Bruno Gaston "dans une phase de conquête"

Rédigé par le Mardi 14 Janvier 2014 à 13:00 | modifié le Mardi 21 Janvier 2014 à [HEURE]


Europe 1 fidélise et rassemble 4 949 000 auditeurs chaque jour, soit un gain de 156 000 personnes en un an. Clairement, c’est un succès pour la matinale de Thomas Sotto qui réunit 3 311 000 auditeurs chaque jour, soit un gain de 210 000 auditeurs par rapport à la rentrée 2013. Mais pas que...


"C’est une bonne vague. La plus forte de toutes les vagues observées chez les Généralistes. Et la meilleure vague enregistrée depuis 3 ans" indique ce matin Bruno Gaston le directeur délégué d’Europe 1. C’est aussi la quatrième hausse consécutive pour la station du Groupe Lagardère mais c’est également "la confirmation des options qui ont été prises lorsque nous avons remanié la grille avec Fabien Namias" explique Bruno Gaston.

Voilà, voilà… Dans le détail, il faut mettre en exergue les arrivées, les créations et les calages antenne sur qui reposent ces "bons" chiffres. Dans le désordre, "l’arrivée de Thomas Sotto, celle de Cyril Hanouna, la création de Europe Midi avec Wendy Bouchard et donc, les calages antenne : "30 mn supplémentaires pour Morandini, une nouvelle formule gagnante de Franck Ferrand et des nouveaux horaires pour Laurent Ruquier".

Des profondes modifications et des ajustements qui, à une époque pas si lointaine, avait laissé les observateurs perplexes. Pas de bol pour eux, "cette grille confirme donc notre bonne rentrée de septembre" annonce Bruno Gaston. "Nous sommes toujours et d’autant plus dans une phase de conquête".
La DEA progresse de 10 mn en 1 an et Europe 1 a gagné son pari : performer sur les CSP +.


Europe 1 enregistre son Peak Time grâce à son humoriste attitré : Nicolas Canteloup. Il est écouté par 1 593 000 auditeurs à 8h45. Et le match qui l’oppose à Laurent Gerra qui officie sur RTL et qui draine 1 814 000  est loin d’être terminé avec un écart de  220 000 auditeurs. Tout en sachant qu’Europe 1 a déjà 290 000 auditeurs supplémentaire depuis la rentrée, sur ce quart d’heure.

"La grille n’a que 4 mois et demi elle est fraiche et jeune" analyse Bruno Gaston.  "Il y a encore beaucoup de terrain à conquérir. Maintenant, nous entrons dans une phase de réglages. Nous ne sommes plus dans la modification structurelle de la grille. L’heure est à la stabilité et au travail, tranche par tranche horaire".

Brulhatour est le rédacteur en chef du magazine La Lettre Pro de la Radio et le directeur associé… En savoir plus sur cet auteur
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