Cet article vous est exceptionnellement offert dans le cadre du publi-rédactionnel offert par le biais du CLUB HF (plus d'infos ICI).
Derrière Fanscore, il y a l’expérience. Celle de Bruno Witek, programmateur aguerri et consultant, qui a imaginé dès 2017 une plateforme d’analyse musicale adaptée aux réalités des radios locales. “On ne peut pas se contenter d’instinct. La radio doit écouter son audience avant de faire de l’artistique”, rappelle Bruno Witek, attaché à préserver le savoir-faire des directeurs artistiques tout en les équipant d’outils à la hauteur de leurs enjeux. La philosophie de Fanscore est simple : alléger la charge analytique pour permettre aux professionnels de se concentrer sur leur cœur de métier. “Le but, c’est que le directeur des programmes revienne au divertissement, à l’artistique”, souligne Bruno Witek.
Derrière Fanscore, il y a l’expérience. Celle de Bruno Witek, programmateur aguerri et consultant, qui a imaginé dès 2017 une plateforme d’analyse musicale adaptée aux réalités des radios locales. “On ne peut pas se contenter d’instinct. La radio doit écouter son audience avant de faire de l’artistique”, rappelle Bruno Witek, attaché à préserver le savoir-faire des directeurs artistiques tout en les équipant d’outils à la hauteur de leurs enjeux. La philosophie de Fanscore est simple : alléger la charge analytique pour permettre aux professionnels de se concentrer sur leur cœur de métier. “Le but, c’est que le directeur des programmes revienne au divertissement, à l’artistique”, souligne Bruno Witek.
L’IA comme copilote musical
Au cœur de la solution, une intelligence artificielle baptisée Smart Rotation. Son rôle ? Interpréter les données issues des panels d’auditeurs et proposer des recommandations de rotation des titres en playlist. Pour Michaël Leveque, qui pilote la programmation de quatre radios du groupe Isa, cet outil a changé la donne : “L’IA fait exactement le même travail que nous, mais plus vite. Moi, je garde 80 % de ses suggestions et je retravaille les 20 % restants avec ma sensibilité artistique”. Ce mélange d’automatisation et de finesse humaine permet de gagner un temps précieux, surtout quand il faut jongler avec des dizaines de nouveautés hebdomadaires. “Sur quatre radios, c’est colossal. Avant, il n’y avait pas cette colonne de droite. C’est nous qui faisions tout à la main”, se rappelle Michaël Leveque en évoquant la grille de recommandation générée par l’IA.
Des panels locaux, un recrutement intelligent
Bruno Witek présente son nouvel outil IApour la programmation musicale avec cette colonne de droite dont Michaël Leveque parle
Mais avant même que l’IA ne rentre en jeu, tout commence par le terrain. Fanscore s’appuie sur des panels hybrides mêlant les réseaux sociaux comme Facebook à des bases qualifiées issues de partenaires certifiés. Une stratégie gagnante qui permet de refléter fidèlement les préférences des auditeurs dans chaque région. “On tient compte du département, de la zone de diffusion, et on élimine tout ce qui biaise l’analyse. Le but, c’est d’avoir des données représentatives de la marque radio”, précise Bruno Witek. Cette approche locale est essentielle pour Michaël Leveque : “On ne peut pas se contenter de copier l’airplay national. Ce qui fonctionne à Paris ne fonctionnera pas forcément chez nous. On fait du média de proximité”.
Anticiper plutôt que réagir
Plus qu’un simple tableau de bord, la plateforme de Fanscore devient un outil de prédiction. L’IA ne se contente pas de dire ce qui plaît aujourd’hui. Elle cherche à détecter les futurs hits. “Il ne s’agit pas de classer les titres bêtement. Il faut créer du mouvement”, insiste Bruno Witek. Michaël Leveque abonde : “Grâce à la recherche musicale, on comprend mieux la durée de vie d’un titre. Ce qu’on ne savait pas avant, c’est à quel moment un titre est fatigué pour l’auditeur. Maintenant, on peut le voir et agir”. Aujourd’hui encore, l’intégration des données Fanscore dans les logiciels de programmation comme Selector se fait manuellement. Mais cela ne devrait pas durer. Des échanges sont en cours avec RCS pour automatiser complètement le transfert des résultats, notamment les scores de burn et de préférence, directement dans les systèmes de rotation. “On y est presque. Le but, c’est de programmer une radio sans perdre une matinée à trier les titres”, note Bruno Witek, déjà en contact avec les équipes de RCS France.
Gagner du temps pour redevenir créatif
Pour les professionnels comme Michaël Leveque, cette automatisation progressive est une bénédiction. “Avant, on passait notre temps à faire de la mécanique. Maintenant, on peut se concentrer sur le digital, la promo terrain, l’artistique. Ce qui faisait le succès de la FM à l’époque”, souligne-t-il avec un brin de nostalgie. Bruno Witek, lui, y voit une façon de valoriser le métier de directeur des programmes. “Ils ne se prennent plus pour des artistes, mais pour des directeurs de marque. Et ça, c’est ce qui m’a frappé”, confie-t-il, visiblement fier de voir sa solution s’inscrire dans une dynamique collective d’amélioration et de transmission.
Une IA au service de l’humain
Loin de remplacer les programmateurs, Fanscore les accompagne. “Il ne s’agit pas de tout déléguer à la machine. On garde une part humaine, artistique. Mais avec les bons outils, on peut aller plus vite et plus loin”, résume Michaël Leveque. Alors que la radio se réinvente à l’ère numérique, cette complémentarité entre expertise humaine et intelligence artificielle semble tracer une voie d’avenir. Une voie où la data ne tue pas l’intuition, mais la renforce. Et où la technologie devient le meilleur allié des passionnés.