix du mot bleu et la couleur bleue. Comme le disait Jacques Brel : "Il n'y a qu'un seul luxe dans la vie, c'est de pouvoir se tromper… Ce qui m'irrite le plus, c'est la prudence, l'immobilisme."
Il n’y a qu’une chose à regretter : que cette stratégie soit calquée sur le modèle du service public canadien. On aurait pu espérer mieux en termes de créativité des cadres de Radio France qu’un simple copier-coller qui ne rassure pas sur les évolutions futures.
Mais que tout le monde se rassure, ce n’est pas le futur nom de France Bleu qu’il faut redouter. Mais la formidable force de frappe qui va jaillir de ce rapprochement et la fusion des compétences et des savoir-faire avec France 3. Sur tous les terrains : radio, télévision, Web… Dès aujourd’hui, certains ont, vraiment, du souci à se faire.
 
Deux mots sur le Paris Radio Show. L’évènement, qui s’est déroulé à La Bellevilloise, a attiré plus de 3 000 visiteurs. La prochaine édition du Paris Radio Show se déroulera au même endroit. Elle aura lieu les 28 et 29 janvier 2025.

Brulhatour


Les enjeux de sécurité numérique des médias : la réponse de Saooti

Publi-rédactionnel



Mardi 11 Octobre 2022


Suivis quotidiennement par des milliers d’internautes, les médias se doivent de disposer d’infrastructures numériques fiables et sécurisées. Un fait divers marquant, un évènement médiatisé, des milliers de connexions peuvent avoir lieu au même moment. Pour autant, une nouvelle étude mondiale menée en 2022 par Splunk et Enterprise Strategy Group auprès de plus de 1 200 responsables de la sécurité a révélé que 49% des entreprises déclarent avoir subi une violation de données au cours des deux dernières années, contre 39% en 2021. Comment répondre à cet enjeu ?



 

Proposer un hébergement ultra sécurisé

Les podcasts élaborés par un média constituent un véritable patrimoine. Il est primordial de leur garantir l’intégrité de l’ensemble des données relatives à leurs podcasts : le fichier son, mais aussi vignettes d’illustrations, titres, descriptions, participants, catégorisations.
"Chez Saooti, les podcasts sont sauvegardés dans une première infrastructure de notre hébergeur principal. Une deuxième copie est réalisée chez ce même hébergeur chaque jour, dans un lieu géographique distinct du premier lieu de stockage. Enfin, une troisième copie de l’ensemble des podcasts est réalisée dans une sauvegarde « glacier » chez un second hébergeur, indépendant du premier. Cette troisième sauvegarde est dite « glacier », car la récupération des données peut prendre plus de 24h. Extrêmement fiable, cette technique de stockage consiste à répartir et redonder les données géographiquement. Ce triple niveau de stockage offre ainsi les garanties maximales sur le marché. Les serveurs font, quant à eux, l’objet d’un PRA (plan de reprise d’activité) s’appuyant sur un hébergeur secondaire, permettant une reprise de l’activité dans un délai de 3 jours ouvrés, y compris en cas de panne totale chez l’hébergeur principal", explique Laurent Hué, directeur exécutif de Saooti.

Offrir une qualité de service irréprochable avec des infrastructures haute disponibilité

Si la dimension sécurité est primordiale pour les raisons citées plus haut, les grands médias, exposés à l’actualité, sont susceptibles de faire face à une grande variabilité de trafic avec parfois des pics de connexions particulièrement élevés. L’infrastructure – dite élastique – que Saooti met en place pour ses clients permet de dimensionner rapidement les ressources de traitement, de mémoire et de stockage pour faire face aux fluctuations du trafic sans devoir planifier la capacité technique et les interventions humaines.
"Les outils d’analyse et de supervision du système permettent d’adapter la quantité de ressources allouées à celle des ressources nécessaires, sans perturber les opérations. La haute disponibilité et la garantie d’un fonctionnement optimal 7 jours/7 et 24 heures/24 sont également des prérequis pour nombre de nos clients." Explique Stéphane Naudin, directeur commercial de Saooti.
Enfin, point clé d’une relation client-fournisseur, le support client, sa rapidité d’intervention et le traitement des problèmes en fonction de leur criticité dans les délais les plus courts constituent une priorité absolue.

