Monsieur Radio - Dans la hotte de Monsieur Radio

Rédigé par le Jeudi 20 Décembre 2018 à 00:12 | modifié le Jeudi 20 Décembre 2018 à [HEURE]


À quelques jours de Noël, Monsieur Radio a revêtu son habit de père Noël : son bonnet, ses bottes, sa barbe blanche et… hop ! le voilà prêt à descendre dans la cheminée de votre studio en laissant échapper son célèbre "Ho ho ho". Vraiment ? Non. Avec Monsieur Radio, ce sera plutôt "Aïe aïe aïe".


Mes chers amis, n‘ayons pas peur de le claironner : "Joyeux Noël". Eh oui, ça y est. On y est. Le sapin est dressé dans le studio, les guirlandes sont allumées dans les bureaux et l’heure des vacances (de Noël) a sonné. Une p’tite praline par ici, un p’tit goodie par là. Noël, c’est la période où (presque) tout le monde dans les studios est content. Même la comptable. Surtout la comptable. Les écrans débordent. Eh oui, c’est la fête ! C’est la joie ! Alléluia !
Pour autant, ne pensez pas que je vais vous laisser musarder et lambiner durant cette trêve des confiseurs. Quelques devoirs de vacances s’imposent. Pas question de jouer les Gilets jaunes avec une larme à l’œil. La radio, c’est du sérieux. Alors, au boulot.
 
À l’aube de la nouvelle année, qui sera dure ou ne sera pas, je dépose au pied de votre sapin quelques bonnes résolutions parce que, parfois, enfin… souvent, en vous écoutant, je l’avoue, comment dire… vous m’épuisez ! Je termine l’année sur les rotules. Le coup de grâce, je l’ai reçu la semaine dernière dans mes oreilles avec ces sempiternels grelots de Noël. J’avais déjà eu du mal à me remettre de ces liaisons mal-t-à-propos qui poussent sur France Culture comme des champignons et là, patatras… "le grelot m’a tuer".
 
Alors, vous m’obligez encore à jouer les Père Fouettard. À vous rappeler que l’interview est toujours un coup de billard en 3 bandes (l’interviewé, l’intervieweur et l’auditeur), que 100 euros ne se prononce pas 100 zeuros, qu’il n’y a rien "sur" Paris (hormis des particules fines), qu’utiliser des mots anglais dans votre vocabulaire, pour tenter de relever la saveur de vos propos, c’est comme rouler dans une Renault Fuego avec des longues portées et un becquet arrière. Promettez-moi aussi de laisser de côté les "bon appétit si vous êtes à table", les "merci de nous avoir choisis" et les "plus de tubes et moins de pub".
L’esprit de finesse se perd. Alors, fais ce que tu dois, advienne que pourra.

Si Monsieur Radio travaille "dans" la radio depuis de très nombreuses années, il a néanmoins… En savoir plus sur cet auteur
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