RadioTour : le paysage radiophonique du CTA de Nancy

Rédigé par le Mercredi 23 Septembre 2020 à 09:25 | modifié le Jeudi 1 Octobre 2020 à [HEURE]


Voilà une vaste zone géographique de plus de 5 millions d'habitants. Dans le détail, le paysage radiophonique se compose de 48 radios associatives, 23 radios indépendantes (catégorie B), 12 stations de catégorie C, 19 de catégorie D et 3 radios en catégorie E. Ces 105 stations se partagent 554 fréquences. Tour d'horizon avec Jean-Yves Aury, Secrétaire général du CTA de Nancy.




Sur le territoire de compétence du CTA de Nancy, 48 opérateurs sur un total de 105 développent une radio de catégorie A. Suivent les catégories B et D, C, et E). La catégorie D dispose à elle seule de 192 fréquences sur un total de 554. "Ce qui frappe parfois les observateurs, c'est l'absence de réseau régional couvrant l'intégralité du ressort du CTA. Il se peut que la frontière naturelle (mais ça n'est qu'une hypothèse) que représente le massif des Vosges, explique ce relatif cloisonnement. La rareté relative des fréquences constitue une explication complémentaire" explique le Secrétaire général du CTA de Nancy.

 

Il faut noter que chaque opérateur de catégorie B dispose, en moyenne, de 4.2 fréquences (97 fréquences partagées entre 23 titulaires), chiffre qui cache toutefois des disparités. Le réseau de catégorie B le plus important compte 14 fréquences, tandis que certaines radios commerciales doivent se contenter d'une seule fréquence.
Soulignons que les contours du ressort du CTA coïncident avec ceux de la Région Grand Est, peuplée de 5.5 millions d'habitants et que le Grand Est est la seule région qui compte 4 frontières avec d'autres pays : Belgique,  Luxembourg, Allemagne et Suisse. On y dénombre 5 aires urbaines de plus de 250 000 habitants : Metz, Mulhouse, Nancy, Reims et Strasbourg.


Les principaux chiffres à retenir issus du CTA de Nancy © CTA Nancy

La perspective d'un appel aux candidatures en Champagne-Ardenne

"Cela concerne un ensemble d'autorisations arrivées à échéance suite à deux reconductions . S'il existe peu de suspense quant à la ré-autorisation d'opérateurs actuellement en place (et donc peu de chances de voir les fréquences actuellement exploitées devenir libres du jour au lendemain pour de nouveaux entrants), en revanche, des perspectives s'ouvrent pour les quelques fréquences que les services du CSA sont parvenus à dégager, sur certaines zones" indique le Secrétaire général. "Le succès rencontré par les appels aux candidatures reflète l'intérêt que continue de susciter le média radiophonique en raison de sa proximité, de sa réactivité et de sa chaleur".

Brulhatour est le rédacteur en chef du magazine La Lettre Pro de la Radio et le directeur associé… En savoir plus sur cet auteur
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