Les médias parlent-il trop de météo ?

Rédigé par le Mercredi 31 Janvier 2018 à 07:38 | modifié le Mercredi 31 Janvier 2018 à [HEURE]


Voilà une question un brin saugrenue et dont les réponses s'appuient sur les données d'Influence Communication qui surveille et analyse les médias au Québec, au Canada et dans 160 pays à travers le monde. En 2017, la météo occupait 1.22 % du contenu médiatique au Québec, comparativement à 0.66 % au Canada et 0.56 % dans le monde.




"La météo se situe normalement entre le 15e et le 17e rang des sujets les plus traités par les médias, devant l'éducation, les aînés et la pauvreté. "Le nombre de contenus qui traient de météo n'est pas pour autant en hausse" selon Jean-François Dumas président d'Influence Communication, propos cités par Radio-Canada qui constate plutôt que "la météo occupe plus d'espace médiatique lorsqu'il y a des variations importantes dans les conditions météorologiques".
Selon Jean-François Dumas : "les conditions météo extrêmes du début du mois de janvier au Québec se retrouveront parmi les nouvelles qui auront le plus fait parler en 2018".

Radio-Canada souligne, à juste titre, que "les termes plus colorés qu'utilisent les médias pour décrire les phénomènes météorologiques peuvent aussi donner l'impression qu'ils occupent une place de plus en plus importante dans les médias". Jean-François Dumas indique que "les médias parlent jusqu'à 19 fois plus d'une nouvelle lorsqu'elle fait jaser sur Twitter et Facebook, ce qui est souvent le cas avec la météo".

Brulhatour est le rédacteur en chef du magazine La Lettre Pro de la Radio et le directeur associé… En savoir plus sur cet auteur
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