Quotas : les "4%" de la discorde

Rédigé par le Mardi 13 Septembre 2016 à 08:59 | modifié le Mardi 13 Septembre 2016 à [HEURE]


"Les oeuvres musicales interprétées dans une langue régionale en usage en France constituent au minimum 4 % de la proportion d’oeuvres musicales d’expression française". Cet amendement sera-t-il appliqué ? Il y a de fortes chances pour qu'il soit retiré lors de l'examen du projet de loi, le 4 octobre prochain au Sénat...



Pour une poignée de députés, le constat est clair : "la diffusion des oeuvres musicales interprétées dans une langue régionale en usage en France sur les média concernés par l’obligation prévue par la loi du 30 septembre 1986 demeure aujourd’hui caractérisée par sa confidentialité et son confinement territorial ou réservée à certains média spécialisés, dont l’audience est par essence limitée" (lire également ICI).


Les députés souhaitent donc donner plus de visibilité aux langues régionales sur les radios grâce à un "amendement qui n’entend pas se limiter aux seules expressions ultramarines" car celui-ci viserait également "à favoriser la diversité de l’expression musicale et culturelle, à dynamiser et pérenniser la création musicale dans toutes les régions du territoire national et à assurer la défense du patrimoine national au sens de l’article 75-1 de la Constitution".
Entre le Zouk et le Biniou, les choix sont maigres.... Réponse à partir du 4 octobre.

Brulhatour est le rédacteur en chef du magazine La Lettre Pro de la Radio et le directeur associé… En savoir plus sur cet auteur
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