Les radios s'engagent pour la protection du jeune public

Rédigé par le Lundi 21 Novembre 2016 à 07:17 | modifié le Lundi 21 Novembre 2016 à [HEURE]


À l’occasion de la journée anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant, le Conseil supérieur de l’audiovisuel, qui a pour mission de protéger le jeune public, a lancé hier, sa campagne sur la signalétique jeunesse. Les radios se mobilisent à leur manière.



Affichant les pictogrammes -10 (ans), -12, -16, -18, cette campagne a pour objet d’indiquer aux téléspectateurs la catégorie d’âge pour laquelle le visionnage est déconseillé. Deux slogans sont mis en exergue : "Les images violentes on doit les éviter, sinon il faut en parler" et "Les images choquantes on doit les éviter, sinon il faut en parler", plaçant ainsi le dialogue au cœur de son message et invitant le jeune public à un échange sur les images visionnées. Toutes les chaînes de télévision vont diffuser, notamment aux heures de grande écoute, la campagne de sensibilisation à la protection du jeune public, produite par le CSA.

Soulignons que les radios se mobilisent également en diffusant un message, écho de la campagne télévisuelle, rappelant aux parents et aux adultes responsables d’enfants et d’adolescents, la nécessité de superviser les programmes regardés par les mineurs et de provoquer un échange sur les images visualisées.

La radio : "Un média apprécié, mais pas toujours adapté"

Pour le CSA : "La radio est très prisée par les adolescents et pré-adolescents. Ils apprécient notamment les programmes de libre antenne car ils peuvent s’y exprimer librement sur des sujets qui leur tiennent à cœur (...) Toutefois, certains sujets qui nécessiteraient une écoute attentive et des réponses pédagogiques et sérieuses (comme les relations amoureuses et la sexualité) sont souvent traités dans ces programmes avec humour et provocation, parfois même de façon crue et vulgaire. Si les adultes peuvent facilement prendre de la distance vis-à-vis de ce type de propos, ils risquent de perturber les adolescents et les pré-adolescents, par nature plus vulnérables". Rappelons que c'est pour cette raison que les radios n’ont pas le droit de diffuser de tels propos à l’antenne avant 22h30. 

Brulhatour est le rédacteur en chef du magazine La Lettre Pro de la Radio et le directeur associé… En savoir plus sur cet auteur
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