Née au début des années 80 sous le nom de Fréquence Gaie, Radio FG s’inscrit dans le mouvement des radios libres avant de devenir, dans les années 90, l’un des foyers de la scène électronique française. Le livre d’Olivier Degorce, Radio FG, revient précisément sur cette période fondatrice. Loin d’une chronologie institutionnelle, l’auteur propose une traversée sensible de la décennie, marquée par les clubs, les raves et l’effervescence des nuits parisiennes.
Photographe et acteur de cette génération, Olivier Degorce a capté l’énergie brute de ces lieux éphémères, souvent clandestins, où se formaient les premiers DJs et animateurs de Radio FG. Ses clichés, pris sur le vif, révèlent la spontanéité d’une époque où la culture électronique se construisait en marge.
Photographe et acteur de cette génération, Olivier Degorce a capté l’énergie brute de ces lieux éphémères, souvent clandestins, où se formaient les premiers DJs et animateurs de Radio FG. Ses clichés, pris sur le vif, révèlent la spontanéité d’une époque où la culture électronique se construisait en marge.
Son regard documente aussi les visages de ceux qui ont porté la radio : Didier Varrod, Jack Lang, Jean-Yves Leloup, Pedro Winter, Antoine Baduel ou encore Christophe Monier.
Un livre entre mémoire visuelle et archives sonores
Publié le 9 octobre 2025, Radio FG s’accompagne d’une préface de Jean-Yves Leloup, figure emblématique du mouvement. Les 400 photographies réunies dans le volume sont accompagnées de trente textes et entretiens qui replacent l’histoire de la station dans un contexte plus large : celui de la démocratisation des musiques électroniques et de leur entrée dans les médias.
Le livre revendique également un esprit graphique fort, fidèle à l’esthétique underground de l’époque, avec des compositions visuelles inspirées des fanzines et affiches de soirées.
En filigrane, l’ouvrage montre comment Radio FG est passée d’une structure militante à un média reconnu, tout en gardant sa singularité.
Le livre revendique également un esprit graphique fort, fidèle à l’esthétique underground de l’époque, avec des compositions visuelles inspirées des fanzines et affiches de soirées.
En filigrane, l’ouvrage montre comment Radio FG est passée d’une structure militante à un média reconnu, tout en gardant sa singularité.