Implantées sur l’ensemble de la région, ces 22 radios représentent la diversité du territoire et bénéficient du soutien des différentes collectivités territoriales. La tendance des antennes est au professionnalisme, à la réactivité et à la présence sur le pluri-média. Elles n’ont pas pour autant perdu leur identité de "radios libres ouvertes à tous", et fédèrent au sein de la FRAP, plus de 1 400 bénévoles.
La grande évolution mise en lumière par cette étude est l’augmentation régulière du nombre de permanents, qui atteint cette année son record avec 98 salariés (91 équivalents temps plein).
Seuls 35% des contrats sont subventionnés et les contrats à durée déterminée sont minoritaires (20% des contrats). Créées il y a une trentaine d’années, les radios associatives voient leurs équipes se pérenniser. En 2014, l’ancienneté moyenne des salariés est de 8 ans.
La grande évolution mise en lumière par cette étude est l’augmentation régulière du nombre de permanents, qui atteint cette année son record avec 98 salariés (91 équivalents temps plein).
Seuls 35% des contrats sont subventionnés et les contrats à durée déterminée sont minoritaires (20% des contrats). Créées il y a une trentaine d’années, les radios associatives voient leurs équipes se pérenniser. En 2014, l’ancienneté moyenne des salariés est de 8 ans.
46 émetteurs pour couvrir la région
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Les 22 radios du réseau de la FRAP réunissent 39 fréquences sur l’ensemble de la région Pays de la Loire. 46 émetteurs assurent cette diffusion, 42 appartiennent aux radios et 4 sont loués. En Loire Atlantique, 7 radios diffusent sur la Radio Numérique Terrestre (RNT).
En moyenne, les charges de diffusion s’élèvent à 7 462 € par radio, un chiffre qui a tendance à baisser comparé aux années 2008-2012. Pour les radios n’ayant qu’un émetteur, les charges de diffusion sont forcément moins élevées. Elles s’élèvent à 4 917 € par mois.
Enfin, en moyenne, une radio de la FRAP produit une cinquantaine d’émissions par semaine, ce qui correspond à plus de 1 000 émissions produites sur l’ensemble du réseau
En moyenne, les charges de diffusion s’élèvent à 7 462 € par radio, un chiffre qui a tendance à baisser comparé aux années 2008-2012. Pour les radios n’ayant qu’un émetteur, les charges de diffusion sont forcément moins élevées. Elles s’élèvent à 4 917 € par mois.
Enfin, en moyenne, une radio de la FRAP produit une cinquantaine d’émissions par semaine, ce qui correspond à plus de 1 000 émissions produites sur l’ensemble du réseau
On compte en 2014, sur l’ensemble des radios, 1 407 bénévoles, un chiffre légèrement en baisse depuis 2013. La médiane est de 57 bénévoles par radio (pour un maximum de 270 bénévoles et un minimum de 10)
A l’image de l’ensemble du secteur associatif, les radios de la FRAP sont de plus en plus professionnelles. Elles emploient 98 salariés (91 équivalent temps plein) sur des postes de direction, de technique, de journalisme, ou d’administration. Un chiffre en perpétuelle augmentation depuis la création de la FRAP, et en hausse de 17% comparé à 2013 (81 salarié / 64 équivalent temps plein).
Au sein des radios de la FRAP, 80% des contrats sont des CDI et les emplois non subventionnés sont majoritaires à 65%
Comme l’indique la moyenne d’âge des salariés de la FRAP, 37 ans en 2014, les radios associatives sont un très bon tremplin de début de carrière. Les salaires du monde associatif demeurent néanmoins inférieurs à ceux du secteur privé
La plage horaire privilégiée pour les émissions quotidiennes est celle comprise entre 17h et 20h. C’est aussi à cette heure, entre la vie professionnelle et le retour à la maison, que les bénévoles sont les plus disponibles
La majorité de ces activités sont liées à l’événementiel : qu’il s’agisse pour les radios d’animer des plateaux radios lors d’événements locaux (14 radios), ou bien d’organiser leurs propres événements (concerts, conférences, etc.) pour 12 d’entre elles
Le produit total des radios de la frap s’élève à 2 993 457 € en 2014 (3 107 167 € en 2013). Les radios associatives fonctionnent grâce aux subventions publiques qui représentent 66 % de leurs ressources avec 1 970 896 €
Le premier financeur des radios de catégorie A est l’État via le Fonds de Soutien à l’Expression Radiophonique (FSER). Les radios de la FRAP ont reçu 1 067 652 € du FSER, soit une moyenne de 48 530 € par radio. Cette somme représente 36% du produit des radios
Les salaires représentent la principale source de dépenses pour les radios associatives : 68% de leur budget à 2 037 369€. La masse salariale totale a augmenté de +26%, par rapport à 2013 (1 614 889 €) : il y a donc bien de nouveaux emplois créés et pas seulement un fractionnement du travail
L'étude complète est disponible ICI