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Certains animateurs sont des sprinteurs, d'autres des coureurs de fond. Ils seront bons sur la distance qui leur convient le mieux. En bon entraîneur, à nous de bien les connaître.
On l'a tous entendu, si la tranche de 6 heures peut convenir à un animateur de week-end, elle épuise l'animateur de semaine qui va se réfugier derrière des enchaînements sans fin, une débauche de jingles et des speaks mécaniques et sans invention.
Sur le week-end, il est clair que le système
permet d'avoir une vraie équipe complémentaire et que les animateurs y trouveront aussi leur compte sur le plan financier. Par contre, ils seront par la force des choses moins inclus dans l'équipe que ceux de la semaine. Au directeur des programmes de penser à venir bosser un peu le samedi matin ou le dimanche soir, histoire de traîner un peu dans le studio avec son équipe du week-end car elle fait parfois plus d'audience que celle de la semaine.
La matinale impose une discipline de vie très particulière. Il y a autant de rythmes personnels que de matinaliers. Or ce rythme est toujours mauvais pour la santé. C'est pourquoi les périodes de repos sont essentielles pour un matinalier qui veut durer. Il est donc nécessaire de lui ménager dans la saison plusieurs coupures suffisamment conséquentes pour qu'il ait le temps de reprendre un rythme normal. D'autre part, pour ramener des vrais morceaux de vie dans son animation, n'importe quel animateur doit se ressourcer à l'extérieur de la radio. Donc, ces périodes de repos sont essentielles sans pour autant recouvrir toutes les vacances scolaires, la tranche devant rester le plus près possible de la réalité des auditeurs.
Reste au DP à gérer cela en complicité avec son animateur, en se rappelant qu'il doit ménager sa locomotive d'audience matinale pour lui permettre de se renouveler.
On l'a tous entendu, si la tranche de 6 heures peut convenir à un animateur de week-end, elle épuise l'animateur de semaine qui va se réfugier derrière des enchaînements sans fin, une débauche de jingles et des speaks mécaniques et sans invention.
Sur le week-end, il est clair que le système
permet d'avoir une vraie équipe complémentaire et que les animateurs y trouveront aussi leur compte sur le plan financier. Par contre, ils seront par la force des choses moins inclus dans l'équipe que ceux de la semaine. Au directeur des programmes de penser à venir bosser un peu le samedi matin ou le dimanche soir, histoire de traîner un peu dans le studio avec son équipe du week-end car elle fait parfois plus d'audience que celle de la semaine.
La matinale impose une discipline de vie très particulière. Il y a autant de rythmes personnels que de matinaliers. Or ce rythme est toujours mauvais pour la santé. C'est pourquoi les périodes de repos sont essentielles pour un matinalier qui veut durer. Il est donc nécessaire de lui ménager dans la saison plusieurs coupures suffisamment conséquentes pour qu'il ait le temps de reprendre un rythme normal. D'autre part, pour ramener des vrais morceaux de vie dans son animation, n'importe quel animateur doit se ressourcer à l'extérieur de la radio. Donc, ces périodes de repos sont essentielles sans pour autant recouvrir toutes les vacances scolaires, la tranche devant rester le plus près possible de la réalité des auditeurs.
Reste au DP à gérer cela en complicité avec son animateur, en se rappelant qu'il doit ménager sa locomotive d'audience matinale pour lui permettre de se renouveler.
Les revenus publicitaires de Radio France resteront plafonnés
