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Alex Taylor, le plus européiste des journalistes anglais. © AT.
"J’ai fait seulement trois mois dans mon pays d’origine en 1987." Époque où Taylor n’est pas riche. Il veut incruster durablement le PAF français, mais les quelques piges récoltées sur France Inter paient à peine les cigarettes. Il arrondit ses fins de mois comme lecteur d’anglais. "J’ai fini par rentrer et trouver un poste dans la principale émission de la BBC Radio : une sorte de documentaliste."
Ce pourfendeur du Brexit porte un regard acéré sur ce qui se passe outre-Manche. Même si, reconnaît-il volontiers, "je ne suis personne là-bas". Nul n’est prophète en son pays. C’est tout l’inverse en France."Arrivé au tout début des années Mitterrand, c’était l’époque des radios libres." Quelque chose que la Grande-Bretagne n’a jamais connu. "Et on le ressent maintenant", analyse celui qui a démarré en commentant, devant TF1, le mariage entre le Prince Charles et Lady Di sur Fréquence Gaie en 1981, "la première radio du monde pour les homosexuels financée par un gouvernement !", salue-t-il. "On pouvait tout se permettre." A contrario, aujourd’hui la radio publique britannique est, certes, très professionnelle mais assez ennuyeuse.
Ce pourfendeur du Brexit porte un regard acéré sur ce qui se passe outre-Manche. Même si, reconnaît-il volontiers, "je ne suis personne là-bas". Nul n’est prophète en son pays. C’est tout l’inverse en France."Arrivé au tout début des années Mitterrand, c’était l’époque des radios libres." Quelque chose que la Grande-Bretagne n’a jamais connu. "Et on le ressent maintenant", analyse celui qui a démarré en commentant, devant TF1, le mariage entre le Prince Charles et Lady Di sur Fréquence Gaie en 1981, "la première radio du monde pour les homosexuels financée par un gouvernement !", salue-t-il. "On pouvait tout se permettre." A contrario, aujourd’hui la radio publique britannique est, certes, très professionnelle mais assez ennuyeuse.
"La radio publique britannique est professionnelle mais assez ennuyeuse"
