Treize députés s'inquiètent de la concentration

Rédigé par le Mercredi 30 Avril 2014 à 09:00 | modifié le Mercredi 30 Avril 2014 à [HEURE]


Treize députés et sénateurs ont déjà interrogé Aurélie Filippetti sur les risques de concentration du secteur. A l’origine, les radios indépendantes avec le SIRTI (Syndicat Interprofessionnel des Radios et des Télévisons Indépendantes) qui ont sensibilisé les élus de proximité à ce risque.



Treize députés et sénateurs ont déjà attiré l'attention de la ministre de la culture et de la communication sur les inquiétudes exprimées par les radios indépendantes concernant la décision du 11 décembre 2013 du Conseil supérieur de l'audiovisuel visant à appliquer une nouvelle méthode de calcul du plafond de concentration.
Nicolas Dhuicq, député de l’Aube a indiqué que "le plafond de concentration permet de préserver la diversité, le pluralisme et la liberté du secteur radiophonique. Ce changement de calcul imposé par le CSA pénalise les radios indépendantes. C'est pourquoi, dans un souci de transparence, ils souhaitent qu'elle justifie ce changement de mode de calcul".

"Une réduction de la diversité de l'offre médiatique"

Pour Annick Le Loch, député du Finistère : "il est à craindre que la révision récente de la prise en compte de la concentration, ne vienne contrarier davantage encore l'équilibre entre les réseaux nationaux de radiodiffusion et les services locaux, régionaux et thématiques indépendants. Si de telles orientations devaient être confirmées, elles constitueraient un risque pour la pérennité des petites radios indépendantes et une réduction de la diversité de l'offre médiatique pour les auditeurs".

Brulhatour est le rédacteur en chef du magazine La Lettre Pro de la Radio et le directeur associé… En savoir plus sur cet auteur
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