S’adapter aux systèmes d’information et aux exigences de sécurité du client

La sécurité passe notamment par des solutions d’authentification et d’autorisation robustes. Saooti dispose des briques technologiques et du savoir-faire qui ont permis de répondre à des besoins de sécurisation poussés. Par exemple, le ministère de la Justice dans le cadre de la diffusion du procès des attentats de Paris, ou celui des attentats de Nice, strictement réservés aux parties civiles sur une vingtaine de pays dans le monde, avec des authentifications multifacteurs. Ce savoir-faire est mis en œuvre pour tous leurs clients, et est régulièrement validé au travers d’audits et de tests d’intrusion (Orange Cyberdefense notamment).
Dans le contexte média et podcasts, la plateforme Octopus permet de créer autant d’utilisateurs que souhaité. Chacun dispose de ses propres identifiants et mots de passe, de son rôle (droit) très précis et configurable à volonté par le média. Par exemple, il est possible d’autoriser une personne à soumettre des podcasts, mais pas à les publier. Cette fonction peut être très utile pour nouer des partenariats éditoriaux en leur confiant une partie de la production. Les droits d’accès aux rapports d’audience, ou aux rapports de monétisation peuvent être attribués (ou pas) à un utilisateur. Il en va de même pour l’accès au studio virtuel pour produire des émissions en live.
Ces mécaniques d’autorisations peuvent aussi s’appliquer côté auditeur, quand il s’agit d’ouvrir certains podcasts aux abonnés. Pour cela, Saooti interface son SSO (Single Sign-On) aux dispositifs paywall du média. Les rapports d’audience permettent d’ailleurs de distinguer les écoutes d’abonnés des non-abonnés…

Disposer de services conformes au RGPD

Le règlement général sur la protection des données (RGPD), en application depuis 2018 au niveau européen, garantit aux utilisateurs la transparence et le contrôle sur la collecte, le stockage et l’utilisation de leurs données personnelles.
Dans le cadre de service audio, des données à caractère personnel peuvent se retrouver à quatre endroits :
 
Dans les contenus audio
  • Ne pas diffuser d’informations personnelles sans avoir eu l’accord des personnes concernées.
  • Récupérer explicitement le consentement des intervenants. Saooti fournit un formulaire d’acceptation type.
 
Dans les mesures d’audience
Pour garantir la conformité RGPD et de consentement, Saooti gère intégralement ces mesures sans passer par des plateformes tierces telles que Google Analytics, et sans utilisation de cookies autres que des cookies de session.
 
Dans les comptes d’utilisateurs
Autant que possible, les auditeurs doivent pouvoir écouter des podcasts de façon anonyme : pas de compte d’auditeur = pas de données personnelles.
Mais lorsque cela est nécessaire (par exemple, pour la mise en place de comptes premium ou de paywalls), le principe est de déléguer l’authentification à l’infrastructure du client via SSO. Il faut alors soigner la gestion du consentement de l’auditeur.. Pour ce faire, l’utilisation de plateformes dédiées de gestion du consentement (CMP) s’est peu à peu imposée.

Via les mécanismes de synchronisation de cookies
Ils permettent de partager des informations de profils entre différentes plateformes. Très prisées par les annonceurs publicitaires, ces informations permettent de cibler finement leurs auditeurs.
Sur ce sujet, le point crucial est d’être parfaitement conforme en matière de collecte du consentement. Là encore, l’utilisation d’une CMP est utile. Notons que les annonceurs sont devenus particulièrement attentifs à la conformité de la collecte du consentement afin de s’assurer qu’un bon accueil sera fait par l’auditeur à la publicité.

Contact

Les enjeux de sécurité numérique des médias : la réponse de Saooti
Saooti
Village by CA - 55 rue de la Boétie
75008 Paris
Tél. :  07 84 59 36 76
Mail : noemie@saooti.com
www.saaoti.com



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