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Etat des lieux des radios associatives en Pays de la Loire

Rédigé par le Mardi 13 Janvier 2015 à 07:20 | modifié le Mardi 13 Janvier 2015 à 07:32



Cette étude, proposée par la FRAP (Fédération des Radios Associatives en Pays de la Loire), désormais annuelle, permet "d’aller à l’encontre de clichés comme celui de la précarité de l’emploi dans nos structures en réaffirmant l’engagement des radios qui favorise l’emploi durable malgré leur fragilité financière".


Cette nouvelle étude fait un état des lieux de la situation des radios associatives en Pays de la Loire en 2013.
Vingt radios (Alternantes, Atlantis FM, L’Autre Radio, Radio Campus Angers, Radio Château, Radio Chrono, Fidélité Nantes, Fidélité Mayenne, Jet FM, Radio G ! Graffiti Urban Radio, La Tribu, Neptune FM, Radio Prévert, Prun’, RCF Anjou, RCF Le Mans, NTI, RPSFM et Sun) ont répondu au questionnaire, adressé par la Fédération des Radios Associatives en Pays de la Loire sur des données socio-économiques récoltées pour l’année 2013.

Des radios qui privilégient le direct

En 2013, les radios associatives ont prouvé une nouvelle fois leur dynamisme et leur richesse éditoriale à travers le développement de leur contenu par rapport à 2012 : 999 émissions produites par semaine (soit 1288 heures), 53% de ces programmes sont produits en direct (soit 532 heures), 1 485 heures de programmes musicaux par semaine (+0.5% entre 2012 et 2013, 1 477 heures).
15 radios qui produisent une matinale, 14 radios ont une "midinale" et l’ensemble des radios diffusent des programmes dédiés à la fin de journée.

Publicité en hausse de près de 5%

On constate une évolution de plus de 4,3% des messages publicitaires, ce qui montre que face à la nécessité de diversification des financements, certaines radios entament des démarches à destination du secteur marchand.
Soulignons que 6 radios ne diffusent aucune publicité, que 8 diffusent moins d’une heure par semaine et 6, plus d’une heure. En ce sens, les politiques éditoriales et le choix d’ouvrir son antenne ne fait pas l’unanimité et leurs présences restent hétérogènes selon les antennes.
La diffusion de Message d’Intérêt Général ou Collectif (MIG-MIC), quant à elle, a connu une baisse en passant de 1 244 minutes en 2012 à 1 204 minutes en 2013. Les Institutions ayant connu des restrictions sur certains budgets dont ceux dédiés à la communication.



Des charges en baisse

L’ensemble des charges pour ces radios associatives représente 2 060 569 euros pour 2013. Leurs charges ont baissé de 6.2% à savoir de 139 240 euros par rapport à 2012.
En 2013, ces radios comptent 81 salariés contre 76 en 2012 alors que la masse salariale a diminué de 77 904 euros d’une année à l’autre. Ceci s’explique par le fait que les embauches (et remplacements de personnels) se font de plus en plus en contrats aidés.
En 2013, la part d’aide à l’emploi représente seulement 17.64% de la masse salariale totale.

L'Etat et le FSER au chevet des Associatives

Le premier financeur des radios associatives est l’Etat via le Fonds de Soutien à l’Expression Radiophonique (FSER). Il connait une baisse de 42 693 euros de 2012 à 2013 car cinq radios en plus ont été autorisées et la part de "sélective" a été exceptionnellement élevée en 2012.
Cela fait une baisse moyenne de 2 134 euros par radio. Cependant on constate une augmentation des subventions au niveau des Villes (+ 22 833 euros), du Conseil Régional (+ 10 920 euros), des Communautés de Communes (+ 8 500 euros).

L'étude complète est ICI

 


Frédéric Brulhatour
Brulhatour est le rédacteur en chef du magazine La Lettre Pro de la Radio et le directeur associé... En savoir plus sur cet auteur

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