Retour aux sources 

Un original, Ghyslain ? Non. Même si cette pensée a peut-être effleuré ses anciens partenaires de micro, quand le bougre a laissé les strass parisiens pour retourner en province. Mais originel, sûrement. "J'avais besoin de remettre les mains dans le cambouis", avoue-t-il. On rembobine. 2015, alors qu'un CDI lui tend les bras à Chérie FM, il claque la porte, quitte Paris et met le cap sur Sète. La petite ville portuaire du Languedoc, outre la tombe de Georges Brassens, abrite les studios d'une modeste radio régionale : RTS. "À Chérie, on m'a dit : « tu es le premier qui démissionne ! »" Le trentenaire veut explorer des territoires nouveaux. Sur une musicale dans la capitale, le contenu lui manque même s'il a apprécié le confort : "Animateur à Paris, tu travailles trois jours. On te demande d'être bon dans ta tranche. Point." Le contraire d'une radio locale où parfois l'animateur lambda croule sous les tâches et travaille 40 heures payées 35.
 

"J'avais besoin de remettre les mains dans le cambouis"