Brulhatour

Du cœur à l’ouvrage



Mercredi 14 Décembre 2022

Dans cette énième Room sur ClubHouse, on m’a demandé de vous parler de l’énergie à travers ce billet hebdomadaire. L’énergie nécessaire pour produire un podcast. J’ai demandé pourquoi. Et on m’a répondu : "parce qu’aujourd’hui, on reçoit Pénélope Bœuf et que Pénélope Bœuf est très énergique". Démerde-toi avec ça !



En y réfléchissant un peu, c’est vrai, si vous avez deux de tension et si vous souhaitez vous engager dans n’importe quel projet ou, dans ce cas, vous lancer dans le podcast, ça risque d’être un peu compliqué, si vous manquez d’énergie. Pour bien comprendre ma démonstration, il faut d’abord prendre la mesure de la vitesse dans lequel évolue l’univers du podcast. Dans le monde numérique, tout va un peu plus vite que dans le monde classique. Une fois que vous avez compris cette mécanique, vous saurez où vous allez mettre les pieds et si vous êtes apte à suivre la cadence.
 
C’est quoi être énergique ? C’est avant tout un état d’esprit. Pêle-mêle, vous êtes énergique parce que vous êtes observateur, vous êtes curieux dans le bon sens du terme. Parce que vous anticipez ce qui va arriver, vous savez dégager du temps et le moduler. Parce que vous êtes discipliné. Et, plus curieusement, parce que vous êtes en bonne santé : "Les neuf dixièmes de notre bonheur reposent sur la santé. Avec elle, tout devient source de plaisir" disait Schopenhauer qui ajoutait : "Point de santé, si l'on ne se donne tous les jours suffisamment de mouvement". L’énergie, ce serait donc le mouvement. Vraisemblablement, le mouvement qui vous permet d’aller de l’avant.  
La santé dans le travail c’est celle qui détermine vos résultats. Sans douleur, on produit plus et mieux. Ça fonctionne dans tous les domaines et donc, dans celui du monde très énergique du podcast.
 
Peut-on être un podcasteur énergique toute une saison ? Oui. Peut-on être un podcasteur énergique durant toute une vie ? Non. Le travail de haute-intensité, imposé par un monde numérique, n’est pas tenable sur le long terme.
Cependant à court ou à moyen terme, il l’est. Pourquoi ? Parce que l’audience et une bonne monétisation sont au rendez-vous et qu’elles catalysent le podcasteur. Ce sont même les principales raisons qui lui permettent de tenir. Finalement, l’énergie, c’est aussi un cercle. Un cercle vertueux ou vicieux. Entre les deux, la ligne de crête n’est pas large. Et comme dans toute activité, il faut trouver un équilibre. Plus vite vous trouverez votre équilibre et plus vous inscrirez dans la durée. CQFD.
 
S’il y a bien un élément à respecter lorsque l’on se lance dans le podcast, c’est la régularité, autrement dit, le rythme (dynamique ou pas) de mise en ligne de la production. C’est vous qui choisissez. C’est un peu comme le journal télévisé : tous les jours à 13h ou à 20h. C’est un peu comme votre quotidien : accessible tous les matins à la même heure dans votre Maison de la presse. C’est aussi un peu comme à la radio : comme Lucien Jeunesse qui a présenté pendant 30 ans, tous les jours, Le Jeu des 1 000 francs et qui terminait son émission par la phrase devenue célèbre : " À demain, si vous le voulez bien".
Cet animateur, qui était né en 1918, avait d’ailleurs tout compris : à la fin, c’est toujours l’auditeur qui décide !

Vous voulez de l'enthousiasme ? C'est par que ça se passe...
Brulhatour

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