Emmanuel Rials signe une tribune dans Le Monde

Rédigé par le Mardi 18 Février 2014 à 09:00 | modifié le Mardi 18 Février 2014 à [HEURE]


Pour Emmanuel Rials, les quotas datent "du temps du transistor et du Minitel, bien avant Internet". Il n’a pas tord. Cette loi qui oblige les radios à diffuser 40% de chanson d’expression française a vu le jour en 1994. Pour le directeur général de Oüi FM, "vingt ans plus tard, cette mise sous tutelle artistique des radios musicales n'est clairement plus adaptée".


Quelle issue pour les quotas ? D’un côté, il faut protéger notre richesse culturelle. De l’autre, il faut moderniser la loi. Ça va sans dire mais ça va mieux en le disant. Alors, dans sa tribune publiée hier dans Le Monde, Emmanuel Rials évoque "une loi obsolète car la radio n'est plus le seul média de découverte musicale". YouTube, Dailymotion, Deezer, Spotify, Rdio, iTunes sont devenus de sérieux concurrents pour la radio.
D’autres relativiseront en s’appuyant sur cette réflexion d’un célèbre consultant outre-Atlantique : "la musique n’est plus l’avenir de la radio".

Comprenez qu’il est désormais prioritaire de se concentrer sur le contenu. Sauf que, pour les radios musicales, tout cela est plus facile à dire qu’à faire. Et, comme le constate justement Emmanuel Rials "L'émergence d'une nouvelle scène rock française non-francophone est largement plébiscitée par les auditeurs". Un constat qui sonne comme une alerte inquiétante.

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Brulhatour est le rédacteur en chef du magazine La Lettre Pro de la Radio et le directeur associé… En savoir plus sur cet auteur
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