Vendredi 13 novembre 2015, 21h45. Début de week-end, les rédactions parisiennes sont quasi vides, mais les téléphones vibrent, tintent, partout. La pression monte. Les explosions au Stade de France ont placé les forces de l'ordre en alerte. Paris bruisse de rumeurs : des tireurs dans les rues canarderaient les noctambules. Les infos tombent, terribles… "La première chose à faire dans ce cas-là ? Paradoxalement il est urgent d'attendre, de vérifier ses infos", tempère le patron du digital chez France info, Antoine Bayet. "On a attendu avant d'annoncer les scènes de panique." La première question qui tarabuste les responsables de la Maison ronde : quand passe-t-on en édition spéciale ?
France Info commence à parler de Saint-Denis à 22 heures, les premiers coups de feu embrasent le Bataclan. Gwendoline Debono, elle, a tenté d'atteindre les lieux des attaques dans les dixième et onzième arrondissements. "J'étais près du journal Libération, ça m'a pris une heure, tout le monde était dehors."
France Info commence à parler de Saint-Denis à 22 heures, les premiers coups de feu embrasent le Bataclan. Gwendoline Debono, elle, a tenté d'atteindre les lieux des attaques dans les dixième et onzième arrondissements. "J'étais près du journal Libération, ça m'a pris une heure, tout le monde était dehors."