Brulhatour

Du podcast en 4 4 2



Vendredi 4 Juin 2021

Le monde du digital est fait de solitude. La solitude du podcasteur est une réalité. Seul, il écrit, il enregistre, il monte, il produit et seul, il diffuse son podcast. Parfois, il est le seul à l’écouter. Le monde du podcast est fait de solitude. Elle est parfois nécessaire pour encourager la concentration. Mais, à la longue, elle peut souvent s’avérer être un redoutable adversaire et empêcher toute progression.


Donc, vive l’émulation collective ! Et l’entraide ! Le collectif, c’est intéressant à partir du moment où on ne vous demande pas d’adhérer à des idées. Juste à des principes. C’est déjà beaucoup. Dans le monde du podcast, quand le collectif vous accompagne dans votre cheminement et, qu’en plus, il vous encourage, c’est un bon collectif. Le collectif selon moi n’est pas là pour convaincre mais pour accompagner. Et quel gain de temps dans ce cas précis. Alors qu’il vous aurait fallu une bonne demi-journée pour venir à bout d’un problème, avec le collectif, en moins de 5 minutes, l’affaire est réglée.  Une astuce pour insérer un Preset, un conseil pour régler votre enregistreur, une aide précieuse pour générer plus rapidement un visuel, une recommandation en lien avec le contenu de votre podcast… Le collectif doit être pratico-pratique. C’est ce qu’on lui demande. Rien d’autre.

Alors, j’ai quand même, par curiosité, regardé ce que signifie le mot "collectif" et j’ai trouvé "collectif : qui comprend ou concerne un ensemble de personnes". Je vous avoue que c’est assez… vague. Bon, dans ce cas présent, on dira "qui comprend ou concerne un ensemble de podcasteurs". Mais pas que j’ai envie dire… Car un bon collectif, ce sont certes des podcasteurs aussi, et on peut toujours rêver, des graphistes, des ingénieurs du son, du rédacteurs, des scénaristes, des producteurs et pourquoi des diffuseurs ou même des gens issus de la radio et de la musique. Vous le constatez à partir du moment où le collectif s’ouvre, c’est-à-dire qu’il ne joue pas la carte de l’entre-soi, ce collectif gagne en souplesse et en musculature.

La construction d’un collectif exige du temps, un travail laborieux et souvent beaucoup de patience. Mais il se positionne comme un des morceaux de cette rampe de lancement que le podcasteur doit emprunter pour espérer obtenir quelques résultats, plus rapidement. A contrario, il n’est bien sûr pas impératif et obligatoire de rejoindre un collectif… Il y a aujourd’hui de nombreux podcasteurs qui ont fait le choix de travailler seul. Pour certains, ça leur réussit plutôt bien… Alors, il faut bien se connaître pour savoir, si oui ou non, on doit rejoindre, ou pas, un collectif. Un peu comme si on voulait rejoindre un tiers-lieu, un incubateur, un lieu facilitateur.

Soyez collectif ? Oui probablement ! Le collectif (à ne pas confondre avec la communauté qui elle, se compose de celles et ceux qui vous écoutent), ce sont le partage d’expériences, parfois la mutualisation des moyens techniques et intellectuels. Dans la très grande majorité des cas, c’est gratuit. C’est l’occasion d’affûter son réseau professionnel.
Enfin souvenez-vous qu’on ressemble toujours aux deux ou trois personnes avec lesquelles on traine le plus souvent. D’ou l’importance de bien choisir son collectif !

3 idées pour votre collectif

#1 L’animation d’un live hebdomadaire ou mensuel où tous les membres du collectif se rassemblent pour échanger et répondre collectivement aux problématiques des uns et des autres. D’où l’importance d’imposer un ordre du jour !

#2 La création d’un site web vitrine rassemblant l’ensemble des membres. Un forum privé, sur Facebook ou Discord par exemple, pour multiplier les échanges, le partage de solutions et les bonnes pratiques !

#3 L’achat groupé de matériel (enregistreur, micro, console…) ou le prêt et/ou la location de matériel renforcé par un travail en direction, par exemple,  des diffuseurs pour réduire les coûts d’hébergement  !
Brulhatour

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