Le Site
Lionel Gougelot à Mexico, où il suivait en direct la libération de la Nordiste Florence Cassez.
Ça représente quoi d’être correspondant d’une maison comme Europe 1 ? “C’est d’être avant tout les yeux et les oreilles de la rédaction sur le secteur. D’abord, il faut au quotidien, on ne va pas se mentir, scruter la presse locale. Il faut aussi en permanence activer ses sources, travailler son réseau…” Être toujours au courant de ce qui se passe, et même de ce qui pourrait se passer, pour être en capacité d’alerter la rédaction sur l’actualité en temps réel.
Quelle part de sujets d’initiative pour quelle proportion de sujets de commande ? “Je dirais que globalement, c’est au moins 75% d’initiative. C’est-à-dire de sujets que je propose de mon propre chef à la rédaction en chef. Eux-mêmes se décomposent pour un tiers de sujets d’initiative pure, et pour les deux tiers de sujets d’actu que je fais remonter.” Autant dire que le job du correspondant est largement basé sur une absolue réactivité, de solides réflexes, et d’un réel sens de l’info.
Il faut être capable de “sentir” la bonne petite info dans le bruit. Comme un orpailleur, de filtrer en permanence des kilos de minerai sans valeur pour y trouver LA pépite. “Lorsque je tiens un bon sujet, c’est à moi ensuite de le défendre pour que la rédaction en chef me l’achète.” Lionel n’est plus pigiste, mais il en a conservé tous les réflexes. Son objectif est évidemment de faire parler de sa région dans la tranche reine : le morning. “Ça ne marche pas à tous les coups, mais je ne m’en sors pas mal”, sourit-il. “Je dirais que je parviens à placer au moins un sujet par jour. Les jours où il n’y a rien sont très, très rares.”
Quelle part de sujets d’initiative pour quelle proportion de sujets de commande ? “Je dirais que globalement, c’est au moins 75% d’initiative. C’est-à-dire de sujets que je propose de mon propre chef à la rédaction en chef. Eux-mêmes se décomposent pour un tiers de sujets d’initiative pure, et pour les deux tiers de sujets d’actu que je fais remonter.” Autant dire que le job du correspondant est largement basé sur une absolue réactivité, de solides réflexes, et d’un réel sens de l’info.
Il faut être capable de “sentir” la bonne petite info dans le bruit. Comme un orpailleur, de filtrer en permanence des kilos de minerai sans valeur pour y trouver LA pépite. “Lorsque je tiens un bon sujet, c’est à moi ensuite de le défendre pour que la rédaction en chef me l’achète.” Lionel n’est plus pigiste, mais il en a conservé tous les réflexes. Son objectif est évidemment de faire parler de sa région dans la tranche reine : le morning. “Ça ne marche pas à tous les coups, mais je ne m’en sors pas mal”, sourit-il. “Je dirais que je parviens à placer au moins un sujet par jour. Les jours où il n’y a rien sont très, très rares.”
