Le Site
La carte de la zone des Sans Radio. On y voit aussi où sont situés les plaignants de l'action collective.
Il y a plus de 12 ans que ça dure. Michel Léon n’avait au départ pas le profil d’un procédurier compulsif. Il s’est juste fait happer par un dossier totalement délirant, en effectuant une simple requête de bon sens.
“Tout commence en 2002. Le CSA demande à Radio France d’interrompre la réémission de ses programmes depuis la tour de Romainville.” Ce non-événement à caractère administrativo-bureaucratique n’aurait jamais dû susciter quoi que ce soit. Sauf qu'“à partir de ce moment-là, sans savoir pourquoi, je n’entends plus ma radio.” Michel Léon est un mélomane. Il fréquente assidûment les programmes de France Culture et de France Musique. Et là... pschiiit.
Monsieur Léon se renseigne, la maire de Bagnolet s’en informe, un élu intervient… et une pétition commence à tourner. On se rend compte qu’il devient quasiment impossible de capter la moindre radio du service public sur le secteur, et sur une zone relativement importante. Globalement, plus d’un tiers des radios du spectre FM parisien sont impossibles à capter dans ce coin de l’Île-de-France.
Michel Léon adresse une requête de bon sens au CSA. Il demande au gendarme des ondes de trouver une solution. “Et là… le CSA nous répond qu’il n’y a aucun problème de réception sur notre zone. Que nos récepteurs sont de mauvaise qualité, qu’il faut changer nos antennes…” Bref, un soufflet.
Mais il ne faut pas sous-estimer un mélomane radiophile frustré. Devant cette absence de réponse, Michel Léon décide de faire les choses proprement. Il crée l’association des Sans Radio de l’Est parisien, recrute des membres, et fédère les élus locaux.
“Tout commence en 2002. Le CSA demande à Radio France d’interrompre la réémission de ses programmes depuis la tour de Romainville.” Ce non-événement à caractère administrativo-bureaucratique n’aurait jamais dû susciter quoi que ce soit. Sauf qu'“à partir de ce moment-là, sans savoir pourquoi, je n’entends plus ma radio.” Michel Léon est un mélomane. Il fréquente assidûment les programmes de France Culture et de France Musique. Et là... pschiiit.
Monsieur Léon se renseigne, la maire de Bagnolet s’en informe, un élu intervient… et une pétition commence à tourner. On se rend compte qu’il devient quasiment impossible de capter la moindre radio du service public sur le secteur, et sur une zone relativement importante. Globalement, plus d’un tiers des radios du spectre FM parisien sont impossibles à capter dans ce coin de l’Île-de-France.
Michel Léon adresse une requête de bon sens au CSA. Il demande au gendarme des ondes de trouver une solution. “Et là… le CSA nous répond qu’il n’y a aucun problème de réception sur notre zone. Que nos récepteurs sont de mauvaise qualité, qu’il faut changer nos antennes…” Bref, un soufflet.
Mais il ne faut pas sous-estimer un mélomane radiophile frustré. Devant cette absence de réponse, Michel Léon décide de faire les choses proprement. Il crée l’association des Sans Radio de l’Est parisien, recrute des membres, et fédère les élus locaux.
